Mon projet 2025: Stoïcisme & Neurosciences

Mon projet 2025: Stoïcisme & Neurosciences

Introduction : Le projet de 2025

Pour 2025, mon projet est d’écrire un essai explorant la complémentarité entre la sagesse stoïcienne et les avancées des neurosciences, dans le but de mieux comprendre l’humain face au processus de changement. Ce sujet me passionne particulièrement dans le contexte actuel, où notre capacité d’adaptation est mise à rude épreuve par des transformations rapides et incessantes. Les périodes de stabilisation, autrefois essentielles pour intégrer les changements, se raccourcissent désormais de manière exponentielle. Parallèlement, l’adaptation aux marchés et avancées technologiques imposent un enchaînement constant de nouvelles phases de transformation.

Dans cet essai, j’explorerai comment les principes stoïciens – tels que l’acceptation des événements incontrôlables et la concentration sur nos propres actions – peuvent s’appliquer à la gestion des réactions instinctives révélées par les neurosciences. En combinant ces deux perspectives, mon ambition est d’offrir des stratégies pratiques et philosophiques pour naviguer avec résilience dans un monde en perpétuel mouvement.

Je suis convaincu que cette approche intégrée peut fournir des outils précieux, tant pour les individus que pour les organisations, afin de s’adapter efficacement aux changements rapides, tout en conservant un équilibre intérieur et une sérénité durable.

Peur de l'action

La peur de l’action. Cette expression, bien qu’apparemment anodine, m’interpelle aussi depuis des années en tant que professionnel du changement. Si son observation est simple, sa compréhension, elle, s’avère complexe et nuancée. En m’appuyant sur les neurosciences et les enseignements stoïciens, je trouve des éclairages précieux pour mieux appréhender ce phénomène.

Les neurosciences nous montrent comment notre cerveau réagit face à l’incertitude et au risque. La peur de l’action est souvent déclenchée par l’activation de l’amygdale, cette structure cérébrale responsable de la réponse de "combat ou fuite". Comprendre ces mécanismes nous permet de mieux gérer nos réflexes instinctifs et de prendre des décisions plus éclairées, même en situation de stress.

D’un autre côté, les enseignements stoïciens offrent des outils philosophiques pour surmonter cette peur. Les stoïciens insistent sur l’importance d’accepter ce qui échappe à notre contrôle et de concentrer notre énergie sur nos propres actions et attitudes. En adoptant cette perspective, nous pouvons atténuer l’impact paralysant de la peur et avancer avec plus de sérénité et de détermination.

Ainsi, en combinant les approches neuroscientifiques et stoïciennes, il devient possible de développer une compréhension plus profonde de la peur de l’action, tout en adoptant des stratégies concrètes pour la surmonter et encourager un changement positif.

Le commencement

Je n’ai pas la prétention d’être un spécialiste en neurosciences ou un exégète du stoïcisme. Mon contact avec ces disciplines remonte à deux ans et demi, à une période particulièrement difficile de ma vie personnelle. À ce moment-là, un ami m’a partagé des extraits des Pensées pour moi-même de Marc Aurèle, tandis que je tombais, par un pur hasard, sur des articles de neurosciences sur LinkedIn. Ces deux découvertes, presque simultanées, ont résonné profondément en moi à une époque où je cherchais désespérément à donner un sens à des bouleversements imposés par des facteurs externes échappant totalement à mon contrôle.

En tant que spécialiste en gestion du changement, mon premier réflexe fut d’analyser ces événements sous un prisme rationnel, d’identifier des causes logiques. Mais je me suis vite heurté à une vérité brutale : il n’y avait pas de raison tangible, pas de "pourquoi" auquel m’accrocher. Ce constat fut un choc. Les textes stoïciens m’ont alors offert une perspective salvatrice, tandis que les neurosciences m’ont permis de comprendre les rouages de mon propre cerveau. Ensemble, ces deux disciplines ont contribué à ma guérison personnelle et m’ont aidé à naviguer dans ces eaux troubles de la vie.

Ce qui m’a frappé, c’est la manière dont ces deux champs de connaissance, bien que distincts, se complètent pour éclairer nos réactions face au changement. J’ai rapidement eu l’intuition que leurs enseignements pouvaient enrichir notre compréhension des mécanismes humains sous-jacents, et, par extension, transformer la gestion du changement dans nos organisations modernes. Plus j’approfondissais cette réflexion, plus elle prenait sens dans ma pratique professionnelle.

Bien que je ne sois ni neuroscientifique ni philosophe, je suis un praticien chevronné de la gestion du changement, domaine dans lequel j’interviens depuis plusieurs décennies. Ceux qui me connaissent savent que ma force réside dans ma capacité à intégrer des expériences empiriques et des connaissances théoriques diversifiées pour aborder des situations complexes. Dans cet ouvrage – qui se veut davantage un essai personnel qu’un manuel scientifique –, je partage mes réflexions sur le changement organisationnel à travers le prisme des neurosciences et du stoïcisme. Mon ambition n’est pas de vous enseigner ces disciplines, mais de proposer une perspective nouvelle pour enrichir notre compréhension et nos pratiques du changement.

Cet essai n’a pas vocation à être un travail académique. Il s’agit avant tout d’une réflexion personnelle, nourrie par mes expériences et mes découvertes, destinée à offrir une perspective différente sur la gestion du changement. Peut-être que cette intuition inspirera des chercheurs à approfondir ce sujet dans une thèse rigoureuse et étayée.

Votre avis compte : rejoignez-moi dans cette réflexion !

Cet essai est une aventure intellectuelle et personnelle, mais je souhaite qu’il soit enrichi par des perspectives diverses. Si ce projet vous interpelle, si vous êtes passionné par le stoïcisme, les neurosciences ou la gestion du changement, ou simplement curieux d’explorer ces liens, je vous invite à participer activement à cette réflexion.

Vos commentaires, critiques et suggestions seront précieux pour affiner mes idées, challenger mes intuitions et élargir les horizons de cette exploration. Que vous soyez un expert, un praticien ou un lecteur enthousiaste, chaque contribution compte !

  1. Partagez vos réflexions : Quelles questions aimeriez-vous voir abordées dans cet essai ? Quels aspects mériteraient, selon vous, une attention particulière ?
  2. Challengez mes idées : Y a-t-il des points sur lesquels vous êtes en désaccord ou que vous trouvez incomplets ?
  3. Enrichissez le débat : Avez-vous des exemples, lectures ou expériences qui pourraient éclairer ou illustrer ces thématiques ?

Ensemble, nous pouvons faire de cet essai bien plus qu’une œuvre personnelle : une véritable plateforme de dialogue et d’échange autour du changement humain.

👉 Laissez un commentaire, envoyez-moi un message, ou partagez vos idées directement ici. Je suis impatient de vous lire !

Merci!





Bonne lecture!

 

 


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