Monsieur Cazeneuve vous devez demissionner

Monsieur Cazeneuve, moi citoyen sans étiquette partisane, je demande votre démission.
Faudra-t-il attendre encore longtemps ?
Notre ministre de l’intérieur semble s’accrocher contre vent et marée à ce qu’il affiche comme des certitudes, mais qui semble une valse-hésitation sur fond d’inaction. Un parti et son gouvernement sont à la dérive, et même ceux qui, frondeurs ou Nuit debout, devraient être aux côtés du gouvernement qui est leur émanation ne respectent plus à travers lui l’État, le droit, nous.
Des minorités s’agitent et paralysent l’activité de tout un pays. Ici ce sont quelques représentants d’un syndicat qui lutte pour sauver sa peau plus que pour l’intérêt des travailleurs, qui coupent sans prévenir l’électricité de tout un bassin industriel, sans respect pour ceux qui ne partagent pas leurs idées, ni pour l’outil de travail. Là, quelques casseurs rodés dans le no man’s land des ZAD, à NDDL ou ailleurs, qui vandalisent les centre ville toutes les semaines, et brûlent des voitures. Pensait-on que ces gens qui ne respectent rien ni personne allaient laisser leur furie au vestiaire devant un hôpital pour enfants ?
Et les syndicats des services publics, qui au non de « l’usager » lui imposent de vivre sans transports à un moment ou l’économie nationale et l’état d’esprit général demandent une participation et une solidarité de tous ?
Et ces policiers, vilipendés, fatigués, assassinés, à l’appel de quelques fauteurs de troubles inconscients ? On brûle leurs autos, on les agresse physiquement, on les transforme en bourreaux à coup de vidéos tronquées et partiales.
Découvre-t-on vraiment que l’Euro, attribué à la France en 2010, allait regrouper des hordes de hooligans venus uniquement pour en découdre ? Et comment peut-on oser se défausser sur l’UEFA de la prise de mesures pour mettre fin aux batailles rangées ? Je ne rajouterai rien sur l'inaction face aux actions terroristes et leurs crimes.
Monsieur Cazeneuve, enfume tout un pays il ne suffit plus d'avoir une tête de circonstance, pleurer dans les bras des familles de victime et remettre des médailles, il ne peut plus masquer la réalité de son échec. Certains en France et surtout a l'étranger devant un tel bilan et pour moins que cela, en ont tiré la conclusion qu’ils ne pouvaient rester en place. Et lui ?