Mais que se passe-t-il au mois de juin ?
Outre la chaleur qui est un facteur irritant, tout le monde sent qu’au mois de juin il y a un stress supplémentaire. D’ailleurs c’est un moment de l’année où les services de socio-psychiatries sont très sollicités comme en décembre, avant Noël.
Cela est dû à plusieurs facteurs, déjà la fatigue et l’excitation de la fin de l’année scolaire chez les enfants les rend plus exigeants, ensuite une forme de bilan des choses réalisées durant l’année scolaire qui passe vite, les examens des plus grands et leurs enjeux de réussite. Egalement les multiples manifestations de fin d’année qui sont gaies mais qui alourdissent les emplois du temps. Tout cela nous le savons plus ou moins mais il est bon de le répéter.
Pour les dirigeants, hommes ou femmes, s’ajoutent les attentes du conjoint qui a passablement assumé durant l’année et qui désire le changement de rythme pour être secondé dans les tâches inhérentes à la famille. Cette demande peut être ressentie comme une pression, notamment pour les personnes pour lesquelles le travail a une grande place.
Passer d’une hyperactivité professionnelle a un temps exclusivement dévolu à la vie familiale peut s’accompagner d’une décompression.
Il est important avant de se retrouver tout déprimé sur une plage, de réaliser que ce temps « volé » à son travail peut être aussi un temps de réflexion, de prise de recul et que ces moments passés en famille sont un investissement pour que les choses se déroulent bien le reste de l’année. Effectivement, les enfants grandissent vite et les voir toute la journée en étant disponible n’est pas fréquent. Profitez de ces moments pour retendre les liens, ce qui vos facilitera la tâche le reste de l’année.