Mon #TruParis 2018 : Créer sa communauté de candidats, mythe ou réalité ?

Mon #TruParis 2018 : Créer sa communauté de candidats, mythe ou réalité ?

Encore un sujet hyper intéressant et soumis à interprétation de chacun, il me semble que chaque participant avait notamment son idée sur la notion de communauté en recrutement avant de démarrer.

Est-ce maintenir des liens avec une multitude de personnes en one to one ?

Prendre régulièrement des nouvelles des candidats avec lesquels on a été en contact peut rejoindre ce principe selon moi, la communauté regroupe alors des individus qui n'ont potentiellement rien en commun à l'exception d'avoir été en contact avec le sourceur / recruteur en question. Bien entendu, il y a déjà un intérêt évident à garder le contact au cas où un poste correspondant précisément à ce profil venait à s’ouvrir mais, au-delà de ça, il y a l’idée d’être connu / reconnu / recommandé sur un marché où la cooptation reste un des meilleurs moyens de pourvoir un job.

Est-ce créer un collectif autour d’un intérêt commun ?

Dans ce cas, la personne qui en est à l’origine propose un média et apporte un contenu initial puis une animation mais les membres peuvent être amenés à interagir ensuite entre eux. Bien sûr on pense spontanément à la communauté Link Humans construite par Laurent et son équipe à travers le blog et les évènements #Tru… c'est sûr que vu comme cela ça fait un peur si on en est au point zéro ! Mais en fait le principe de communauté peut revêtir plusieurs formes et tailles et il en y en a pour tous les goûts et toutes les motivations : on pense aux blogs, aux groupes Linkedin, etc. Et pourquoi ne pas s’associer à un autre recruteur ? Dans ce registre, big up au groupe Slack Recruiter’s Kitchen lancé par Amélie et Benjamin qui a pris une belle ampleur en une année !

BREF

Si on veut se lancer on choisit un angle (ou les deux pour les courageux) selon sa capacité à produire du contenu car la dimension collective nécessite, probablement, un investissement personnel un peu plus important, surtout au lancement.

Mais dans les deux cas, on retient quelques règles 'universelles' (si ça existe):

SINCERITE : #labase Non mais vraiment! On oublie l’idée de la communauté si on cherche un R.O.I. à court terme, je ne vous fais pas l’offense d’argumenter, hein !

REGULARITE : plus que le temps total investi, c’est la régularité qui paye. Une recruteuse nous a d’ailleurs expliqué comment elle avait construit un groupe Linkedin constitué de 5000 professionnels du secteur agro en y consacrant 10 min par jour en moyenne pendant 4 ans ! Clap clap Clap

SIMPLICITE : on peut avoir tendance à se mettre un peu la pression et manquer d'inspiration quand il s’agit de créer des interactions en dehors des échanges traditionnels liés à un processus de recrutement... alors même que nos cibles seront le plus souvent ravies d’un simple message ou partage d’article. Finalement, peu de recruteurs prennent le temps de le faire alors c’est un peu ‘le geste qui compte’ !

PRIORITE : peut-être pas la première des priorités si ce n'est pas notre cœur de job mais on retient qu’il faut y consacrer un créneau dans son agenda, sinon évidemment ça passera à la trappe ! Et rien ne sert de se comparer aux 'gourous' des supers communautés : OK, Tris nous a dit qu’il y consacrait tous ses après-midi mais son équipe, elle, y consacre 1/2h par jour et c’est déjà top (et efficace) !

Carole DAVID GRELLIER - L'étincelle RH

Vous pouvez retrouver mon feedback sur les ateliers suivants:

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  • Le sourcing a 10 ans : est-ce toujours l'avenir du recrutement ? 👉 par ici !
  • Bannissons le feeling et les 'étoiles dans les yeux': nous sommes recruteurs, pas chamans ! 👉 par ici !
  • Le compte-rendu d'entretien en 2018: quelle utilité, quel format, quel outil ?👉 par ici !

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