Les stratégies d’accélération pour créer les chaines de valeur pour l’industrie de demain
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Les stratégies d’accélération pour créer les chaines de valeur pour l’industrie de demain

La stratégie de réindustrialisation française se fonde sur la volonté d’investir sur des chaînes de valeur dans lesquelles la France a les atouts nécessaires. Il s’agit de construire ou de consolider un leadership français dans des domaines scientifiques liés à des transformations technologiques, économiques ou environnementales. Ces stratégies d’accélération se déclinent sur l’ensemble du continuum de l’innovation, qui, à termes viendront structurer le paysage industriel français de demain.

L’Etat investit de façon exceptionnelle et globale (financements, normes, fiscalité…) 12,5 milliards d’euros d’ici à 2025 à travers les financements du quatrième Programme d’investissements d’avenir (PIA4). Pour l’Etat, il s’agit d'impulser de véritables transformations dans des secteurs ou technologies d’avenir.

Quatre de ces stratégies sont déjà engagées et douze sont en réflexion : hydrogène décarboné, « recyclage et la réincorporation de matériaux recyclés », « décarbonation de l’industrie », « produits biosourcés et biotechnologies industrielles », « alimentation favorable à la santé », « système agricoles durables et équipements agricoles contribuant à la transition écologique », « digitalisation et décarbonation des mobilités ».

L’action des CTI et CPDE s’inscrit dans le continuum de l’innovation, de la R&D au transfert vers les entreprises.

Ainsi, l’activité de veille technologique des CTI-CPDE leur permet de se situer très en amont sur tous ces sujets. Grâce à cette capacité d’anticipation, ils peuvent proposer des briques technologiques qui répondent aux enjeux du futur et participer à la structuration de nouveaux écosystèmes performants.

Au-delà de ce rôle d’éclaireur, les CTI et CPDE accompagnent en permanence des entreprises pour intégrer de nouvelles technologies ou soutenir leurs transformations : leur première mission est de « promouvoir le progrès », ce qui induit la nécessité de le rendre accessible. Il ne s’agit pas de « lâcher une technologie dans la nature », mais bien de l’accompagner. L’obtention d’une nouvelle technologie ne garantit pas son succès, la transmission est clé.

Pour les CTI-CPDE, la transmission s’entend au sens qu’elle prend en physique, « propagation d’un phénomène physique ». Leur proximité avec les entreprises, la connaissance de leurs attentes mais également de leurs besoins, permet aux CTI-CPDE de les accompagner dans l’appropriation de ces technologies.

Si comme le dit Agnès Pannier-Runacher, le gouvernement souhaite « une véritable stratégie industrielle de long terme » venue « du terrain, des entreprises, des chefs d'entreprises ». Les CTI-CPDE sont un relai efficace pour les filières, car ces stratégies d’accélération ne pourront pas se développer sans un accompagnement global des entreprises de la filière.


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