Les vérités de Jeanne Toussaint révélées dans la prochaine vente Haynault
3 lots provenant des archives personnelles de Jeanne Toussaint seront proposés aux enchères à Bruxelles par la Maison Haynault. L’exposition commence aujourd’hui et la vente sera ce samedi. Ainsi objets, lettres, dessins, photos et documents originaux et inédits pourront, enfin, acertainer certains événements du destin extraordinaire de la jeune belge originaire de Charleroi devenue la Panthère de Cartier.
Grace à notre entretien avec l’expert de la vente, Laure Dorchy, voici en exclusivité, ce que nous apprennent ces objets inanimés et pourtant si pleins d’âmes.
Oui, Jeanne Toussaint est bien la Panthère !
Elle l’est depuis toujours et pas seulement parce qu’elle a fait créé un bestiaire en envoyant Peter Lemarchand, le dessinateur maison de Cartier dessiner au jardin des Plantes, pas seulement parce qu’elle a fait réalisé pour la duchesse de Windsor le cultissime bijou où l’animal en majesté a la robe pavée de diamants tachetés de saphirs calibrés et domine un magnifique saphir de 153,35 carats. Les lettres, de son tout premier amant, le comte Pierre de Quinsonas, la surnomme déjà « Panpan », raccourci affectueux de Panthère. Ce surnom sera également repris par Louis Cartier dans sa correspondance avec elle. Ces lettres sont dans le lot 115.
Oui, Jeanne Toussaint fut bien la maîtresse de Louis Cartier
Ce même lot 115 comprend un dessin de la main de Louis Cartier où Samboura, le chat de Jeanne se prélasse sur les draps froissés. Ce sujet intime explicite leur liaison et la situe dans le temps car le dessin –original- est daté d’avril 1915.
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