Mesurez les coûts cachés c'est bien, faire en sorte de les diminuer c'est mieux!!
Pour augmenter sa rentabilité, le dirigeant de TPE/PME dispose de plusieurs leviers peu souvent perçus à leur juste valeur : la réduction des coûts, visibles ou cachés.
Un rapide diagnostic permet de les évaluer pour inciter et accompagner les dirigeants de PME à les réduire rapidement.
En balayant et en analysant les comptes de charge et frais généraux, les coûts visibles peuvent être rapidement diminués s’ils ne correspondent pas aux ratios de gestion habituels. Il faut savoir que ces coûts annexes, dont les achats hors-production ou hors-métier représentent en moyenne 10 à 15 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. Lors d’un récent sondage auprès de 500 dirigeants de PME, un chiffre caractéristique : 46 % des dirigeants interrogés ignorent le pourcentage que représentent ces coûts dans leur PME. Or, plus de 50 % des commandes passées dans une PME sont des achats hors-production : des frais généraux comme les fournitures de bureau, la mutuelle santé, les assurances, la téléphonie… mais également des achats périphériques de production comme l’intérim, la location de matériel, les contrôles réglementaires, les fournitures industrielles. Ces coûts sont souvent minimisés et considérés comme une fatalité. Par manque de temps ou de personnes qualifiées, le dirigeant ne dispose que d’un levier d’action très limité pour réduire ce type de frais.
Nul besoin de recourir à un « cost killer » dans les TPE/PME, une analyse ligne à ligne est suffisante, à condition qu’elle soit effectuée très régulièrement à minima une fois par an et cela permet de contrôler les dérives éventuelles.
S’agissant des coûts cachés c’est un peu plus compliqué car ils n’apparaissent pas dans le système comptable. Ils sont très souvent fondus dans le coût des produits et des activités. Même s’ils n’ont pas d’existence dans le système d’information de l’entreprise, ils peuvent mettre en difficultés sa performance et même son existence. La plupart du temps, les coûts cachés proviennent d’un dysfonctionnement humain, lié à l’organisation, au management, ou tout simplement à la nature humaine : l’absentéisme, le turn-over, l’arrêt de travail, la diminution de la performance et de la qualité… Ces dysfonctionnements sont rarement mesurés, par manque de temps ou de moyens. Or, les comparatifs réalisés par de nombreux acteurs montrent que les estimations des coûts cachés sont souvent beaucoup plus élevées que les évaluations établies par les dirigeants eux-mêmes.
Nous allons nous focaliser sur le cas de l’arrêt de travail qui montre bien la complexité de l’évaluation financière de ce coût à demi caché mais il en existe d’autres.
A noter que le taux d’absentéisme, en 4 ans, n’a cessé d’augmenter, et que le pourcentage de salariés ayant posé au moins un arrêt a augmenté de 8%, et que la durée moyenne annuelle des arrêts est passé de 46,7 à 50,3 jours.
Mesurer le coût d’un arrêt de travail c’est déjà prendre conscience du coût pour son entreprsie.
Pour arriver à chiffrer combien coûte l’absentéisme d’un salarié, calculons d’abord le ratio suivant : nombre de jours d’absence/coût du salaire journalier. Un calcul élémentaire mais qui donne une mesure basse du coût puisqu’il exclut l’ensemble des coûts indirects tels que la perte de productivité ou le remplacement temporaire.
Et maintenant que faire pour contrer les facteurs de l’absentéisme ?
61 % des DRH observent que les 3 principaux facteurs d’absentéisme sont la démotivation des salariés (25 %), la faible implication dans le travail (22 %) et le faible sentiment d’appartenance à l’organisation (13 %). Heureusement, il existe des solutions efficaces pour valoriser le capital humain des PME et créer une dynamique positive au sein des équipes.
Le dirigeant peut choisir de mettre en place des rituels managériaux, des formations, qui vont impliquer les salariés dans le cadre de projets d’évolution professionnelle.
Ces actions (liste non exhaustive) visent à améliorer la motivation pour mieux servir la mobilisation et la volonté de faire avancer l’entreprise. Elles ont, forcément un impact direct sur l’absentéisme, l’appartenance à l’entreprise et sa rentabilité, c’est du bas de page !!
Manager en stratégie de financements pour les startups et PME innovantes.
4 ansTrès bon article 🎯Pascal Touchet ! Faire la chasse au gaspi en mettant des indicateurs en place (Ex Taux d’absentéistes). Plus que le résultat, l’analyse de ce taux permet de « chiffrer » la qualité du management et en conséquence de s’interroger si les fondamentaux de l’entreprise ( ou le sens de l’entreprise) sont bien compris par tous.
Chefs d'entreprise : devenez prospères. Pilotez votre rentabilité.
4 ansTout à fait en phase 🎯Pascal Touchet La bonne compréhension des charges et sur ce qu'elles induisent est un point essentiel de maîtrise de la rentabilité ☘
🌊 Directrice Réseau Entreprendre Bretagne II 🖍Facilitatrice graphique II 👁️🗨️ Animatrice Germe
4 ans🎯Pascal Touchet cost founder des TPE PME ...
DRH Externalisée BRAS DROIT DES DIRIGEANTS 🚀 Sécurisation, Optimisation & Développement Stratégique RH pour la Performance des TPE/PME🔹Directrice du réseau BDDD -RH France 🎯Votre succès, bien encadré!
4 ansMerci pour cet article pertinent 🎯Pascal Touchet et ce focus sur les arrêts de Travail . Si l’on peut arriver à chiffrer les coûts indirects il faut aussi penser à la partie immergée de l’iceberg ! Outre le coût de l’arrêt et de remplacement, évaluer la désorganisation potentiellement engendrée, les risques liés à la perte ponctuelle de compétences ou d’informations, l’impact sur le reste des équipes... la liste serait longue. S’interroger sur cette thématique est déjà un premier pas pour mieux l’appréhender et mieux la gérer.