Parlons Tech #9 : Jeux vidéo, EdTech, Lancement de nouvelles IA, Orange

Parlons Tech, la newsletter d’Orange qui vous plonge au cœur des innovations du monde de demain.

#EVENT: Orange OpenTech : Prêts pour une immersion au cœur de l’innovation ?

Du 26 au 28 novembre 2024, Orange vous donne rendez-vous pour explorer ensemble les dernières technologies et découvrir les réseaux à l’ère de l’IA.

L’ambition d’Orange OpenTech se résume en 3 mots :

• Further, parce qu’il s’agit d’explorer, d’imaginer et d’inventer les innovations de demain.

• Faster, parce que l’innovation, en plus d’être continue, accélère à un rythme sans précédent.

• Together, parce que les acteurs de l’écosystème Tech, décideurs, partenaires, start-ups, chercheurs, experts se connectent pour innover ensemble.

Suivez les moments forts de cet évènement incontournable en direct sur le site Internet Hello Future et sur les comptes LinkedIn d’Orange, d’Orange Business et X Hello Future.

Further, Faster, Together 🚀

#PRODUCT - Quand faut-il lancer sa prochaine innovation ?

Existe-t-il une recette miracle qui pourrait garantir le succès d’un nouveau produit technologique ? C’est la question posée par les chercheurs Ela Veresiu et Thomas Derek Robinson, qui ont modélisé quatre scénarios afin de mieux comprendre les dynamiques du marché et de choisir le bon moment pour lancer son produit. Le risque : se lancer trop tôt et se voir voler la vedette par un concurrent quelques années plus tard. En matière d’IA, les chercheurs estiment que les IA généralistes permettent un déploiement flexible dans le temps, tandis que les IA spécialisées, par exemple dans la santé, exigent une préparation plus stricte et un timing précis pour éviter tout rejet du marché.

#HARDWARE - Pour l’IA, la qualité du hardware impacte les résultats et crée des biais.

Les algorithmes sont les premiers pointés du doigt quand il s’agit de produire des biais dans les systèmes d’IA. Le chercheur Yiyu Shi de l’Université Notre-Dame (Indiana) a quant à lui démontré que l'équité des modèles d’IA dépend aussi fortement du matériel utilisé. Les variations matérielles peuvent introduire des biais démographiques, très problématiques par exemple pour les applications dans le domaine de la santé. Il est cependant possible de compresser des modèles pour déployer des réseaux neuronaux sur des dispositifs aux ressources matérielles limitées, comme des PC dédiés à l’IA ou des dispositifs en « edge computing ».

#GAMING - Le bienfait des jeux vidéo pour la santé mentale.

Au Japon, une étude a prouvé l’impact positif des jeux vidéo pour la santé mentale : lors la pandémie Covid-19, une équipe de recherche a profité de la loterie organisée par Nintendo et Sony pour étudier des paramètres psychologiques chez les joueurs. Le chercheur Hiroyuki Egami a réalisé une enquête hors laboratoire et a prouvé que la santé mentale des propriétaires de console associée à une pratique accrue du jeu était meilleure que celle des personnes qui n’avaient pas pu en acquérir lors de cette période. « Par exemple, chez les adolescents, la Switch a eu un impact bien plus bénéfique que pour les autres tranches d’âge tandis que la PS5 comportait un bénéfice moins important pour eux, alors qu’il l’est davantage pour les trentenaires. »

#EDTECH - Comment l’IA aide-t-elle les enfants à mieux apprendre ?

Pour Catherine de Vulpillières, la cofondatrice d’Evidence B, l’IA ne se réduit pas à ChatGPT et à l’école, elle peut aider les élèves à mieux évoluer en personnalisant leurs parcours d’apprentissage. « L’algorithme peut donner des exercices adaptés, ni trop faciles, ni trop difficiles, mais aussi des indices, des feedbacks personnalisés ou bien encore des messages motivationnels pour l’encourager ou au contraire l’aider en cas de difficulté ». L’usage de l’IA peut également aider les enseignants afin de faciliter l’évaluation des élèves, et l’identification de leurs difficultés ou blocages.

#AI - Comment l’intelligence artificielle impacte-t-elle les métiers de la traduction ?

Perçus comme étant en première ligne face à l’émergence des modèles de langues, les métiers de la traduction sont-ils vraiment menacés ? Hello Future a interrogé les représentants des professionnels de l’Association des traducteurs/adaptateurs de l’audiovisuel (ATAA), de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) et de l’AIIC, l’Association internationale des interprètes de conférence. L’une de leurs plus grandes craintes réside dans les risques d'un appauvrissement de la langue, voire une déformation des versions originales et, pire encore, un appauvrissement culturel. « C’est le gommage de nos spécificités culturelles dans la mesure où le contenu littéraire risque de tendre vers des attentes standardisées », estime Peggy Rolland.