Maxime Casamayou : un champion de parapente chez Naldeo !

Maxime Casamayou : un champion de parapente chez Naldeo !

Rendez-vous aujourd’hui avec un collaborateur qui, outre sa maîtrise du traitement des données, est également expert dans une discipline sportive atypique.

Naldeo : Bonjour Maxime, peux-tu te présenter brièvement et nous parler de ton sport : le parapente acrobatique ?

MC : Je m’appelle Maxime Casamayou et je suis data scientist chez Naldeo. Mon histoire avec le parapente remonte à loin : mon père en faisait avant ma naissance. Tout petit, je l’accompagnais et cela m’émerveillait... Puis nous sommes partis vivre à l’étranger et j’ai dû mettre mes élans de côté, car cette discipline ne se pratique pas partout. De retour en France dans les Alpes, j’ai commencé le parapente à 17 ans et je continue avec passion depuis 12 ans.

Concrètement, il existe plusieurs catégories de compétitions dans le parapente, comme le vol de distance (aller le plus loin possible) ou la course au but (réaliser un parcours défini par avance). Dans celle que je pratique, le parapente acrobatique, plusieurs critères sont évalués comme la réussite des figures, leur enchaînement et la précision de l’atterrissage qui s’effectue sur un radeau – avec bonus si on réussite un posé 360, c.-à-d. en faisant toucher la voile dans l’eau avant d’atterrir !

Naldeo : Quel a été ton programme de l’été ?

MC : Plusieurs compétitions : en Italie, en Suisse, en France… Et deux en Turquie qui constituaient des étapes officielles de la coupe du monde. Ces championnats mondiaux n’ont lieu que tous les quatre ans. Du 6 au 15 septembre, la France a présenté une équipe de 3 pilotes dont je faisais partie. Il y avait également Théo de Blic, un des deux meilleurs mondiaux. Nous avons mis en place une stratégie d’équipe en relais, alternant prise de risques et runs plus sûrs. Mon objectif était de prendre des risques sur certains runs afin de marquer des points pour l’équipe. 

J’espérais arriver a minima dans le top 8. Objectif atteint, car j’ai fini à la 5ème place en individuel et 1er avec l'équipe de France en équipe !

Naldeo : Comment te prépares-tu à une compétition ?

MC : C’est un sport très répétitif dans lequel il faut beaucoup pratiquer ses runs. Je répète d’abord les figures une par une. Puis quelques semaines / mois avant, je travaille l’ensemble afin qu’elles s’enchaînent bien. Je crée mes runs tout seul mais le coach de l’équipe de France nous donne des retours. Et le jour J, dans la réalité de la compétition, il faut s’adapter en fonction de la météo et des vents…

Naldeo : Quelles sont les qualités personnelles d’un parapentiste ?

MC : La persévérance et la patience. Il faut beaucoup répéter, on a des périodes bonnes et d’autres moins bonnes. Lorsqu’on apprend une nouvelle figure, on arrive généralement à la faire assez vite. Puis on traverse un creux où l’on n’y arrive plus… Et c’est là qu’il faut rester positif, parce que ce creux peut durer longtemps. De même, ce n’est pas un sport que l’on peut pratiquer n’importe quand : il faut qu’il y ait les bonnes conditions climatiques. En hiver, un run dure entre 30 secondes et 1 minute, mais demande beaucoup de temps de préparation pour plier la voile, faire du stop ou prendre le bus…

J’ai la chance que Naldeo me soutienne : je peux poser des congés sans solde et pratiquer le télétravail. Cela me permet de maintenir un niveau proche des professionnels. Comme je ne peux pas m’entraîner tout le temps, j’essaie lorsque c’est le cas d’être focus à 100% pour être efficace et en profiter au maximum. Je filme également mes runs avec une GoPro et avant les compétitions, je les visualise dans ma tête.

Enfin, je m’entraîne beaucoup physiquement, en pratiquant notamment l’escalade. Si le parapente n’est pas trop physique en tant que tel, une bonne condition générale aide à rester en l’air. Et tenir des entraînements longs demande beaucoup de concentration.

Naldeo : Comment ton expérience de sportif influence-t-elle ton travail ?

MC : J’essaie d’être efficace dans les deux. Cela m’équilibre, me donne du recul et m’aide à positiver : il y a toujours quelque chose qui va me permettre d’aller de l’avant. Parfois, je résous un problème de code pendant que je pratique du sport ! Cela m’apporte également de l’organisation, indispensable en sport de haut niveau. Tout comme la recherche de performance qui déteint sur mon travail. Et savoir qu’un échec ne veut pas dire que tout est fini.

Naldeo : Un conseil pour quelqu’un qui voudrait se mettre au parapente acrobatique ?

MC : Y aller étape par étape. Cela permet de progresser efficacement et en sécurité. Lorsqu’on observe les autres, on a souvent envie d’aller vers les figures les plus techniques mais prendre son temps est essentiel. Voler dans des endroits adaptés, prendre de la hauteur…

Une jolie conclusion, qui vaut pour la vie en général.

Merci Maxime !

Delphine DEMARE

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3 mois

Bravo Maxime, très belle performance !

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