Luxury-Technologies se veut le point de rencontre du luxe et des objets connectés derniers cris.
Une robe dont les minuscules led s’illuminent lorsqu’on l’effleure, pour 39.000 euros pièce ; des skate board électriques et des gyropodes ; des objets connectés en tout genre… Ouverte en avril, la plateforme luxury-technologies.com veut attirer les « early adopters » de ces objets réunissant luxe et technos de pointe. « Nous voulons devenir la place Vendôme du high-tech », explique de la jeune pousse. Pour l’instant, une centaine de références sont disponibles, négociées avec les producteurs ou les distributeurs. Les rayons doivent encore se remplir, dans les univers visés par Luxury-Technologies, de la maison aux loisirs . Mais pas question de concurrencer Amazon. « Nous tenons à rester sélectif, afin de n’offrir que des valeurs sûres à nos clients, qui peuvent rapidement se perdre dans la multitude des nouveaux produits qui envahissent le marché », détaille Matthieu Zeilas.
Acheter depuis son canapé avec un casque 3D
Pas de prix cassés non plus: le site s’affiche plus proche de l’avenue Montaigne que de la rue de Rivoli en période de soldes. Luxury-Technologies préfère tenter de se distinguer par la constitution d’une communauté de geeks fortunés qui s’entraideront dans le shopping, joueront les influenceurs (ces derniers seront intégrés dans un programme de fidélité) et dissémineront une communication virale. Le 16 juin, le Z-Luxury club verra ainsi le jour pour fédérer les premiers fidèles. Et des ventes en ligne destinées à des internautes triés sur le volet seront lancées également le mois prochain.
Pour resserrer encore les liens avec ces précieux acheteurs, Luxury-Technologies pourraient d’ici quelques mois offrir des casques 3D à ses fidèles clients, afin qu’ils fassent leur shopping sur le site en réalité augmenté. Ce déploiement suffira-t-il à faire oublier l’argument prix, plus puissant que jamais sur le Net, où les comparaisons se font en un clic? Zeilas en est convaincu. Et il cherche à convaincre également un fonds d’amorçage susceptible d’injecter 100.000 d’euros pour prendre le relais des premiers fonds récoltés. Dès la rentrée, la société se mettra en chasse d’autres investisseurs pour lever cette fois de 300.000 à 500.000 euros, en privilégiant les recherches Outre-Atlantique. Ainsi armée, la plateforme tentera sa chance à l’international, à la recherche d’un public fortuné particulièrement prisé dans le luxe. Une traduction en arabe du site est prévue pour la rentrée. Le Chinois sera pour la fin de l’année.
http://www.challenges.fr/start-up/20160510.CHA8938/luxury-technologies-la-start-up-qui-se-reve-en-place-vendome-du-net.html