Management agile

Après le management participatif, management par objectif,… le management agile !

L'agilité est partout dans les médias et se décline dans nombre de formations.

Une mode de plus ? A coup sûr, toute nouveauté suscite un attrait momentané avant de prendre sa juste place. Mais chaque nouveau concept en management vient enrichir notre boîte à outil.

Quels sont les apports du management agile ?

L'agilité est née de la conduite de projets informatiques ; elle part du constat que nombre de projets échouent du fait notamment d'une segmentation rigide des étapes et d'un cloisonnement des acteurs.

Que prétend apporter l'agilité ?

Elle valorise la réactivité plutôt que la planification, l'interaction entre les personnes plutôt que le suivi des procédures, la collaboration avec le client ou bénéficiaire plutôt qu'une relation figée par le contrat et enfin un produit à forte valeur ajoutée plutôt qu'une machine de guerre à 80 % inutilisée, parce qu'inadaptée.

Né officiellement en 2001 avec la publication du manifeste Agile, aujourd'hui le concept d'agilité se répand dans les pratiques de conduite du changement et, plus largement, dans le management.

Si l'agilité a ses critiques, inévitables, elle montre, en période d'incertitudes, tout son intérêt et notamment, face à l’improbable !

Comment définir le management agile ?

Comme une pratique qui valorise les interactions à la recherche de valeur ajoutée systématique, qui réduit tout ce qui alourdit et n'est pas fondamentalement utile : abus du reporting, des réunions, des procédures.

Ainsi, être un manager agile, c'est stimuler la réactivité des équipes, leur capacité à coopérer et leur capacité à innover au quotidien pour trouver les solutions aux problèmes réels qui se posent.

Et la pratique reste à inventer.

©Manager Formation - Franck Flaesch