Missions de sécurité publique et privée: quelques questions à se poser avant d’intégrer la technologie drone dans ses missions
Sur le marché mondial du drone professionnel et de loisirs, la catégorie des micro-drones à voilure tournante et plus précisément celle des quadri-rotors est de loin la plus répandue. En France, cette catégorie représente une très large part des drones enregistrés auprès de la DGAC. Il s’agit également de la catégorie la plus utilisée par les acteurs de la sécurité publique et privée de par sa capacité d’emport assez bien adaptée à la typologie des missions de sécurité et sa capacité de vol stationnaire permettant une grande polyvalence d’emploi.
La plupart des études de marché et de prospectives réalisées par les grands auditeurs internationaux (comme Ernst & Young ou d’autres) se rejoignent sur le fait que le marché de la sécurité est un des marchés sur lequel la technologie drone va connaître une des plus importantes croissance dans les dix prochaines années.
En m’appuyant sur ces cinq dernières années passées chez Novadem au contact de professionnels de la sécurité, je propose ici de partager quelques observations à destination de ceux qui envisagent d’intégrer la dimension aérienne dans leurs missions de sécurité.
« Light is right ! »
Ce slogan, que j’ai pu lire un jour au détour d’un stand sur un salon professionnel de défense, me paraît assez bien résumer la principale qualité dont doit être dotée un drone de sécurité. Une machine petite et légère est facile à transporter et à mettre en œuvre par celui qui l’opère et peu dangereuse pour lui ainsi que les tiers. Si un parachute est disponible, c’est encore mieux ! « Ceinture, bretelle ! » comme on dit chez Novadem !
Météo, avarie… maximiser le taux de disponibilité
Dans le cadre de leurs missions, les sapeurs-pompiers ne savent pas à l’avance quand ils vont être amenés à « décaler ». Dans le domaine de la sécurité privée, une logique économique rentre en jeu. Dans les deux cas, le facteur météo doit être un élément venant au minimum compromettre l’engagement du drone. Il est recommandé de faire l’acquisition d’un drone et d’une station-sol résistant à la pluie (attention aux radiocommandes de modélisme dans lesquelles l’eau peut facilement se faufiler jusqu’à l’électronique via les joysticks qui font entonnoirs… Expérience vécue !) ainsi qu’à des vents de 50km/h. Détenir un drone spare (redondance des systèmes) permet également de parer à une avarie technique sur le drone principal et de ne pas compromettre l’ensemble de la mission.
Caméra thermique : l’équipement indispensable
Les retours d’expérience nous ont montrés qu’une double voie jour et thermique est très fortement recommandée. Ne pas s’en équiper, c’est réduire sensiblement le potentiel opérationnel du matériel et in fine la valeur de l’investissement. La caméra thermique décuple en effet les capacités de détection de l’homme en lui permettant de voir ce que son œil seul ne voit pas : un foyer résiduel post feu de forêt, un individu caché derrière un arbuste, etc… et ceci de jour comme de nuit.
Capacité à s’interfacer dans un environnement métier préexistant
Une solution drone qui peut facilement s’interfacer dans l’environnement métier de l’utilisateur permet de faciliter l’intégration de l’outil dans un process métier préexistant, réduire les coûts d’adaptation et limiter l’aversion au changement que l’intégration de cette nouvelle technologie peut parfois susciter. Possibilité d’interfacer le retour vidéo dans un VMS (type Milestone ou Genetec), possibilité d’intégrer ses propres formats de carte, carroyage, symbologie dans la station-sol sont autant d’éléments qui contribuent à faciliter l’intégration de l’outil et à ne pas transformer de manière fondamentale la manière de travailler.
Prendre en compte l’évolution de la technologie et des missions de sécurité
Nous ne sommes qu’au tout début de l’ère du drone. Les technologies évoluent régulièrement et la nature des missions de sécurité pourra elle aussi être amenée à évoluer dans le temps.
Le choix d’un drone engendre, au-delà du coût d’acquisition, des coûts de formation spécifiques, des démarches administratives auprès de la DGAC, la détermination d’un cadre d’emploi en lien avec les caractéristiques et performances de la machine acquise, etc…
Faire le choix d’une machine polyvalente et évolutive permet d’envisager l’engagement du drone dans un spectre large de missions (permettant d’accroître le retour sur investissement) mais également de conserver une marge de manœuvre pour pouvoir s’adapter à l’évolution des missions sur le moyen et long-terme.
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A l’heure actuelle dans le Monde, seule une poignée de spécialistes est en mesure de proposer ce type de matériel adapté aux réalités des métiers de la sécurité publique et privée.
Parmi ces spécialistes, Novadem est un des rares acteurs à bénéficier de plus de dix années de retour d’expérience dans les domaines de la sécurité et de la défense. Ses solutions ont, entre autres, été engagées par la Sécurité Civile après l’ouragan Irma, par la Gendarmerie Nationale pour la sécurisation du stade de Bordeaux lors de l’EURO 2016, par le S.D.I.S. 13 lors de la surveillance des reprises de feu sévissant régulièrement l’été dans les Bouches-du-Rhône.
N’hésitez pas à me contacter afin que nous puissions réfléchir ensemble à la meilleure manière d’intégrer de la dimension aérienne dans vos missions de sécurité.