Notre Cerveau, premier Big Data et Data Scientiste biologique

L’analogie m’est apparue lors d’une lecture relative au processus cérébral de création.

Dans ce processus, interviennent des relations entre la partie consciente et inconsciente de nos « données ». La partie inconsciente se révèle être un véritable Big Data capable d’intégrer une masse de données bien plus élevée que ce que la partie consciente est en mesure de pouvoir gérer. Ainsi notre cerveau organise des filtres entre ces 2 parties afin de permettre un niveau de conscience acceptable à mener notre vie quotidienne. Ces filtres peuvent prendre plusieurs formes avec un niveau de mémoire disponible, des circuits neuronaux directs privilégiés qui, par habitude, apprentissage, ne nécessitent plus un niveau d’interaction important, nous ne nous rendons alors même plus compte que nous exécutons une tâche. Qui ne s’est jamais retrouvé au volant de sa voiture, arrivée à destination sans même se souvenir du chemin !

L’exploitation du Big Data permet d’établir des liens à partir de croisements d’une masse de données dites représentatives sur des comportements que nous n’aurions pas pu détecter à priori. De nombreux algorithmes prédictifs se développent aujourd’hui pour analyser ce flux continu de données afin de les transposer à des comportements notamment à risque de type criminel et ainsi pouvoir décrire une cartographie à risque « en direct » utilisée par les services de police qui peuvent alors orienter les patrouilles dans ces secteurs (Santa Cruz – Los-Angeles).

L’outil de gestion de ces données ou algorithme appliqué au Big Data, si nous le transposons au fonctionnement de notre cerveau représente un accès direct à la partie inconsciente de celui-ci.  C’est cet accès direct qui intervient parfois dans le processus de création et par lequel peut émerger le fameux « Eureka ». Henri Poincaré (1854-1912) Mathématicien – Philosophe ... Français, résume cela dans la citation suivante :  « C’est avec la logique que nous prouvons, avec l’intuition que nous trouvons ». Dans l’image contextuelle de la technologie d’aujourd’hui, ce processus de création s’apparente à de la Data Science capable de créer des liens qui consciemment ne sont à priori pas directement accessibles.