L'homme qui aimait la lumière

L'homme qui aimait la lumière

La plupart des hommes de pouvoir ont une réelle fascination pour les stars.

Comme s’ils voulaient emprunter cette popularité que le talent apporte et qui échappe aux échéances ?

Mais la réciproque est aussi vrai, quitte à se damner aux pieds des plus sinistres dictateurs. Et de constater que le public n’en veut pas à Gérard Depardieu pour ses étranges amitiés. Comment font-ils, alors que les élus sont vite rattrapés par de piètres incartades ?

Homme pressé, élu davantage sur des promesses que sur une réputation de chef d’Etat, Emmanuel Macron emprunte à bon compte la réputation d’hommes politiques consensuels comme François Bayrou, ou de vedettes écolo comme Nicolas Hulot.

Malgré le désert de l’opposition, le président manque de chance dans ses choix.

Bayrou, un moment discrédité. Nicolas Hulot en plein doute médiatisé.  Et même Stéphane Bern qui joue la coqueluche du patrimoine.

Les paillettes  ne sauraient recouvrir une réalité plus terre à terre. La déception est un sentiment profond que les sondages mesurent mal, tout comme le « désamour » d’un président qui se disait normal.


La force du président est dans l’élan qu’il a un moment donné. Le risque est de mettre le bateau « en panne », de le laisser filer sur erre, quitte à opérer quelques manœuvres démagogiques de diversion, sans se renier, bien sûr.

Ce que personne ne peut souhaiter.


JPP

jacques draussin

CoFounder & CEO at Olalis chez Olalis

6 ans

Pas facile de substituer des promesses à une réputation. Excellente analyse de JP. Piotet

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