On n'arrête pas un coeur qui (se) bat.
Travailler en mettant du coeur à l'ouvrage : pas toujours une sinécure. Impacts et solutions. Tek-Tales

On n'arrête pas un coeur qui (se) bat.

Les complications diverses sont annoncées par tous les journaux, ce matin, avec des titres du genre " la France à l'arrêt ". Et ce mot "arrêter" ne cesse de rebondir en moi. Au point qu'il me paraissait important d'en faire un article ici.

Un élément fondamental de la gestion de projet est de ne jamais arrêter un projet en cours. En cas d'imprévus, on ne se met pas d'oeillères ; on réunit une task force dédiée ; on innove et on avance. Parce que, si on arrête tout, on tue le projet (et ce sera l'occasion d'un autre article).

Aujourd'hui, j'aimerais illustrer cette idée ainsi :

On n'arrête pas un coeur qui (se) bat. Point barre.


APARTÉ : Pour ceux qui ne me connaitraient pas encore, cet article n'est ni politique ni médical. Il parle (comme toujours) d'esprit d'entreprise, de gestion de projet et de passion professionnelle. J'ai juste choisi d'utiliser une analogie de crise cardiaque, parce qu'elle me parle et que j'espère qu'elle vous parlera aussi.


Nos contextes sont vivants et changent.

Environnement tantôt porteur, tantôt difficile. Nouvelles réglementations, nouvelles règles du jeu ou nouvelles réformes. Missions enthousiasmantes enchainées à d'autres barbantes. Énergie à bloc puis en berne. Moral oscillant... Tous les professionnels rencontrent des hauts et des bas, quels que soient leurs métiers.

Aujourd'hui, j'aimerais que nous nous concentrions sur ce moment épineux, où la phrase qui ne cesse de tourner en boucle dans notre esprit est : "Ou j'innove, ou j'arrête."

Et, ne nous y trompons pas : cette petite phrase peut venir hanter les indépendants autant que les salariés.

Le problème de ce "j'arrête", c'est que, sitôt qu'il est prononcé, il pince. Parce que nous savons d'expérience qu'arrêter nos actions en cours (ou carrément notre activité) est toujours lourd de conséquences (sociale, intellectuelle, financière et émotionnelle)... et pourtant NOUS pourrions choisir d'arrêter ?! Waouh ! Ça pince !


Prenons donc deux minutes pour retracer :

  • quels sont les symptômes avant-coureurs de nos arrêts/blocages/stand-by ;
  • quelles sont les principales conséquences de ces arrêts ;
  • quelles sont les autres solutions qui s'offrent à nous ;

histoire de se donner un nouveau boost d'inspiration et un nouvel élan pour rebondir vers notre réussite, avec coeur.


Prenons conscience des symptômes avant-coureurs de nos blocages.

Puisqu'un passionné travaille en mettant du coeur à l'ouvrage, je vais oser l'analogie suivante : tout arrêt, définitif ou temporaire, d'une activité-passion est comme un arrêt cardiaque sur le corps humain.


Grâce à cette image, je peux lister 5 symptômes avant-coureurs qui nous alertent, jour après jour, que le blocage nous guette.

  1. Nous mettre en action est devenu douloureux.
  2. Nous nous sentons à bout de souffle.
  3. Envisager l'avenir nous fait transpirer à grosses gouttes.
  4. Certaines réponses ou informations nous donnent carrément la nausée.
  5. Les changements à entreprendre nous paraissent étourdissants.

NB : Selon que nous sommes à 1/5 ou à 5/5, l'arrêt nous paraît plus ou moins inévitable et, sans réaction de notre part, il sera plus ou moins définitif.


2 réactions habituelles viennent répondre à notre prise de conscience de l'un de ces symptômes (ou plusieurs) : fuir (faire une pause) ou combattre (s'acharner).

Le problème, c'est que ni le déni, ni la détermination ne suffisent à résoudre notre problématique. Du coup, nous allons au blocage, à l'arrêt, au stand-by... à ce moment où nous sommes à cours d'idées, de recours, de bonnes pratiques... en tout cas, c'est comme cela que nous le vivons. Et dans ce moment un peu désespéré, la petite phrase tintinnabule à nos oreilles :

"J'innove ou j'arrête ?"


Si l'arrêt est une véritable option, il est opportun de prendre conscience des conséquences personnelles ou professionnelles qui découlent immanquablement de nos phases d'arrêt (quelles soient temporaires ou définitives).


Mesurons l'impact de chaque arrêt sur nous et notre activité.

Intuitivement, nous sentons que nous n'avons pas forcément envie de gérer les suites de notre inaction. D'autant qu'après tout, vivre (de) notre activité-passion, ce devait être magique, enthousiasmant et enrichissant, non ? Alors réfléchir aux conséquences d'un "je suis bloqué" / "j'arrête" (ou d'un plus subtil "j'attends que le monde change") est un rien déprimant... sauf si prendre conscience des effets secondaires de tous nos arrêts nous donnait la motivation pour nous remettre en action. Et c'est bien l'objectif de cette partie.


Quand les médecins parlent des conséquences d'un arrêt cardiaque, ils utilisent des tournures comme "victime d'une crise", "effondrement", "troubles moteurs", "asphyxie du cerveau", "troubles du langage", "perte de connaissance", "troubles visuels", "coma".


En poursuivant notre analogie, nous pouvons ainsi identifier les impacts de tous les moments où nous restons bloqués, où nous ruminons, procrastinons, gardons nos créations dans nos tiroirs, hésitons, restons à attendre (que le monde change) sans rien décider ou entreprendre.


Je liste ici 5 séquelles qui me semblent essentielles (= importantes et pleines de sens).

Dès que nous sommes à l'arrêt,

  1. Notre posture change : nous passons de leader à victime (dans notre regard d'abord, dans celui des autres ensuite).
  2. Notre façon d'interagir est altérée : nous nous refermons sur nous-mêmes, perdons en écoute et en clarté dans nos propos.
  3. Notre approche cognitive est perturbée : notre cerveau, comme asphyxié, tourne en rond, ne sait plus se donner des priorités et mettre les choses en perspective.
  4. Nos moyens perdent de leur valeur : nos outils, soutiens et organisations habituels ne nous semblent d'aucun secours.
  5. Nos émotions négatives s'empilent : chaque arrêt étiole notre confiance, notre estime, notre espoir d'un redémarrage serein et productif.

Et la liste n'est pas exhaustive.


Maintenant, repassons cette même liste pour transformer chacun de ces éléments en 5 motivations pour trouver une solution alternative à " l'arrêt ".

Quand je rencontre un blocage,

  1. Je veux être un acteur de ma réussite.
  2. Je veux communiquer avec clarté.
  3. Je veux créer une stratégie solide.
  4. Je veux renforcer mon approche et mes processus.
  5. Je veux retrouver un quotidien serein et productif.

La volonté est là. Il ne reste plus qu'à trouver la méthode.


Les personnels médicaux relancent les coeurs à l'aide de chocs électriques. Et si nous faisions le tour de ce qui est à notre disposition pour passer de l'arrêt à l'action ?


Nous cherchons NOTRE "choc électrique" pour redémarrer NOTRE coeur.

Car il n'y a pas une solution magique qui marcherait pour tout le monde... Comme il n'y a pas qu'une seule façon d'être à l'arrêt... je vais vous proposer trois options et ce sera à vous de savoir celle qui vous fait vibrer.


Première option : l'électrochoc

Vous pouvez choisir l'électrochoc pour vous donner un coup de boost immédiat et revigorant. Vous opterez alors, par exemple, pour la mise en place d'une discipline de fer, une cure de vitamines et autres stimulants, l'(auto-)hypnose, un coaching particulièrement musclé, un stage de survivalisme, un défi sportif d'envergure (marathon, iron-man et autres).

Le principe clé : changer votre regard sur vous en engrangeant des victoires visibles et reconnues.


Deuxième option : l'énergie intérieure

Vous pouvez aller chercher votre source d'énergie intérieure, pour éclairer votre esprit et retrouver une posture alignée, dans vos réflexions, dans vos coeurs et vos corps. Ici, je pense par exemple à la méditation, aux balades en pleine nature, aux stages de découverte culinaire, aux cercles de paroles, aux thérapies (longues et/ou douces), à la sophrologie, au yoga, au coaching en développement personnel, à la musique, à l'équi-coaching, à un séjour ressourçant autour d'un de vos loisirs ou autres ouvertures culturelles et artistiques.

Le principe clé : vous réancrer dans le moment présent en accueillant la richesse de tout ce que vous avez, êtes et faites.


Les deux options sont valables, existent et peuvent être 100% connectées à votre quête de solution professionnelle afin de "remettre votre coeur en route" = vous sortir de votre arrêt et vous faire repasser à l'action.


NB : Sans dire que j'ai des contacts dans tous les domaines, je connais des professionnels fantastiques qui ont chacun leur spécialité, dans l'option "électrochoc" comme dans l'option "énergie intérieure". Donc on en reparle, si besoin.


Notez que si, comme moi, vous portez une activité qui vous fait vibrer de la tête aux pieds et qui fait du bien autour de vous, vous aurez peut-être besoin d'allier un boost en efficacité dans votre gestion de ce projet ET un espace de bienveillance envers vous pour sortir de votre blocage et vous inscrire dans une réussite durable. Cette alternative existe.


Troisième option : votre FOCUS

Vous pouvez venir travailler avec moi et devenir #FOCUS, histoire de remettre du " Waouh ! " dans votre quotidien pro.

Le principe clé : je vous aide à moduler votre pratique-métier pour y inclure quelques bonnes pratiques de gestion de projet, des astuces de communication pro et une grosse dose de respect de vous-même.


Une gestion de projet simple et efficace nous permet de :

  • reprendre le contrôle de notre quotidien,
  • apprendre à avancer pas à pas, selon nos forces et nos faiblesses,
  • développer de nouveaux outils personnalisés pour soutenir nos réalisations, jour après jour,

pour vivre une activité-passion durable et performante.


Une communication professionnelle simple et authentique nous permet de :

  • présenter et recueillir besoins, idées et envies,
  • éduquer et fédérer notre communauté ,
  • affirmer, voire défendre, notre posture et nos valeurs,

pour construire un environnement de travail porteur et innovant.


Le respect de nous-mêmes nous permet de :

  • être activement à l'écoute de nous et de notre environnement,
  • nous ouvrir aux trésors d'intelligence qui se cachent derrière chacun de nos blocages,
  • nourrir notre inspiration et notre motivation à chaque nouvelle expérience (victorieuse ou décevante),

pour créer notre liberté d'entreprendre et de réussir à notre façon.


Maintenant que vous savez que les options ne manquent, ne restez pas "à l'arrêt" : testez de nouvelles approches, demandez du soutien, osez essayer autre chose ET remettez-vous en mode Actions avec coeur.

Parce que le monde a besoin de tout ce que vous pouvez lui offrir,

parce que vous avez le droit de vivre votre activité-passion avec le sourire,

faites le premier pas vers votre réussite !


Conclusion

En médecine, on n'arrête pas un coeur qui bat. Sinon, on tue celui qui le porte. Donc on diagnostique, puis on traite, on opère, on choque. Et le coeur repart.


Dans l'industrie, on n'arrête pas un projet en cours. Sinon, on le tue à coup sûr. On se regroupe, puis on pose une nouvelle stratégie de choc et on agit ensemble. Et le projet repart de plus belle.


En devenant FOCUS, on n'arrête pas notre coeur de battre : on lui apprend à (se) battre plus intelligemment, plus authentiquement, plus efficacement, plus durablement. Et la passion s'allie à la performance et c'est WAOUH !


Vous l'aurez compris :

On n'arrête pas un coeur qui (se) bat encore. Point barre.


J'aurai plaisir à en discuter avec vous. Donc, comme toujours, commentez, partagez et venez en parler avec moi (en commentaires ici ou au cours du prochain évènement live "Dans les mugs des passionnés").


Caroline

Votre waoudatrice chez Tek-Tales

🔸Cinthia Vanombola

Sois et Re-Deviens 𝐓𝐨𝐢-𝐌ê𝐦𝐞 en Te 𝐋𝐢𝐛é𝐫𝐚𝐧𝐭 de tes freins et blocages grâce à la 𝗠é𝘁𝗵𝗼𝗱𝗲 𝗩𝗶𝗯𝗿𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻®

1 ans

Ma waoudatrice, me revoilà sur LinkedIn, et merci pour ce beau partage qui résonne fort, 👍

Pascale CASSEREAU

Je vous aide à booster votre business en ligne grâce à la puissance des tunnels de vente, des sites internet et de l'automatisation - Plus de 60 clients accompagnés - La technique dans un gant de velours

1 ans

Et oui c’est toute la difficulté face à tous les messages négatifs des médias. Et oui on en bave depuis quelques temps mais cela doit nous pousser à réfléchir pour continuer à avancer. Cela s’appelle la résilience et c’est grâce à cela que nous avons tous évolué ! Et qu on continuera à évoluer mais s’arrêter est la solution de facilité. Peut-être s’arrêter le temps de faire le point, d’analyser puis repartir de plus belle

Clémence HIERNARD

Entrepreneur - coach sportif/freelance #slasheuse

1 ans

Merci pour cet article 🥰 qui remet la mesure d’impact au cœur du process. Ce que je trouve triste avec cette notion « arrêt » c’est que cela semble extrêmement subi. Dommage pour une activité que l’on porte de prendre des décisions…subies 😤 Avant toute chose, comme tu disais, c’est ôter ce sentiment de victime et d’avoir conscience que nous sommes acteur pleinement 🙏

Béatrice Encinas Almodovar

Captivez votre audience avec des récits visuels qui inspirent et engagent | Identité de marque & communication responsables | Fondatrice de Plumétika

1 ans

Très juste Caroline. Ce que tu écris me parle.😉 Il se trouve qu'il y a une semaine j'avais le moral en baisse et ça m'a traversé l'esprit. Pour le moment je suis dans la phase énergie intérieure avant l'éléctrochoc. Je me recentre.

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