Magie … à la rencontre du coaching !

Quelque chose, mais quoi ? je ne sais jamais par avance ce que je vais trouver quand je commence un coaching. C’est même précisément ce que je viens y trouver : un processus lent au terme duquel, je serai moi même surprise. 

Il y a quelque chose d’éminemment réjouissant à se retrouver devant un client dont je ne sais rien et avec qui il se passera quelque chose, sans qu’il ne soit possible de savoir encore ni quand, ni comment, ni quoi.

Le coaching est donc d’abord une liberté, comme celle d'un enfant avec son innocence. C’est également un espace choisi, un cadre sécurisant, qui est avant tout un champ d’expérimentation dans lequel le coach peux faire jouer les mots, les dessins, les symboles et établir entre eux un dialogue, une rencontre. Ce besoin de créer un moment libre, d’ouvrir les champs du possible.

J’écoute, je laisse parler mon coeur sans être dans le jugement. Une écoute active, flottante, la demande se joue dans l’instant, parfois incompréhensible et qui accouche lentement d’un feedback positif. Si le réel demeure mystérieux, la démarche, elle, est parfaitement rythmée.

J’aime aller explorer comme en peinture ses transparences, sa brillance, son opacité, choisir de faire disparaitre telle couleur ou de résister à l’effacement.

La métaphore préexiste souvent au vrai besoin. La faire émerger, se révéler, elle s’accroche, elle survit. Passer de l’intention à l’attention à ce qui se joue en moi et en l’autre, le regard subjectif ouvre de nouvelles pistes et permet au coaché d’apporter lui même ses pistes à explorer.

Ainsi survient la magie du coaching comme un tour de main. Un dévoilement, une bascule du cadre. Au mieux puis-je choisir quand s’arrête la lente évolution de la matière déposée qui se transforme en plan d’actions. La clôture sera féconde.

La quintessence du coaching aura permis au client de dévoiler ses propres craintes, vulnérabilités, de faire émerger ses ressources, ses envies, les tester comme un apprentissage vers l’autonomie … la posture de coach crée un miroir relationnel qui donne du sens.

Comme la peinture, les dunes de sable sans en connaitre la fin …. d’où suis je partie, où vais-je !

Ma devise de coach empruntée au poète Pindare « Deviens ce que tu es ».   Isabelle