MA VISION POLITIQUE DU CONGO-KINSHASA POUR UN CHANGEMENT DURABLE

1. Motivation
Mon père me disait sans cesse tu mettras tes connaissances intellectuelles au service de toute la nation congolaise. Pour cela je garde encore une pensée pieuse pour ses efforts consentis pour me faire étudier afin que je devienne utile pour mon pays. Né et grandi dans une famille chrétienne, j’avais subi une éducation chrétienne solide ou l’immoralité, l’impudicité, le mensonge, la corruption, la fraude étaient combattus.
Nous avons vu de nos propres yeux l’injustice qui a régnée au Congo Démocratique et la façon dont le pays s’est engagé dans un bout de tunnel très sombre. Non partisan de la violence, de coup d’état, des conflits armés, de la rébellion, de l’immoralité, de l’impudicité, de la corruption, de la fraude j’utilise toujours des voies pacifiques pour donner ma modeste contribution à la reconstruction de notre pays qui vit un moment dur de son histoire. Une histoire marquée par une guerre infinie qui a tuée plus de dix millions de nos compatriotes. Que leurs âmes reposent en paix et entant que fils du Congo je lèverai toujours ma voix par la poésie pour dénoncer l’injustice de la communauté internationale face à ce génocide dont personne en parle. C’est l’une de raisons qui m’avait poussée à rédiger en 2008 une lettre ouverte a plus de 600 Politiciens Britanniques, membres du Parlement pour condamner l’attitude de la Grande Bretagne face a la guerre du Congo. Le Congo sera libre et prospère le jour qu’un fils de ce pays issu d’une famille modeste sera à la commande suprême. Le peuple congolais a longtemps souffert et il faut coûte que coûte le libérer totalement de cette emprise, de la domination, de la misère et de la pauvreté.
C’est la raison pour laquelle je me sers aujourd’hui de mon stylo pour défendre les opprimés congolais. Prolétaires Congolais, unissons nous si réellement nous voulons un changement en République Démocratique du Congo. Le Congo, c’est le pays a nous tous sans distinction de tribu, de race ou de sexe. Nous avons tous le même droit.
Pour cette raison, l’heure de la politique fiction est révolue. Libérons-nous de la coterie tribale et choisissons les hommes selon leur moralité et compétences intellectuelles. L’homme congolais a perdu toute sa dignité à cause du système fantôme instauré au pays depuis l’indépendance. Devant une incertitude de faire face aux nouvelles réalités de la vie, les congolais préfèrent quitter le pays pour une aventure à l’étranger au prix des sacrifices et d’humiliation. Se présenter comme congolais actuellement au monde est devenu objet de moquerie à cause de la dégradation totale de la vie sociale dans notre pays.
2. Les attentes du Peuple Congolais
Ce que le peuple congolais attend de la classe politique congolaise, c’est une pause, un temps de réflexion, une proposition de reformes articulées, clairvoyante. Nous voulons au Congo, une gestion consciente et volontaire tendue vers une société plus égalitaire. Cela s’explique par la répartition des richesses, sur sa conception de la croissance, sur le bonheur des peuples. L’aspiration démocratique ne peut être cantonnée au domaine politique, elle doit s’étendre au social pour faire prévaloir la justice, les droits de l’homme, la suprématie de l’intérêt du grand nombre sur celui de la minorité, la liberté n’est vraiment respectée que si les reformes économiques et sociales sont éditées par la loi. Le grand changement au Congo. C’est d’abord une grande mutation humaine et psychologique. La République Démocratique du Congo doit avoir un projet politique ordonné, appuyé sur des convictions profondes. Il faut pour cela que l’homme politique soit toujours au service de la cause que personne ne défend, celle de l’intérêt général. Il doit dire la vérité. C’est son premier devoir. Le peuple congolais doit détester l’imposture, le mensonge et la démagogie.
3. Le Moral
Le redressement congolais tant attendu dans la politique, l’industrie, l’agriculture, le social et la reconstruction doivent se réaliser avec plus d’équité, plus de vigueur, plus de logique et en fonction d’un avenir volontairement choisi. Le moral, et c’est peut être le plus important. Le moral tout entier de la nation congolaise aurait été assaini. Au lieu du triomphe de la fraude, de la corruption, de la spéculation, du marche noir, de l’immoralité, de l’impudicité, de la magie, de la framasonerie, du trafic d’influence et du système d’article 15, on aurait vu que le travail était payant. A cause du mauvais départ, ceux qui ont peiné le plus ont été privés le plus. Ceux qui ont triché, ont été récompensés. Toute une génération a été élevée comme ca. Au lieu d’éprouver, comme une faiblesse générale pour les débrouillards, le pays se serait dressé contre eux. Nous aurions eu moins de spéculations, de fraudes fiscales, moins d’inflation. Et aussi évidemment pour les catégories privilégiées moins de satisfactions. Les masses du pays n’auraient pas eu le sentiment qu’elles étaient les seules désavantagées.
La moralité publique en République Démocratique du Congo a été réduite pendant plus de 55 ans et il faut à tout prix la refaire. Les responsables politiques tribalistes ne voulant travailler qu’avec les siens. Les Postes stratégiques du pays confiés à ceux qui ne méritent pas et ne possédant pas des aptitudes intellectuelles recommandées. Ou va le Congo au juste. La corruption, l’immoralité, l’impudicité, la fraude, le marché noir, le détournement partout. Quel est le rôle de l’état pour mettre fin à tout cela. L’état existe réellement ou pas. ? Francis Fukuyama n’a-t-il pas raison de dire que l’état dans les pays africains est inexistant ? Quel est le rôle de nos dirigeants ? Le chef ne doit pas être un spectateur mais un concepteur au lieu d’attendre que tout soit fait par ses conseillers ?

A tous ces maux qui rongent la société congolaise aujourd’hui, nous croyons qu’il ya dès le départ le manque d’une volonté politique pour organiser les choses. Quand dans une équipe de football le capitaine est un homme dynamique et coriace avec beaucoup de stratégies, nous croyons que cette équipe sera toujours performante. Le contraire de cela, c’est le fiasco total.
La crise au Congo comme nous pouvons bien le remarquer, c’est d’abord l’homme. Pour cela ii faut renforcer le pouvoir judicaire et lui accorder son indépendance totale pour que ceux qui se disent intouchables se sentent mal à l’aise et prêts à être poursuivis par les hommes de droit pour un abus commis. La loi doit être au dessus de tous sans aucune exception. Le conseil de la Magistrature sera composé des Magistrats pas nommés mais votés par leurs collègues Magistrats pour plus d’efficacité. Quand un haut Magistrat est nommé par le pouvoir, généralement il ne peut pas exercer ses fonctions librement car il a des comptes à rendre à celui qui l’avait désigné.
4. Les Provinces actuelles
Les provinces nous le soutenons avec force ne doivent pas jouer qu’un rôle marginal et se contenter d’être des coopératives de départements. Les tenants du pouvoir au niveau central ont été toujours contre une large autonomie provinciale parce qu’ils sont contre la liberté et qu’ils veulent tout régir eux-mêmes. Personnellement, je suis contre la décentralisation bidon, évidemment contre cette loi récente qui crée des organes provinciaux fort peu démocratiques ; beaucoup de freins et moins de vapeur.
Nous voulons que le Gouvernement central de Kinshasa donne aux régions une véritable personnalité politique avec pouvoir de gérer leurs fonds. Si elles n’ont pas leurs ressources propres, elles ne sont pas autonomes. L’état congolais doit renoncer à une partie de ses propres recettes et permettre aux provinces et aux communes, aux établissements publics etc., d’ordonner et de percevoir à sa place des impôts nécessaires à l’accomplissement de leurs missions élargies. Le fardeau total du contribuable ne serait pas sensiblement modifié, les collectivités locales verraient augmenter leurs moyens et elles les repartiraient au mieux, sous le contrôle d’une opinion de toute proche. Dans mon esprit, l’état serait déchargé en même temps de certaines de ses attributions (c’est cela la décentralisation) et la perception de recettes qu’il se servait jusqu’ici pour le financer : plus de responsabilités à l’état et moins d’argent ; plus de responsabilités aux régions et plus d’argent.
Il est vrai que les provinces surtout les plus pauvres doivent d’autres ressources que les fiscales notamment de l’aménagement du territoire et de la solidarité nationale. Mais en dehors de cela, les provinces jouiront d’une réelle autonomie que si elles ont des rentrées financières. C'est-à-dire des rentrées d’impôts. Et cela doit relever d’une assemblée provinciale représentative, élue au suffrage universel. Pour cette raison nous proposons la création d’un conseil provincial Economique et Social. Le Conseil Economique et Social permettra aux Producteurs de toutes catégories, les syndicats, les Industriels, les Professions libérales, les agriculteurs, les Universités de disposer d’une tribune pour se faire entendre sur leurs affaires et leurs intérêts, se confronter et éclairer l’autre assemblée directement élue. D’une part, une assemblée politique, d’autre part une assemblée économique et sociale. L’état leur dira par exemple » Vous êtes chargées d’exécuter le plan en matière de santé ou de l’enseignement primaire. Il prévoit tels moyens de financement pendant 5 ans (autorisations d’emprunts, fiscalité, participation des villes et des communes) et elles vont s’exécuter.
5. La Vie Politique
Les guerres, les rebellions, les révoltes, le coup d’état, les conflits armes n’amèneront jamais la paix tant voulue et souhaitée par le peuple congolais. Seules les bonnes suggestions, les meilleures propositions, la coexistence et les résolutions pacifiques ramèneront la stabilité et la sérénité.
Le peuple congolais a longtemps souffert. Pour cela la paix et la sécurité durable demeurent des points culminants dans l’agenda du peuple congolais. La guerre a totalement paralysé notre territoire national et beaucoup de congolais en sont morts. Pour cette raison le gouvernement central de Kinshasa doit garantir au peuple congolais l’indépendance nationale et l’intégrité territoire et l’unité de la nation toute entière.
La répartition des pouvoirs doit être respectée avec des rôles précis entre les différents organes politiques. L’Exécutif doit être soumis à un contrôle réel et sévère du Conseil Législatif. Ce dernier doit jouer pleinement son rôle entant qu’organe du peuple. L’Exécutif aura comme mission d’exécuter les lois et de traduire dans les faits le programme gouvernemental, au législatif la mission de légiférer et de trancher les litiges en toute indépendance et impartialité. La restauration du pouvoir Judiciaire et celle du Magistrat demeure impérative. Elle a mon avis la condition sine qua non de l’effectivité du caractère démocratique. Le Conseil de la Magistrature doit être composé des membres non nommés par le Chef de l’Etat mais élus par leurs collègues pour plus d’indépendance.
L’Homme Politique Congolais doit savoir qu’en politique « Il doit à chaque instant et quel que soit son idéal pour l’avenir déterminer ce qui peut être fait, ce qu’il peut faire. Il doit agir non pas, certes en ignorant le long terme, mais en sachant au contraire qu’il est responsable dès aujourd’hui. S’il oublie le long terme, il improvisera au jour le jour et prendrait des décisions empiriques dont toute la nation payera le prix plus tard. C’est pourquoi il doit savoir ou il va. C’est pourquoi chacune de ses décisions doit aller dans le sens des mutations plus importantes auxquelles il est attaché. Seulement il sera chargé non de méditer sur l’avenir mais d’y travailler concrètement, jour âpres jour et il n’a pas le droit de renvoyer tout progrès au jour futur.
A l’heure qu’il est ce qu’il nous faut au Congo âpres trop de laxisme et de démagogie accepter une période de rigueur. Mais ce sera beaucoup plus dur si on perd encore plus de temps. Et puis cette rigueur doit porter sur ceux qui sont habitués jusqu’ici à se soucier de leurs propres intérêts. Dans toute la mesure du possible ce n’est pas à la masse de faire les frais des fautes passées. Actuellement nous payons le prix des politiques de facilite. Le moment est venu d’y mettre un terme dans un passe un peu serre.
Seul au Congo un gouvernement dont la volonté de justice ne peut être mise en doute, jouira la confiance populaire du peuple et aura le droit de demander la patience et le dévouement. La mission de chaque congolais, c’est d’œuvrer inlassablement pour aller plus vite pour qu’il y ait moins de temps perdu, de vies perdues, de bonheur perdus. Chacun de nous peut y contribuer pour sa part.
6. Le Social
Il y a nécessite pour que l’état congolais combattre et réduise les inégalités sociales. D’année en année loin d’aller vers une plus grande égalité, la distance entre les riches et les pauvres s’accentue. Il est important que le gouvernement congolais améliore le sort des plus mal payes(les Fonctionnaires, les Soldats, les Magistrats, les Médecins….). Les Fonctionnaires sont abandonnes et laisses a la merci de la nature. Cela ne se conçoit pas du tout. Les salaires des députés, des ministres et d’autres personnalités politiques doivent être réduits à 50%. Si réellement tous ces gens sont pour l’intérêt du peuple, ils accepteront ma proposition.
Les Politiciens vedettes doivent faire un choix entre la musique et la Politique. Il est inconcevable qu’un monsieur qui a des responsabilités politiques soit chanté comme une vedette. Cette pratique doit prendre fin. Les Politiciens peuvent faire recours aux musiciens pour citer leurs noms avec une exception particulière seulement pendant les campagnes électorales.
Les inégalités plus encore persistent à travers les générations qui doivent être soulignée. C’est le caractère le plus frappant de l’existence des classes. Les structures sociales tendent à se perpétuer de père en fils, à s’opposer à l’égalité des chances, a la mobilité. Les enfants qui appartiennent aux milieux aises bénéficient d’une avance au départ par rapport a ceux qui sont d’extraction modeste. Ce n’est pas d’ailleurs normal que cela continue. L’hérédité de privilège et des handicaps doit être abolie.
Les infrastructures routières, scolaires, académiques, hospitalières, laissées par les Belges sont complètement détruites et personne ne fournit aucun effort pour la réhabilitation. Ou va l’argent du trésor public et qui en bénéficie. Kinshasa la capitale de notre pays est la capitale la plus sale du monde.

A propos de l’auteur

Robert Kabemba Mangidi est né au Congo-Kinshasa. Marié, il est Diplômé d'Etat en Pédagogie Générale de l'Institut Pédagogique de Selembao, Licencié Agrégé en Histoire Politique de l’Université de Lubumbashi avec mention » grande distinction », Maitre en Sciences Politiques et Diplômé des Hautes Etudes Supérieures en Sociologie du Développement de l’Université de Wits en Afrique du Sud. Il est  présentement Consultant de l’enseignement Bilingue à la Mairie de Stockport  et  chercheur en criminologie et psychologie à l’Université de Bolton en Angleterre

Outre ces formations universitaires, il est certifié en Anglais de l’Université Rand Afrikaans –Afrique du Sud, de l’Université de Cambridge, du Collège Earling  Hammersmith de Londres et du Collège d’Oldham, Certifié en Investigation et Protection du collège de Salford, Diplômé en Microsoft Office -Afrique du Sud et Diplômé  en Management et Leadership stratégique de Brokers Training –UK.

Il fut membre de l’association sud –africaine des Enseignants et du Corps Sud-Africain des Investigateurs. Il a introduit son projet de thèse de Doctorat à l’Université d’Ottawa au Canada et ses recherches doctorales portent sur les partis politiques congolais. 

Robert Kabemba fut respectivement Enseignant à l’école Primaire Catholique Bawoyo de Bandal , au Lycée Catholique Bolingani de Kinshasa, Professeur Assistant au Département de Sociologie à l’Université de Wits en Afrique du Sud, Superviseur du recensement Sud -Africain en 2001, Manager des Relations Publiques à  Maple Mills Industries et Interprète à DA Language

Analyste Politique Indépendant, Robert Kabemba est Poète et a écrit plusieurs pièces théâtrales dont certaines ont été jouées par des acteurs professionnels au Contact théâtre Centre et à Exodus à Manchester. Il a été à plusieurs reprises l’invité de BBC 4, de SABC, de LAVDC et correspondent de Télé 24.

Poète Robert Kabemba a animé plusieurs conférences académiques : Université de Wits 2002-2003, Université de Manchester (2004, 2008), Manchester City Hall (2005), Université de Salford(2007).

En 1999, il était reçu à Kinshasa par Mr David Mbwakiem Vice-Ministre des affaires étrangères et coopérations internationales de l’époque avec qui il a eu à s’échanger sur la politique internationale.

En 2000, en sa qualité de chercheur à l’Université de Wits –Afrique du Sud, il a été désigné pour conduire une délégation des scientifiques Sud -Africains à Kinshasa afin de mener des études portant sur le projet de Telecom –South Africa en vue d’introduire le système des cartes électriques prépayées.

2001 ; Interview avec le journaliste Beninois Stan Toushu à Canal Afrique/RSA sur le dialogue inter congolais de libreville.

Début 2004 , Intervention de Poète Robert Kabemba  à  la conférence internationale des arts organisée par " The placeof war" à  l’université  de Manchester.

De 2004 à 2009, il a eu volontairement à  souscrire et a supporté financièrement Oxfam pour combattre la pauvreté au monde et un certificat de reconnaissance lui a été octroyé.

En 2009, Il avait conduit une délégation des hommes d’affaires Britanniques à Kinshasa, à  Bandundu et à Kikwit                         

Mai 2010,  Poète Robert Kabemba avait lancé officiellement une fondation  dénommée UDICAL à  Kinshasa

2011,  entretien avec le Vice-Gouverneur de Bandundu

En Juillet 2011 au Lycée Shaumba à Kinshasa lors du Congrès de l’Ecidé, il avait demandé haut et fort au peuple congolais de se débarrasser de Joseph Kabila. Interviewé par Eliezer Tambwe,  en Novembre 2011, il avait critiqué sévèrement à Kinshasa  le pouvoir de Joseph Kabila sur RLTV et avait condamné  l’assassinat d’Armand Tungulu et de Floribert Chebeya.

Auteur de plusieurs lettres ouvertes adressées aux leaders politiques du monde tels que Tony Blair, George Bush, David Cameron, Louis Michel, Condoleaza Rice, John Kuffour, Barrack Obama, Zuma,  Robert Kabemba est déterminé à continuer sa lutte jusqu’ à l’instauration d’un Etat de droit au Congo-Kinshasa.

Membre du Parti Ecidé , premier Parti Politique de sa vie dont il ne cesse de recommander aux amis d’adhérer. Il fut Candidat à la Députation Nationale pour le compte de son Parti Ecidé aux élections chaotiques de Novembre 2011.

Un livre de Poète Robert Kabemba sur la politique africaine est en préparation.

 

NB : SAVOIR CHOISIR ET MIEUX CHOISIR, C’EST CHOISIR ECIDE CHER A MARTIN FAYULU CAR NOUS DÉFENDONS DES VALEURS RÉPUBLICAINES.

Identifiez-vous pour afficher ou ajouter un commentaire

Autres pages consultées

Explorer les sujets