OBJETS CONNECTÉS EN SANTÉ : 2016, L’ANNÉE DE LA RÉALITÉ

Les objets connectés – qu’ils soient orientés ‘bien être’ ou certifiés utilisables par les professionnels de santé – sont bien installés pour durer dans le paysage de la santé connectée. D’abord parce que leur évolution est très rapide. Déjà, la frontière nette entre bien-être et santé s’estompe de plus en plus au profit d’un continuum plus flou. Dans ces conditions, il devient envisageable d’utiliser des données produites par les utilisateurs avec des outils de type ‘quantified self’ dans un contexte médical. Il existe déjà des situations où les données sont générées directement par les patients (par exemple, la mesure du taux de glycémie pour les patients diabétiques).

L’exploitation des données issues des objets connectés permet ainsi d’observer de plus en plus finement les individus au quotidien. Le maintien en état d’autonomie (le plus possible à domicile) est un des premiers domaines à bénéficier de l’exploitation de ces données issues de la quantification de plus en plus fine du soi. La responsabilisation des patients au travers de messages et actions de prévention dédiés et ciblés est également un axe qui bénéficie fortement de l’exploitation des données de santé.

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