L'incroyable succès de la fausse fourrure.
Depuis 5 ans la fausse fourrure opère un retour fracassant dans le monde de la mode.
Comment expliquer cet engouement sans précédent ?
Plusieurs pistes peuvent être évoquées.
Tout d'abord, la matière a énormément progressé.
Loin des fausses fourrures très « plastique » des années 90, la fibre est aujourd'hui devenue douce et soyeuse, proche du pelage d'un animal.
C'est bien la fibre modacrylic, spécialitée d'ECOPEL, qui est la plus appréciée par les designers.
La fausse fourrure est aujourd'hui considérée comme un produit de luxe faisant appel à des procédés sophistiqués (en R&D notamment) et à des machines très high-tech.
A cela s'ajoute l'impact positif de la fausse fourrure sur le monde animal.
Quand une maison de luxe décide d'éviter la fourrure animale pour utiliser de la fausse fourrure, elle épargne très concrètement des millions d'animaux. Cela plait donc aux marques qui peuvent ainsi réduire fortement leur utilisation d'animaux restant ainsi en phase avec la demande sociétale des plus jeunes, notamment les fameux millenials...
Selon, Nardjisse Ben Mebarek, directeur digital de l’agence de conseil stratégique Nelly Rodi ils seraient 76% à accorder leur préférence aux entreprises qui respectent leurs valeurs personnelles (Les Echos, 4 septembre 2018).
Un succès qui n’est pas près de se démentir. Le stand d’ECOPEL a reçu un accueil très favorable auprès de marques connues, que ce soit aux salons TEXWORLD et Première Vision de la semaine dernière ou en ce moment à Shanghai pour le salon Intertextile.