LUCIE CASTETS : TROP BIEN POUR EUX ET LUI ?
Tout d’abord, force est de reconnaître que présenter une potentielle première ministre une heure avant une intervention d’un chef de l’État dans l’embarras après avoir voulu clarifier la situation politique du pays, est un peu jouer avec le feu.
Mais le Nouveau Front populaire (NFP) mérite t’il d’être parvenu, au bout de longues palabres et autres renoncements, à finalement désigner Lucie Castets candidate pour Matignon, autrement dit à la tête d’un gouvernement dont la composition reste un véritable casse-tête ?
Quant au président de la République qui intervenait hier soir pour la première fois, en chair et en os, à la radio et à la télévision, depuis sa compromettante décision de dissoudre l’Assemblée nationale, devait-il se montrer aussi irrespectueux en se refusant de prononcer le nom de cette promise ?
Certes, la recherche d’une coalition d’un front républicain visant à donner un nouvel élan à la politique française se conçoit en cette période particulièrement incertaine.
De quoi tenir en haleine dans les temps qui viennent un large public français et étranger amené à suivre une course folle qui demeure, dans tous les cas de figure, accrochée à des trophées de vainqueurs.