Où en sommes nous ?
L’étape « OÙ ? » : où en sommes-nous ? ( Modèle O.Q.P.C )
Comme l’a si bien dit Sénèque :
« Il n’y a pas de vent favorable si vous ne savez pas où aller. »
J’ajouterais « et si vous ne savez pas d’où vous partez » !
Combien sommes-nous à rester dans l’illusion ou le déni de la situation où nous nous trouvons ?
Avoir la lucidité et le courage de nous confronter à nous-mêmes ou d’avoir un ami bienveillant qui nous renvoie notre image pour nous aider à en prendre conscience est un cadeau de la vie.
Libre à nous toutefois de rester dans notre déni parce que le moment n’est pas venu pour nous de vivre en conscience, ou bien d’assumer les conséquences du statu quo.
Le seul fait d’ailleurs de ne pas se mettre en action est aussi une action !
Ainsi que le fait de ne pas reconnaître qu’on ne sait pas !
Essaie de devenir ce que tu veux, plutôt que de devenir ce qu’ils veulent que tu sois.
Bob Marley
Le 360 degrés, devrait être plus régulièrement proposé dans nos vies professionnelles.
Cet exercice consiste à être évalué non seulement par nos supérieurs mais aussi par nos collaborateurs, nos pairs et même nos collègues plus éloignés, sur plusieurs axes de compétences et de comportements. Même si ce qui en ressort est subjectif et induit par la culture de l’entreprise que nous avons choisie, je suis convaincu que cet exercice a beaucoup d’impact.
Il nous fait prendre conscience des attentes des autres à un instant t, et, si nous les comparons à notre propre perception des choses, il nous aide à modifier ce qui est important pour eux et pour nous. Cet outil est surtout utilisé dans le domaine professionnel. Dans le domaine personnel, la roue des besoins présentée plus haut est plus simple d’utilisation et plus pertinente.
Quand le fruit est mûr, il tombe de l’arbre !
Dicton africain
Pour diverses raisons, quelquefois, nous ne sommes pas prêts à entendre ce qui nous est dit, à recevoir un cadeau.
Nous ne sommes pas prêts à nous mettre en chemin, même si nous savons au fond de nous qu’il le faudrait. Même si nous sommes conscients des conséquences négatives du statu quo.
Et il n’y a rien à redire à cette posture-là ! Ce n’est tout simplement pas le moment.
Et puis, un jour, un déclencheur vient nous faire basculer vers le mouvement. C’est le moment.
L’intolérable étant devenu plus fort que la peur du changement, nous décidons de nous mettre en action. Nous disons « Ça suffit ! Je me prends en main, j’avance ! »
Un point capital toutefois devra être examiné. Nous avons vu que notre environnement nous envoie directement ou indirectement des attentes vis-à-vis de nous.
C’est positif dans le sens où cela nous donne un éclairage en miroir sur ce que nous devons travailler mais cela ne doit pas étouffer nos propres envies, celles que nous aimerions aussi pouvoir mettre en œuvre. Il restera à faire le lien avec ces besoins personnels et à tenter une négociation entre nous et moi, entre les différentes parties prenantes de notre entourage, les attentes des autres et les nôtres, pour être au clair avec nous-mêmes et connaître nos priorités du moment.
A suivre ...
Alain MANOUKIAN