Lutte contre les rongeurs : quels enjeux sur la santé humaine ?
Le rat a bien souvent été décrit comme le grand ennemi de l’Homme, surtout dans les villes. Mais pourquoi donc ?
En plus de représenter un coût important pour la société, il se trouve que ce dernier est aussi une nuisance pour l’homme et les animaux domestiques, selon l’avis de nombreux chercheurs.
Le rat pullule, détruit les câbles électriques, dégrade les infrastructures, et contamine les aliments, … Et ajoutons à cette liste gratifiante qu’il est le vecteur potentiel de nombreuses maladies et parasites. Prenons le cas d’une femme en Arizona qui est décédée trois mois après avoir contracté un virus nommé hantavirus, qui affecte les rongeurs. Cette rare maladie respiratoire sévère et parfois fatale se transmet via un contact avec un rongeur affecté. Pourtant, la victime ne semblait pas en avoir fréquenté, il devait certainement en avoir autour de sa zone d’habitation.
Dans la capitale française, la municipalité de Paris a même mis en œuvre un plan à long terme afin de limiter la prolifération des rats, à défaut de pouvoir entièrement les éradiquer, avec comme objectifs de minimiser les risques et de protéger la biodiversité. Or, les rats sont de plus en plus résistants aux raticides…
Les dangers sur la santé humaine de la lutte contre les rongeurs
C’est un fait établi, nous l’avons entendu maintes et maintes fois, les rats sont de plus en plus résistants aux raticides. Mais ce n’est pas tout. Vient le tour des souris. Une nouvelle souris, issue d’un croisement génétique d’une souris commune avec une souris à queue courte, a été découverte dans le sud de la France, et semble être immunisée face aux souricides à base d’anticoagulants.
Le bromadiolone, un poison mortel pour les rapaces. Conçu à la base pour éradiquer les rats des champs, empoisonne les rapaces et a déjà fait ses ravages en Auvergne. En effet, 22 cadavres de rapaces ont été retrouvés sur des parcelles traitées à la bromadiolone, comprenant 14 milans royaux et 8 buses variables, deux espèces pourtant protégées par la loi. Et les rapaces ne sont pas les seules victimes, malheureusement. Les hermines, les renards, les oiseaux granivores, les sangliers, les chevreuils, les lièvres et tant d’autres espèces perdent la vie chaque jour.
Par conséquent, les associations de protection de la nature s’agitent et demandent l’arrêt immédiat de l’utilisation de ce poison anticoagulant qui fait mourir par hémorragie interne les organismes qui en absorbent une dose létale.
Et pourtant, des techniques alternatives à la lutte chimique existent… Quelles sont-elles ? Piégeage de rongeurs, ou encore l’application d’une politique favorisant le retour aux haies et aux boqueteaux. Les solutions sont multiples !
Les anticoagulants, ces appâts chimiques, sont un véritable danger, autant pour les animaux que pour l’Homme. Utilisés pour lutter contre les rongeurs, ils intoxiquent toute la chaine alimentaire (oiseaux, chats, chiens, …). Un risque persistant même lorsque le sujet est déjà mort lors de sa consommation.
L'innovation au service de cette lutte
Aujourd’hui, avec l’évolution des exigences en termes de suivi de la qualité et d’hygiène publique, il n’est plus possible de lutter contre les rongeurs en plaçant uniquement des appâts chimiques dans les zones à protéger. Désormais, nous pouvons nous appuyer sur des techniques reconnues qui nous permettent de nous rapprocher le plus possible du zéro-rongeur dans les zones sensibles en utilisant un ensemble de solutions alternatives non impactantes sur l’environnement.
Les ultrasons et les ondes sismiques. Ce sont des systèmes émettant des ondes moyennes et basses fréquences destinées à perturber le système nerveux et les facultés de communication des nuisibles. Après 2 à 3 semaines de fonctionnement, les rongeurs quittent les lieux devenus inhospitaliers. Rien de plus naturel ! De plus, c’est d’une totale innocuité pour la santé de l’homme et des animaux …
La détection et le monitoring. Demain, toute opération de lutte contre les rongeurs devra débuter par une phase de détection et de mapping de l’activité des rongeurs, afin d’avoir une idée précise et factuelle du cheminement de ces derniers. Ce sera un formidable outil d’aide à la décision pour mettre en place les mesures adaptées et non systématiques.
La lutte prophylactique. Il s’agit de la mise en place de techniques de colmatage infranchissables par les rongeurs à l’aide de Mastics et panneaux spéciaux contenant du calcin de verre. Cela peut également être de la limaille de fer, à vous de choisir !
Conclusion : L'enjeu est de choisir la bonne technologie en fonction de sa situation
A chaque problème sa solution, à chaque situation, son protocole et ses technologies adaptées.
Lutte prophylactique ou monitoring ? A vous de choisir. L’essentiel est le résultat, qui sera une dératisation complète de la zone concernée.