Lutte contre le VIH/SIDA, l’entreprise citoyenne HYSACAM, s’engage dans le combat !

Une campagne de sensibilisation et de dépistage du VIH/SIDA est organisée dans les locaux de l’agence de kribi, pour le personnel et leur famille, dans le cadre de la semaine camerounaise de lutte contre le VIH/SIDA.

C’est une ambiance particulière, qui anime les locaux, de l’agence HYSACAM de Kribi, depuis l’ouverture de la campagne de sensibilisation et de dépistage du VIH/SIDA, au sein de l’entreprise en charge de l’hygiène et salubrité dans la ville. Dans un bureau, situé tout juste en face du chef d’agence, au premier étage, une porte s’ouvre et ferme sans cesse. Un balai incessant du personnel et des membres de leurs familles laisse croire à une rencontre avec le père noël en cette veille de fête, peut-on lire sur le visage radieux de ces derniers. Un tour à l’intérieur nous permet, de nous rendre compte qu’il en n’est rien du tout. Un dispositif sanitaire, mis en place pour accueillir les patients d‘un autre genre. Un lit aménagé à l’extrême droite de la pièce, accueille régulièrement des patients plus que d’habitude. Un dispositif de test, de seringue jonche le couloir. Devant un bureau sur lequel est assise l’infirmière diplômée d’Etat, Mlle SANDJO Christelle Vanessa, responsable de l’infirmerie à l’agence de Kribi, un bloc note à la main, dans lequel est noté les noms de tous les patients.

Nous décidons de nous rapprocher un peu plus pour en savoir d’avantage sur son activité du jour.

Pourquoi un tel dispositif ?

Merci pour l’intérêt en faite l’entreprise HYSACAM, se souci de santé de ses employés, c’est la raison pour laquelle dans le cadre de la journée mondiale du VIH/SIDA, qui se célèbre tout les ans à la date du premier Décembre, nous dans l’agence de Kribi nous avons organisé une campagne de sensibilisation et de dépistage pour les employés et leurs familles.

Comment se fait cette opération ?

Bon le dépistage se fait ici comme vous le constatez à l’infirmerie, par mes soins, donc les employés arrivent comme c’est le cas, ceux qui sont volontaire bien sûr. Nous faisons d’abord un pré count selling pour les entretenir sur le VIH/SIDA, ensuite nous procédons au dépistage proprement dit, lorsque les résultats, sont disponibles après 15 minutes, nous faisons un post-count selling.

Qu’est ce que vous leurs dites pour les préparer à cette opération et même après ?

Je parlais tout à l’heure du pré-count selling, qui est préparation psychologique où nous présentons au patient, la pandémie telle qu'elle est. Nous leur disons que ce n’est pas une fatalité, qu’on peut bien vivre avec, même si elle est encore incurable, mais les avancés de prise en charge sont de plus en plus significative, disponible et gratuit. En plus nous disons que cela n’empêche en rien de continuer son boulot.

C’est plutôt une routine ici?

Oh oui puisque nous recevons ici au quotidien des collègues qui viennent pour des soins de santé, et dans les tests de routines nous leurs faisons le teste du VIH, pour ceux qui acceptent, sauf que pour cette fois, nous avons décidés de faire un dépistage de masse en rapport avec l’actualité.

Est-on préparer aux éventuels cas de zéro positivité, quelles sont les dispositions de prise en charge ?

Vous vous en doutez, au cas où le test s’avèrerait positif, nous accompagnons le patient vers le centre de soins de prise en charge de l’hôpital de district de Kribi. Mais avant je dois dire que nous prenons déjà à notre niveau des dispositions, pour nous assurer de fiabilité de nos résultats. Nous suivons le protocole, qui impose deux tests. Le premier test, la bande lèse 1 et 2 et puis quand c’est vérifié, nous passons donc au deuxième test qui est ORAQUIQ , si le test est positif nous suivons la procédure, comme je l’ai dit nous accompagnons le patient à l’hôpital de district pour une prise en charge.

Nous quittons l’infirmière, visiblement très occupé pour le bureau des ressources humaines, à la rencontre de Mr BEBGA KALGA PIE MARCEL.

Quel est l’objectif visé de l’organisation d’une telle activité ?

Vous savez que la lutte contre la pandémie du VH/SIDA, est une question d’ordre mondiale et l’entreprise HYSACAM, ne pouvait être en marche de cette préoccupation, voilà pourquoi elle a organisée une semaine d’activité autour de cette célébration. Il est donc question d’avoir le statut sérologique des employés, et sa c’est une obligation régalienne de l’entreprise qui doit se préoccuper de la santé de son personnel, afin d’avoir une idée clair sur la disponibilité de ce personnel. Le point d’orgue étant le quatre Décembre prochain, avec la remise de préservatif et le reporting des résultats afin d’établir des statistique.

Quel sort l’entreprise réserve telle à ceux des employés qui seraient testés positif, rupture de contrat ?

Non pas du tout, au contraire la prise en charge totale et gratuite. L’entreprise ne peut pas rejeter un employé parce qu’il est malade. Au contraire nous l’accompagnons, l’encadrons parce que ce n’est pas un crime d’être zéro positif. Vous avez certainement remarqué que nous avons une infirmerie assez fournie et une infirmière compétente aguerrie à la tâche, donc le suivi est assuré.

Quels sont les autres activités qui meublent le social de l’entreprise ici à Kribi ?

Il faut dire qu’en plus nous avons des semaines de causeries avec le personnel à travers lesquelles nous leur sensibilisons. En outre des activités sportives sont organisées, d’ailleurs nous sortons tout juste du tournoi de football du chef d’agence qui s’est joué de Juin et Novembre, il est question à travers ces activités d’être proche du personnel et les motiver.

Et avec la clientèle ?

Avec notre aimable clientèle et le public, la stratégie ici est beaucoup plus axée sur la communication, à travers la sensibilisation sur l’insalubrité et comment préserver l’environnement sain. Nous avons des banderoles, des petits messages à travers les artères de la ville pour indiquer aux populations où déposer leurs ordures. Nous faisons des spots publicitaires, à travers les médias, et c’est l’occasion pour moi de saluer votre engagement en tant que journaliste sur la question.

C’est quoi donc votre mot de fin ?

D’abord vous remercier d’être venu pour faire savoir au public de la ville et du monde qui vous lit sur la toile, les activités que nous menons, notamment sur la célébration de la semaine de lutte contre le VIH/SIDA au sein de notre agence. Enfin je recommande vivement aux employés et à tous les hommes avec grand H ? de se faire dépister afin de savoir son statut sérologique, c’est très important pour nous, nos familles et notre environnement, il n’y a pas de honte à faire cela.

Voilà donc qui vient marquer cette autre célébration au sein de l’entreprise citoyenne HYSACAM agence de KRIBI.