Limiter l'impact de la communication sur l'environnement ♻️
Il est extrêmement difficile, aujourd’hui, de communiquer, de se faire connaitre et d’informer sans nuire à notre planète. On a beau le tourner dans tous les sens, il y a toujours un point négatif sur une pratique ou l’autre, sur l’utilisation d’un support ou d’un autre. Il n’y a pas de solutions miracles… aucune ! Malheureusement 😔
Néanmoins il y a des alternatives possibles. Pour ma part, lors de l’élaboration de mes plans de #communication, je réfléchis au rôle et à la finalité que va avoir chaque action d’un point de vu écologique et environnemental.
Dans notre métier, nous sommes confronté à l’utilisation du #papier, du PVC, de l’aluminium… Des options existent, et même si de nos jours, certains critères sont exigés par les entreprises, le premier reste : le coût 💰. Ce qui nous fait aller vers les supports « populaires » qui, grâce aux volumes de commandes, permettent d’optimiser le budget.
Aujourd’hui la plupart des fabricants sont certifiés PSC ou PEFC, les imprimeurs n’utilisent quasiment plus de solvants dans leurs encres, le papier est issus de forêts gérées durablement et les supports tissés ou recyclés occupent une place toujours plus importante.
Mais un gros travail est encore à réaliser sur l’utilisation que nous faisons de ces matières. Je pense notamment à la diffusion, à la surconsommation, au gaspillage.
On a tendance à penser qu’il faut « inonder » pour avoir des retombées. C’est faux ❌
Comme vous le savez en communication et marketing, l’important est d’atteindre sa cible, avec le minimum d’investissement. Une technique qui se mesure, et que les professionnels connaissent très bien. Le ROI (Return On Investment) vous l’aurez facilement traduit, le fameux Retour sur Investissement tant prisé des sociétés.
Que dire alors des sorties médiatiques des leaders de la grande distribution qui, pour se donner aussi bonne conscience, annoncent la fin des prospectus dans les boites aux lettres à l’horizon de septembre 2023. Non pas que ce ne soit pas une bonne chose mais une fois de plus des alternatives sont possibles.
Pour autant il ne faut pas tomber dans les extrêmes car Il ne faut pas oublier que le secteur de l’imprimerie et l’industrie papetière, génèrent une économie, des emplois, et assurent la vie de plusieurs milliers de personnes.
Alors, une utilisation raisonnée fera rimer écologie et économie.
Depuis des années, et aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours intégré cette démarche écoresponsable dans les #stratégies de communication, que ce soit pour mes entreprises, pour mes clients ou pour les événements organisés.
Recommandé par LinkedIn
➡️ Mode de distribution adaptée à la cible
➡️ Recyclage et transformation des bâches et banderoles
➡️ Replantation d’arbres lorsque j’étais à la direction du Magazine Mouv’in
➡️ Développement des supports numériques… Même si, là aussi, nous ne pouvons que constater une autre forme de pollution. Nous pouvons compter sur le génie de Start-up qui réfléchissent et développent des projets comme celui de récupérer l’énergie calorifique des data center
➡️ et bien d’autres …
Un fonctionnement que j’ai emporté dans mes bagages et initié lors de ma prise de poste à la direction de la Ville de Manosque avec des actions simples mais au combien valorisantes, comme le #recyclage des #bâches, #banderoles, #rollup, #kakémonos utilisés pour communiquer sur les événements, et qui trouvent une seconde vie avec leur transformation en sacs, pochettes, corbeilles… Cerise sur le gâteau, cette initiative permet aux couturières de l’Atelier des Ormeaux de porter un projet professionnel, à la fois imaginatif et créatif pour développer leurs compétences et faciliter leur #inclusion à l’#emploi. Des pièces uniques qui seront alors vendues pour financer l’atelier. Une implication environnementale et sociale.
À l’heure de la généralisation de la RSE et du développement durable, il devient impératif que la société et ces acteurs, sautent dans le wagon et engagent cette transmutation.
Mais il ne faut pas non plus être hypocrite. Dans notre quotidien nous continuons à polluer, d’une manière ou d’une autre (voiture, gasoil, électricité, absence de tri sélectif, transports, alimentation, achats, surconsommation…). L’important est, dans un premier temps, d’en prendre conscience et de (se) sensibiliser pour améliorer ces pratiques et tendre vers un avenir meilleur, plus vert et plus responsable.
Fier d’être un communicant engagé et responsable 🤜 et mon voeu pour 2023 : que mes clients, collaborateurs, partenaires, prestataires, partagent ces mêmes valeurs avec la même détermination 🍀
Responsable Communication interne/externe et des partenariats locaux
1 ansKatia MICHIELETTO cet article (rédigé y’a un petit moment déjà) peut t’intéresser 😉 Florian Croce aussi peut-être Faire le lien entre environnement et inclusion