Les vieux, on s'en fout?

le Premier ministre annonce un énième report la loi Grand Age et Autonomie, alors que plus de la moitié des Départements ne se sont toujours pas positionnés vis à vis de la prime Covid promise aux auxiliaires de vie, Ça suffit !

Ce report est un désaveu collectif.

1 - Pour les nombreux experts : @Dominique LIBAULT, @Myriam EL KHOMRY, @Jérôme GUEDJ... qui se sont mobilisés au contact de la @Fédération des Entreprises de Services aux Particuliers ou du Collectif @l'Humain d'abord, pour évaluer et estimer les besoins du secteur de l'accompagnement du vieillissement. Tous sont pourtant unanimes sur le mur démographique qui nous attend et la désolante désaffection professionnelle des métiers du grand Age. 

2 - Pour @Brigitte BOURGUIGNON la ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l'autonomie, experte législative qui devra composer avec un prochain #LAROQUE DE L'AUTONOMIE "hospitalo-centré". Secteur hospitalier qui, parce qu'il est le seul environnement revalorisé en terme de rémunérations, va détourner toutes les professionnels du secteur médico-social.

3- Pour les 300 000 auxiliaires de vie qui se lèvent tous les matins, désavoués en début de crise sanitaire par les pharmaciens et les institutions en termes de masques et de protection, mais présents quotidiennement. Et oubliés, encore et encore.

4- Pour les près d'1,2 millions de français qui, en raison de leur âge ou leur situation de handicap, ont recours quotidiennement aux professionnels de l'aide à domicile et qui y contribuent – ne l’oublions pas !- pour près de 14 milliards d'euros de leur poche.

Ne pas avoir de date, c'est ne pas avoir de cap ! Cette loi est urgente parce que nécessaire !

Parce que la France vaut mieux ! La crise du Covid nous le rappelle chaque jour, la santé est un bien précieux, unique. Mais la France soigne mal! Elle n'arrive qu’en 16ème place du classement international des système de santé.

Parce que l'Etat ne dépense pas correctement : avec le plus haut niveau de pression fiscale de l'OCDE (46,2% devant le Danemark), 200 milliards de dépenses de santé, la France ne sait ni financer le maintien à domicile des plus fragiles, (pourtant plébiscité par l'ensemble des français), ni garantir une rémunération décente aux professionnels mobilisés.  

Parce qu'avec une sinistralité en hausse continue désormais bien supérieure aux secteurs du bâtiment, l'exercice du métier d'auxiliaire de vie abîme, détruit les coeurs, les corps et les âmes, trop souvent faute de moyens, de temps et d'attention.

Chez VIVAT, L'humain est le coeur de notre organisation. 

Nous sommes les pionniers français des petites équipes d'aides à domicile de quartier. Nos rémunérations mensuelles sont de 20% supérieures à la moyenne du secteur. Notre accompagnement permet à nos 175 collaborateurs de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, le tout dans un cadre collectif d'entraides et de responsabilités. Nous n'avons pas attendu pas la loi pour faire mieux. Nous l'attendons parce que les hommes et les femmes qui oeuvrent chaque jour à la dignité de notre société le valent mieux.