ON PASSE À AUTRE CHOSE, À TOUT AUTRE CHOSE
Essai : Le passé est mort, il a passé par ici et c’est ailleurs qu’il se passe déjà
Le grand retournement, inversion de paradigmes est là, il est vraiment là !
Ce n’est pas un concept, c’est aussi peu de la science-fiction que du spirituel, aussi peu religieux que politique, ce n’est ni dogmatique, ni logique, ni magique…
C’est juste là, comme une porte qui s’entrouvre sur une « autre » réalité qui ressemble de moins en moins à celle que nous pensions être la nôtre, celle de ce monde tel qu’il est décrit, défini, représenté et affiché sur nos cartes et sur nos écrans.
LE MONDE D’AVANT – DE L’EXTERIEUR A L’INTERIEUR
Ce monde fini, encerclé entre des frontières, perdu dans ses rivalités et qui a fait de l’Autre cet ennemi à combattre, que ce soit entre pays ou dans notre quotidien, lorsqu’il vient contredire mes valeurs, mes croyances et mes certitudes. Des petites guerres naissent les grandes.
Avez-vous identifié les vôtres ? Savez-vous ce qui vous dérange ? Ce qui vous agace ? Ce qui vous met « hors de vous » ? Avez-vous reconnu vos guerres quotidiennes ? Avec qui vous disputez-vous encore afin d’avoir raison ?
Ce monde dans lequel il faut se défendre, se protéger et créer nos vies à partir des stratégies d’évitement et des manipulations (dites stratégies) du présent afin d’obtenir dans l’avenir ce qui correspond à nos envies et à nos soi-disant besoins.
Un monde qui ne se fait plus confiance et qui doute de lui-même à chaque instant ; un monde qui serre les dents, les poings et qui s’enferme dans son armure technologique, aussi glaciale qu’artificielle. Un monde qui se vend en créant des concepts qui ne sont au service que du pouvoir de l’argent et de la suprématie. Voilà, ce monde est là, il ne se cache plus, au contraire il étale l’arrogance de son incohérence et de sa malveillance exprimée.
Et en même temps que « le film » se déroule dans son scénario lugubre, un autre espace s’infiltre à l’intérieur de nos consciences, appelée également âme et l’âme étant au départ associée au corps.
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LE MONDE EMERGEANT – DE L’INTERIEUR A L’EXTERIEUR
Un corps qui parle des langages inconnus et a-normaux sur lesquels nous collons toutes sortes d’étiquettes et de théories de comparaisons, loyaux que nous sommes envers ce bon vieux monde, celui de l’éloge de la pensée et de l’intelligence, celui qui a pris son mental et ses productions 1 : 0 pour la vérité (appelée autrefois : Dieu)
Un corps qui ressent et à travers lequel il perçoit toutes sortes d’évidences qui souvent ne peuvent pas être exprimées par les mots que nous connaissons, de risque de les « rapetisser » tant notre vocabulaire est connoté soit positif, soit négatif. Toujours cette bonne rivalité.
Un corps qui vibre en fréquence, qui rayonne en lumière, qui se réchauffe, qui retrouve ses rythmes et qui se met en mouvement autonome à partie des autorisations qu’il se donne, et elles sont nombreuses. Et pas toujours faciles, tant elles dissonent du récit collectif auquel nous nous sommes tant identifiés.
Des autorisations perçues comme arrogantes puisque digressives des références/vérités stockées dans nos grandes bibliothèques et à présent dans un chat en boite. Ou une boit pour chat. (remarque inutile)
Cette autorisation à ne pas savoir mais à aller explorer l’inconnu, non plus celui que l’on a appelé le monde, celui de l’extérieur et dans lequel nous étions si « petits » et tellement « impuissants », mais celui de l’intérieur, celui de notre corps qui dépasse largement les frontières de cette planète et des autres planètes. Une image astrale qui ressemble à un dessin pour les enfants, tant l’accès à tout cela se dévoile en une animation 5D dont il ne sera pas possible de parler, par contre à laquelle chacun de nous a accès, à condition de ne pas essayer ni de comprendre, ni de contrôler, ni rien d’autre que de connaitre, de « naitre – avec ».
UN SOI, UN MONDE
Un monde de création, de responsabilité et de choix qui part de « soi » pour créer « sa propre réalité » plurielle, diversifiée et attentive aux « lois » du vivant qui sont déjà là et dont nous n’avons rien ni à changer ni à comprendre. C’est inclus, en nous et en tout.
Et si cela vous parait simpliste, alors continuez à faire compliqué, là aussi chacun a le choix. Heureusement.
Au plaisir de vous en parler,
Anne Yvonne Racine