Mes OUI à moi 1/2 : dans ma jeunesse.

Je vais vous révéler comment, moi, j’obtiens un « OUI », car les « OUI » qui ont agrémenté ma vie, tant professionnelle que personnelle, ont une histoire et résultent d’une méthode profondément ancrée dans mon esprit de commercial.

Récemment, après avoir lu un post de @Ghislaine KOENIG, j’ai commandé le livre de @Guillermo Di BISOTTO intitulé : LE POUVOIR de faire dire « OUI ».

Reçu mercredi 10 mars, j’ai dévoré ce livre qui fait écho en moi.

JE VOUS LE RECOMMANDE VIVEMENT QUE VOUS SOYEZ « VENDEUR » OU NON. OBTENIR UN OUI C’EST TOUJOURS PLUS GRATIFIANT QU’UN NON 😉.

LE POUVOIR de faire dire "OUI"

Je vous laisse découvrir son contenu, ET vous faire votre propre appréciation.

OUI, je vais vous expliquer pourquoi ce livre fait écho en moi.

Il me renvoie en effet à mon vécu.

Mon adhésion à la @MAISON DES CADRES DU LOIRET (MDC45), une fabuleuse et magnifique association, m’a permis de comprendre la majorité du vocabulaire employé par l’auteur.

En effet, sans la richesse des ateliers proposés par des animateurs exceptionnels, j’aurais dû consulter Google (mon ami 😉) plus souvent pour apprendre certains termes et mots employés. Les explications y sont claires, précises et enrichissantes.

Guillermo explique dès le début (page 40) que la vente peut être considérée comme une « montée de température » et que « l’objectif de l’entretien est d’atteindre l’altitude du Oui ».

C’est captivant, dès le départ, je croque ce livre en 5 jours et depuis lundi 15 mars, j’analyse ma vie avec ce « OUI ». Je remercie d’ailleurs Guillermo d’avoir inclus un glossaire d’objections à la fin de son livre. C’est lui qui me chatouille l’esprit, tel mon avatar.

L’idée de se créer un avatar m’est venue lors d’un atelier de la MDC45 que j’ai coanimé fin 2020 : Marketing de Soi.

« Bâtisseur de liens », tel est mon avatar.

Guillermo Di BISOTTO définit l’avatar comme une personne qui vous accompagne lors des entretiens afin de limiter votre égo.

Ainsi, déchargé de votre égo, vous comprendrez mieux le point de vue de la personne en face de vous, qu’elle soit acheteuse ou non. C’est valable pour toute personne et dans n’importe quelle circonstance.

Ce principe, je cherche à l’appliquer depuis ma tendre enfance, et des OUI, j’en ai obtenu quelques-uns.

Dans ma jeunesse :

·      J’ai 12 ans, au Collège Jeanne d’Arc d’Orléans. Des élèves vendaient des croissants et pains au chocolat à la récréation. Je ne pouvais pas en acheter, car je n'avais pas d'argent de poche. Cependant, j’avais envie d'en manger comme tous mes camarades. Alors, comment faire ? J’ai osé en parler à ces élèves. Et une solution a été trouvée : si je vendais les viennoiseries aux récrés, je pourrais en bénéficier d’une gratuitement. J’ai obtenu un OUI, tu peux vendre. Ce premier contact avec la vente ne me quittera plus.

·      J’ai 16 ans, en internat au Lycée Jean-Pierre Timbaud de Brétigny-Sur-Orge. Je suis Président des élèves et les repas à la cantine ne sont pas alléchants. Je découvre que les menus sont similaires tous les 15 jours. Effectivement, pour simplifier les achats, le Recteur et le Chef avaient établi deux menus : semaine A et semaine B. J’organise un sondage auprès des 400 internes pour identifier leurs goûts et souhaits de repas. En parallèle je consulte des fournisseurs grossistes (Pomona et Auchan) pour obtenir les prix des aliments afin de préparer la négociation à venir.

Rendez-vous est pris chez le Proviseur pour négocier des repas convenables et goûteux. Je vous passe tous les détails de l’entretien.

Accompagné par 2 amis (Denis et Pierre), face au Proviseur, au Recteur et au Chef, nous avons d’abord écouté leurs arguments sur leur gestion des menus, à savoir l’importance de respecter le budget et de varier les repas. Nous étions préparés, et avec l’apport de listes de prix fournis par Pomona et Auchan, la proposition de la création d’une équipe d’étudiants dédiée à la confection des futurs menus en accord avec le Chef, nous avons obtenu satisfaction. OUI, c’est d’accord nous allons mettre un terme aux menus semaine A et semaine B et nous collaborerons dorénavant au bien-être de tous les étudiants. 

Quelle satisfaction, ma première négociation était réussie et j’ai obtenu le MERCI de tous les internes.

·      J’ai 19 ans, et j’atterris à Toronto, chez mon Oncle José et ma Tante Anna.

Je précise que je suis d’origine portugaise et mon père n’a jamais voulu que l’on parle portugais à la maison pour une « soi-disant » meilleure intégration !

J’ai étudié anglais 1re langue, mais je ne suis pas si bon, moyenne 9 !

De septembre 1986 à Noël 86, je comprends très mal mon Oncle et ma Tante, qui eux parlent uniquement le portugais et mon cousin et mes cousines parlent eux en anglais.

Suis-je perdu ? OUI et NON. OUI, car ces conversations « anglo-portugaises » sont un capharnaüm pour moi. NON, car j’apprends vite et j’écoute énormément.

Est-ce que j’ai le choix ? OUI et NON. OUI, je peux rester et apprendre. NON, je peux rentrer en France.

Noël 1986, ma seconde famille rigole de mes phrases et de mon vocabulaire maladroitement employé. Pâques 1987, c’est à mon tour de leur faire des blagues et de rire un peu d’eux.

Ma Tante m’a enseigné cet adage : « Quand tu veux demander quelque chose à quelqu’un, pense que le NON est déjà dans ta poche, et que si c’est le OUI que tu obtiens, alors tu auras gagné ».

C’est encore aujourd’hui gravé dans ma mémoire et cette phrase m’accompagne tous les jours. MERCI Tante Anna.

Tonton José ne regardait pas la télé, c’était lui la télé. Je m’explique.

Grand passionné de sa lagune d’Aveiro au Portugal, chez lui à Toronto, tous les soirs j’avais le privilège d’écouter une histoire personnelle de sa vie de batelier de cette lagune. ET tous les soirs, l’histoire était différente avec des détails plus croustillants les uns des autres. J’ai alors compris à 20 ans qu’il fallait que je cultive mon cerveau pour enregistrer tous les détails de ma vie. Aujourd’hui je suis bilingue en anglais et portugais. 

Merci Guillermo Di BISOTTO, avec votre livre : Le pouvoir de faire dire « OUI » , vous m’avez enseigné des techniques supplémentaires pour qu’à l’avenir j’obtienne encore plus de OUI.

Avec ses 54 outils d’influence présentés, vous pourrez répondre aux questions qu’il vous pose à la fin de son bouquin.

Foncez et procurez-vous ce livre, il va changer votre regard des objections :

 Je conclurai cet article 1/2, avec cette citation que j’ai découvert :

 « Développez de l’intérêt dans la vie comme vous la voyez : dans les gens, les choses, la littérature, la musique… le monde est si riche, simplement vibrant de trésors riches, d’âmes nobles et de gens intéressants. Oubliez-vous ». (Henri MILLER) 

La suite 2/2, semaine prochaine, pour vous dévoiler d’autres OUI obtenus en début de carrière.

Contactez-moi pour en savoir plus sur mon savoir-faire et mes compétences professionnelles ET surtout mon savoir être.

Tony FONSECA

06 15 39 23 78

tony23.fonseca@gmail.com