L'Homoeconologicus
Plus que jamais, l'Homo Œconomicus est confronté au défi d'assurer sa survie en tenant compte des contraintes environnementales. L'éventail des choix des ressources (déjà rares) à affecter de manière rationnelle à la satisfaction des besoins multiples se réduit. Il y a des ressources qui menacent l'existence et la prospérité des générations futures par le biais des changements climatiques que leur exploitation anthropique entraîne. Ainsi l'Homo Œconomicus n'est plus guidé uniquement par les impératifs économiques pour lutter contre la pauvreté. Il se doit désormais de concilier le progrès économique et social avec les exigences de préservation de l'environnement pour s'assurer un développement durable, càd " un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs" Il entre dans une ère nouvelle de son évolution. En pleine mutation mais encore dans il devient inexorablement Homo Œconologicus ! A Paris, les Nations du monde ont pris l'engagement d'assurer cette mutation à travers un accord global, inclusif et équilibré applicable dès 2020 moyennant ratification de leurs gouvernements respectifs. La montée en puissance de l'Homo Œconologicus marque la fin du règne de l'Homo Œconomicus, n'en déplaise à Donald Trump et à son administration ! La RDC n'est pas en marge de cette évolution. Les organismes publics comme privés se transforment et se dotent en leur sein des structures capables de s'inscrire dans la dynamique de la transition écologique et du développement durable. Croissance verte oblige !