Avec la location meublée, les loyers ne sont pas imposés en tant que revenus fonciers comme c’est le cas lorsque l’on fait de la location vide, « ils sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux »,
En ce qui concerne la fiscalité de ces bénéfices industriels et commerciaux, on distingue deux régimes différents :
- Le micro-BIC qui présente l’avantage de la simplicité. En revanche, dès lors que vous percevez des loyers, les propriétaires sont soumis au paiement des impôts et des prélèvements sociaux. On bénéficie avec ce régime d’un abattement forfaitaire de 50 % sur le montant imposable, ce qui signifie que si l’on perçoit 10 000 € de loyers, on ne sera imposé que sur 5 000 €. Si l’on fait exclusivement de la location en meublé de tourisme, il est possible de faire classer le logement avec un classement en étoiles qui s'apparente à celui des établissements hôteliers et l’abattement forfaitaire est de 71 %. « En tout état de cause, on sera quand même imposé sur 29 % de ses loyers perçus », En conclusion, en optant pour le régime micro-BIC, on a toujours des impôts à payer dès lors que l’on perçoit des loyers.
- Le régime réel qui permet aux propriétaires de déduire des loyers perçus toutes les charges qu’ils ont supporté. Il peut s’agir des intérêts d’emprunt, des frais de copropriété, des charges liées à la connexion internet, de la taxe foncière, les travaux réalisés dans le logement, et toutes les charges courantes. Vous pouvez également déduire vos frais d’acquisition qui représentent une grosse enveloppe. « Les frais de notaire par exemple sont déductibles et valent en général 7 à 8 % du prix d’achat, les honoraires de l’agence immobilière, etc. »