A l'occasion de la prochaine Journée Mondiale du sourire le  2 octobre 2020, voici quelques réflexions dans notre monde qui avance maintenant masqué !

A l'occasion de la prochaine Journée Mondiale du sourire le  2 octobre 2020, voici quelques réflexions dans notre monde qui avance maintenant masqué !

A l'occasion de la prochaine Journée Mondiale du sourire le 2 octobre 2020, voici quelques réflexions dans notre monde qui avance maintenant masqué ! Non ce n'est pas une blague...

La fonction du sourire

Combien de fois sourions-nous par jour ? Impossible de le dire, tant cela dépend des personnalités et des instants choisis. Mais sourions-nous toujours pour exprimer le plaisir ? Complexe, il révèle ce que nous sommes. En tendance, nous sourions de moins en moins selon les chercheurs : 19' par jour dans les années 30, moins d'une minute par jour actuellement.

A quand remonte le premier ? A la naissance, il n’existe pas. Il apparaît chez le bébé entre son 30e et son 45e jour, au plus tard à 3 mois, pour exprimer un contentement à la vue d’une personne familière, à l’écoute d’un son mélodieux ou après un repas. L’apprentissage par imitation va ensuite jouer son rôle et donner tous ses sens au sourire. La capacité à sourire de l'enfant et du futur adulte dépend donc beaucoup du caractère souriant de son entourage parental dans les premiers mois et années de sa vie.

Sourire est d’abord un mécanisme cérébral. Selon les scientifiques, tout commence par une excitation de la partie antérieure de notre hypothalamus, glande située à la base du cerveau. Telle une onde, elle transmet un influx nerveux au système limbique, siège des émotions. Le tonus musculaire se relâche, les réactions faciales de contentement apparaissent (une excitation de la partie postérieure de l’hypothalamus entraîne des réactions de mécontentement).

Ses différentes formes

Une infinité de forme sans doute, même si les chercheurs essayent de les catégoriser. Quelques exemples pour vous aider à réfléchir sur votre façon de sourire !

  • le sourire de bienvenue qui accueille

A la fois proche et distancié, met spontanément à l’aise, même si l’on n’a aucun lien avec celui qui nous l’adresse. C'est celui que nous devons à notre client, à notre patient qui vient nous consulter. La qualité de l'accueil et notamment l'accueil par le sourire est essentiel pour envisager de créer un lien.

  • le sourire complice qui nous rassemble

Il se développe un peu plus tard dans la relation, car il exprime l’appartenance à une même histoire. Il révèle une entente étroite, une connivence avec certains êtres choisis. Comment souriez-vous à votre conjoint? votre meilleur ami?

  • le sourire séducteur qui attire

Certainement, celui qui nous attire dans la relation amoureuse, mais aussi dans les relations commerciales ! Attention est-il authentique ou plus manipulateur ?

  • le sourire de défense

Face à l’inconnu, le sourire est notre première arme, une forme de lâcher-prise destinée à diminuer notre agressivité et nos peur,s et à neutraliser celles que l’autre peut ressentir à notre égard. C’est un signe d’apaisement que nous partageons avec toutes les civilisations du monde.

  • le sourire de la gêne

Loin de toujours exprimer le plaisir, le sourire peut aussi marquer notre volonté de prendre de la distance face à une situation qui nous gêne : inconnu, impair, honte... Si nos sourires sont une force dans nos relations, c’est aussi parce qu’ils expriment nos fragilités.

Alors continuons à cultiver notre sourire, même en ces temps difficiles pour la communication faciale. Car c'est un acte de communication essentiel pour nous les humains qui sommes avant tout des animaux sociaux !

Beatrice Disca

Chargée de mission / Project Leader

4 ans

😀 😃 😊

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