Origine et possibilité de guérison de l'épilepsie.

On observe que l'épilepsie n'affecte pas l'intelligence de celui qui en souffre. Ce qui signifie qu'elle ne correspond pas à l'existence d'un problème de dysfonctionnement neuronal.

On remarque également qu'elle se manifeste de plusieurs manières différentes. Ce qui indique qu'elle ne correspond pas à l'existence d'une catégorie déterminée de maladie ou de problème d’ordre génétique; dont les symptômes, dans tous les cas, seraient automatiquement identiques entre eux.

En outre pour se manifester depuis pratiquement la naissance du bébé il s'ensuit que son apprentissage s'effectue à partir de cette même naissance. Dans ce cas, comme tous les nouveau-nés ne souffrent pas cette pathologie, il est essentiel de, pour la compréhension de son origine, se rappeler ce qui se passe au cours de l'accouchement.

En effet, quand il se produit, on observe que parfois le nouveau-né passe, durant ce moment, de l'obscurité de l'utérus de sa mère à un lieu où règne une lumière brillante, comme celle de la salle d'accouchement d'un hôpital. C'est-à-dire que, à cette occasion, il est victime d'un véritable choc «visuel». Il peut aussi arriver que le nouveau-né soit victime d'un véritable choc émotionnel. En effet, passer du confortable et agréable utérus maternel à un lieu bruyant rempli de choses en mouvement, peut être considéré comme étant particulièrement désagréable. Pour cela en général le nouveau-né répond à ces deux classes de circonstances, le choc visuel et l’émotionnel, très violentes pour lui, fréquemment en bavant et en se mettant à crier et à bouger frénétiquement. Toutefois, toutes les naissances ne se développent pas souvent de manière aussi traumatique.

En outre, comme la naissance se produit une seule fois dans la vie de l'être humain, dans de nombreux cas, les divers événements survenant au cours de son développement sont rapidement apparemment oubliés. Bien que le bébé les mémorise de la même forme que tout ce qui est vécu par lui.

Par conséquent, lorsqu'une personne nait avec une capacité d'apprentissage très développée, c'est-à-dire lorsque ses neurones produisent une remarquable quantité d'énergie dès sa naissance, ces événements peuvent s'inscrire dans ses mémoires cérébrales de telle manière qu'ils sont rappelés automatiquement quand se capte le ou les facteurs activateurs appropriés. C'est pourquoi, lorsqu'il se trouve face à une situation durant laquelle succèdent des éclairs d'une lumière intense, des couleurs brillantes changeantes, ou une situation émotionnelle aiguë, se produit l'évocation de cet événement. Chose qui provoque la réalisation automatique et involontaire, de la part de celui qui souffre cette pathologie, des réactions qu'il a eues durant sa naissance.

À cette occasion, il faut tenir compte de qu'en raison de que, pendant l'accouchement, le nouveau-né n'est pas dépendant de l'évolution de sa pensée, pour n'avoir aucun souvenir gravé dans ses mémoires à long terme, on comprend que ne se produit aucune autre remémoration que celle-ci durant l'évocation de ce type de crises. Ce qui explique l'absence de pensée, c'est-à-dire de conscience, qui peut succéder pendant une de ces crises. Bien que, quand cette remémoration ne surpasse pas de façon remarquable la perception de l'environnement, l'individu peut continuer de percevoir consciemment ce dernier.

On observe que la callosotomie, ou la section du corps calleux, a pour conséquence de freiner l'apparition des crises d'épilepsie.

Pour comprendre ce phénomène, il faut tenir compte du vrai rôle de cette partie de l'encéphale, qui relie les deux moitiés du néocortex humain. En effet, pour le comprendre il faut prendre en compte que ce corps sert à transmettre des informations entre ces deux moitiés. En plus on doit se souvenir que, dans chacune de ces dernières se stockent les mêmes événements. Lesquels sont captés par les organes corporels, avec lesquels elles sont reliées, durant leurs perceptions. À cette occasion il faut prendre en compte qu'étant donné que ces deux moitiés possèdent des marges d'acceptations différentes, comme l’auteur de cet article l’a démontré dans « Le fonctionnement du cerveau », ces informations ne sont pas stockées de la même manière dans celles-ci. De là que, dans le côté droit du néocortex, chez les droitiers, celles-ci se stockent généralement dans leurs totalités, mais avec un niveau énergétique très faible, au contraire de ce qui se passe souvent dans le côté gauche où elles ne s'emmagasinent que partiellement, c'est-à-dire fréquemment sans leurs contextes, dotées d'un niveau énergétique plus intense. Ce qui permet de comprendre que, grâce à la partie droite de son néocortex, sur la base d'un facteur activateur idoine, l’épileptique peut se rappeler une grande partie des faits qu’il a perçus et des actions qu’il a effectuées durant sa naissance.

Dans ce cas, lors de leurs remémoration, ce qui a été mémorisé, dans une de ces deux semi hémisphères, pour être transmis à la deuxième, voit son énergie augmenter, lorsqu'il s'associe à son similaire, stocké dans sa deuxième partie. Chose qui donne lieu à que cette information, quand elle est envoyée à la zone du conscient, en fonction de l'évolution de la pensée, puisse être perçue à son niveau. Pour cela, pour être à continuation transférée aux zones de comportements émotionnels, sur la base de cette même évolution, elle active automatiquement les comportements qui le concernent. Ensuite, ceux-ci sont envoyés aux muscles, provoquant ainsi la concrétisation des conduites corporelles pertinentes.

En vue de cela, quand se sectionne ce corps calleux, cette transmission ne se produit pas et, à cause de cela, généralement ces souvenirs ne possèdent pas l'intensité adéquate pour pénétrer au niveau conscient. Par conséquent, la conduite qui les concerne ne s'exécute pas. Bien que, dans des cas extrêmes, pour avoir été gravé avec une grande intensité ainsi que son facteur activateur, sa remémoration peut se produire d'une manière très intense, de la même manière que dans le cas d'une fièvre aiguë et, pour cela, peuvent se produire ces convulsions.

Sachant que tout apprentissage peut être surpassé par un autre, il est clair qu'une thérapie adéquate peut permettre d'empêcher la manifestation de ce trouble.

   Pour bien comprendre cet article, il faut d'abord lire ceux que l’auteur de celui-ci, Philippe L.E. Panchout, a publiés précédemment. Celui-ci même participe de l’ouvrage « Altérations de la conscience », dédiés à l’étude des perturbations qui peuvent altérer le fonctionnement du cerveau humain. Lequel a été rédigé sur la base de son œuvre « Le fonctionnement du cerveau », publié par amazon.com/books, où se trouvent résumées les recherches et découvertes effectuées et démontrées par ce dernier.


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