L’intensité du lien en coaching

L’intensité du lien en coaching

Quand un de vos anciens coachés fait 50 km aller-retour en moto-taxi par un soir d’orage, juste pour intervenir à votre demande au sein d’une conférence, alors que ses responsabilités de directeur général adjoint d’une entreprise de 45 000 personnes l’absorbent à 200%... cela juste par amitié, sans rien à gagner autre que le plaisir du partage avec le public…

Certes, ce client est bien-sûr incroyable! Mais je me dis aussi que si ce type d’agissement est possible parce que ce qui s’est passé en coaching a créé un lien très intense, quelque chose de l’ordre de ce que vivent les compagnons d’arme.

Le voyage parcouru en coaching est créateur d’un lien spécifique, sui generis diraient les juristes. Et le début de la relation de coaching est un moment clé pour créer la fameuse « alliance » avec le client, ce qui va permettre qu’une confiance absolue et mutuelle s’installe.

Cette confiance va ouvrir la porte qui amène les compagnons de voyage, coach et coaché, à parcourir un chemin de découverte qui permettra au client d’affronter ses doutes et ses peurs, de dépasser les obstacles en route vers un objectif, qui parfois se transforme au fil du temps.

Il m’arrive souvent d’avoir l’impression de prendre la mer avec mes clients, de traverser avec eux des tempêtes terribles, et régulièrement je me demande dans quel port nous allons arriver. Cette traversée vers soi que fait le coaché est source de découvertes fabuleuses. J’aime tellement voir le regard de mon client s’allumer quand, ça y est, il sait, il a trouvé en lui les réponses déjà présentes, mais bien cachées.

Seul ce lien si fort va permettre que le coach puisse être confrontant, puisse amener son client à se regarder en face, à expérimenter des comportements qui lui demandent énormément de courage, à partager des difficultés parfois jugées jusqu’à présent inavouables.

Le coach accueille, ne juge pas, fait écho, et même résonne aux émotions de son client, tout en étant suffisamment ancré pour ne laisser envahir et garder sa posture accompagnante. C’est grâce à cela que le coaché peut se fier à lui pour l’aider à avancer vers ce qu’il souhaite incarner, vers les projets qu’il a, ou vers le type de relations qu’il souhaite instaurer avec son entourage.

Alors bien-sûr, moi aussi j’ai mes propres tempêtes, mes moments de doute, et honnêtement, il m’arrive régulièrement de me demander ce qui m’amène à penser que je puisse être utile. Mais voilà, des épisodes comme celui évoqué plus haut, ou ce témoignage renversant de fin d'accompagnement « J’espère avoir la possibilité de vous prouver un jour combien le coaching a changé ma vie » … Tout cela me fait dire que la force de la relation de coaching est une des plus belles richesses de ce métier.

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Autres pages consultées

Explorer les sujets