L’Homme est un conteur d’histoires !
De tout temps et partout sur Terre, les hommes et les femmes ont été, sont et demeureront des conteurs d’histoire. C’est un fait, sans la moindre exception.
Les histoires définissent l’homme, qui il est, au plus profond de lui-même. Mieux, elles expliquent pourquoi il s’est hissé au sommet de l’évolution.
Mais d’où viennent tous ces récits ? Comment expliquer qu’ils soient indispensables à notre survie ? Par quels moyens permettent-ils d’apprendre, de mémoriser et de partager si efficacement notre parole ? Face aux épreuves de la vie, comment peuvent-ils nous permettre d’aller mieux ? Quel rôle jouent-ils dans la construction, et la dislocation, des communautés humaines ? Et enfin, avec l’explosion des nouvelles technologies, pourquoi l’homme doit-il développer, encore plus qu’avant, ses capacités de conteur ?
Ce livre est un voyage à la rencontre du conteur d’histoire, c’est-à-dire du pouvoir narratif présent en chacun de nous.
A travers de nombreuses disciplines comme les neurosciences, la biologie, la psychanalyse ou encore l’anthropologie, je lève le voile sur la richesse et l’utilité des récits.
Je vous livre ici les quatre grandes parties qui structurent ce voyage :
1. Il était une fois un conteur d’histoires…
Cette première partie est une plongée au cœur de l’histoire pour essayer de savoir quand et où le premier conteur est apparu. Quelles sont les évolutions biologiques qui ont permis à homo sapiens de mettre sa vie en récit ? Pourquoi les histoires, contemporaines comme millénaires, se ressemblent tant ? Qu’est-ce qu’un récit ? Quelles sont ses structures immuables ? Ses dynamiques ? Les mécanismes logiques à l'oeuvre ? En sommes, pourquoi avons-nous parfois l'impression d'avoir à faire à ce que Joseph Campbell appelle un "monomythe" ? Qu'est-ce que cela dit du monde que nous créons ?
2. Le conteur d’histoire à la conquête du monde
Les histoires sont des grilles de lecture du monde. Elles permettent de le comprendre. A la lumière d’études scientifiques récentes mais aussi de la pensée de Paul Ricœur, il s’agit ici de dévoiler les raisons pour lesquelles nous devons raconter des histoires pour évoluer et se sentir bien dans notre monde. Cette intelligence singulière du monde – unique dans le monde animal – appelle à la création de ce que j’appelle un Quotient Intellectuel Narratif !
3. Le conteur d’histoire et son monde intérieur
Avez-vous déjà éprouvé l’effet réconfortant que provoque la lecture de votre histoire préférée ? Quand vous souffrez de maux, avez-vous déjà ressenti l’effet libératoire que provoque la mise en récit ? Raconter des histoires permet d’aller mieux, de trouver une zone de confort et de réconfort. C’est également le moyen de se raconter aux autres, c’est-à-dire de constituer son identité… je raconte donc je suis.
4. Un récit pour tous, tous pour un récit
Harari l’a dit, la force de l’Homme est de savoir coopérer. Or pour y parvenir, il doit prendre la parole, partager ses idées et raconter des histoires à même de créer une communauté. Les histoires sont un ciment social, le plus puissant sur Terre. Vivre ensemble, c’est faire appel à des mythes communs et les partager en permanence. S’ils disparaissent… la communauté disparaît. Et demain, avec les machines et intelligences artificielles, j’affirme que la distinction la plus humaine car la plus essentielle de l’Homme sera et demeurera celle de raconter des histoires. Etre conteur d'histoires est notre plus grande force !
En recherche de challenges en management de projets et d'unités stratégiques | Gérante associée du cabinet d'études et d'accompagnement touristique SDEO-NC | Facilitatrice & génératrice de valeur ajoutée et de solutions
5 ansemmanuel Tjibaou, ca devrait forcement te plaire
Business Developer Visites Virtuelles 3D 360°
5 ansOk avec tout cela... chacun (tous) a une belle histoire à raconter, à partager. 😊
Co-fondateur et Co-Président de bluenove / Auteur de "POP démocratie", "La démocratie, autrement" et de "Pris de court" / Fondateur d'Imagination for People / Ashoka Fellow
5 ansPassionnant. Adrien RIVIERRE il faut que l'on échange.