Paris, capitale européenne de l'entrepreneuriat féminin
Si déjà nous n’avons, hélas, pas encore de femme PDG au CAC 40 – Isabelle Kocher ne reprendra finalement pas (encore) les rênes du groupe Engie – notons tout de même une bonne nouvelle : l’entrepreneuriat semble lentement se féminiser en France. Comme le révèle un rapport du groupe Compass, Paris se hisse à la première marche du podium des villes européennes les plus dynamiques en termes de création de start-ups.
Certes, Chicago, Boston et la Silicon Valley mènent la danse en ce qui concerne la création de start-ups par des femmes avec des taux de respectivement 30 %, 29 % et 24 %. Mais avec 21 % de startups créées par des femmes, la capitale française donne le ton à l’Europe et prend la sixième place mondiale. Contre toute attente, elle devance ainsi Berlin (9 %) pourtant réputée comme la ville numéro un des start-ups en Europe en général, tout comme New York où seules 16 % des start-ups sont créées par des femmes.
Pour citer le leitmotiv de Paris Pionnières : « on ne naît pas entrepreneure, on le devient ».
Nombreux sont les exemples qui peuvent nous inspirer, comme par exemple celui de Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi, une entreprise qui édite le site internet de cagnotte en ligne, ayant rencontré un grand succès depuis sa création en 2009. Ou encore Alexandra Chong, créatrice de l’appli Lulu qui donne aux femmes le pouvoir de noter leurs anciennes conquêtes. Jugée sexiste par certains, l’appli fait débat mais vient d’être rachetée par le site de rencontre Badoo, selon une récente information de Business Insider.
>>> Retrouvez nos infographies et toutes nos données statistiques sur le site de Statista
Retraité Chef d'entreprise-Administrateur Éducation Animateur Théâtre- Astro Coaching . 🌿🌺🌊
8 ansil faut élargir à l'ensemble du territoire !
Directeur Qualité Réglementation Sûreté Sécurité
8 ansLa reconnaissance à travers le CAC 40 n'et pas loin et fort heureusement n'est pas une finalité pour les femmes. elles le prouvent tous les jours, et c'est tant mieux! continuez Mesdames à nous diriger, à être entrepreneuses et faites nous avancer !!!
PSYCHOLOGUE DU TRAVAIL (ADELI:75932431-2) et COACH chez upchange CONSEIL & COACHING : coaching , outplacement, conférences, évaluations psychométriques, lutte contre le sexisme.
8 ansSuper bonne nouvelle ! Les talents et les compétences n'ont pas de sexe : rappelons- le encore et encore...
Directrice associée Chez Entreprise+Humaine.
8 ansMerci Marcel! Et belle journée à toi.
CEO - PerformInfo Inc. Auteur, Conférencier, Coach de dirigeants 26 519 abonnés + 3 900 post 560 articles
8 ansToujours éclairants les billets statistiques de Claire Jenik. Bravo aux femmes d’autant d’audace, en ce monde malheureusement dominé par les hommes de peu de foi dans l’aptitude de leur contrepartie aux affaires de l’entreprise. On entend souvent des femmes dire qu’elles ne sont pas différentes des hommes, dans leur approche au management et aux affaires. J’estime que, au contraire, elles le sont, et tant mieux si elles arrivent toutes un jour à s’en convaincre suffisamment pour ne plus avoir à dissimuler leur différence d’être, d’avoir et de faire des affaires. Ce dont le monde des hommes a le plus besoin, par les temps qui courent, c’est plus d’intelligence émotive dans la gouvernance des entreprises, plus de reconnaissance de l’apport des autres au travail et plus de sens de la responsabilité sociale envers l’ensemble de la communauté. Maintenant que l’on dispose de statistiques à cet égard, ce qu’il y aurait lieu, pour des femmes, de faire largement plus c’est de raconter l’histoire de celles qui ont lancé des entreprises et réussi en affaires. Non seulement cela stimulera d’autres entrepreneures dans l’âme, mais cela enseignera au reste du monde, que l’entrepreneuriat n’a pas de sexe. Et sans doute que les derniers esprits chagrins, toujours ancrés dans leurs habitudes du « old boys’ club », vont-ils comprendre que, si en Amérique on nomme des femmes à la tête des plus grandes entreprises du monde dans leur secteur d’activité, ils peuvent faire de même au sein de leurs sociétés nationales. Si des femmes, depuis des lustres, peuvent diriger des économies entières, pourquoi ne pourraient-elles pas assumer la direction d’entreprises moins imposantes au total ?