Paternalisme et Rébellion Culturelle
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » (Article 1 de la déclaration des droits de l’homme, 1948)
Qui de nous n’a pas eu par moment le sentiment d’être enchaîné ? On a souvent couru derrière un but qui une fois atteint, n’a plus eu de sens pour nous. Nous avons de plus en plus de mal à apprécier ce que nous obtenons avec beaucoup d’efforts, mais aussi nous n’éprouvons plus de joie à savourer nos victoires. Avons-nous vraiment perdu le goût de l’appréciation ? Pourquoi cette indifférenciation alors que nous méritons de fêter nos victoires ? On se sent mal à l’aise partout, en famille, dans le travail, dans la rue et même avec nos amis. Nous ressentons aussi un grand vide en soi, comme si nous étions seuls et abandonnés. Ce vide émotionnel est pourtant le sentiment de tous ceux qui nous entourent, et il nous poursuit tout le temps à tel point que nous ne pouvons plus arrêter cette machine infernale qui avance en grande vitesse pour écraser notre joie de vivre comme on le ferait avec des fourmis. Comment expliquer notre soumission a l’autoritarisme traditionnel, culturel et politique ? Sommes-nous réellement enchainés dans l’emprise de la douleur et l’inculte ? Pourquoi ne pas désobéir à tous ces ordres et a tous ceux qui veulent nous dominer, que ce soit en famille, dans le travail, en société, ou en politique ? Ce qu’il faut comprendre est que s’assujettir comme des esclaves a ses maitres, signifie que nous cultivons l’incertitude, l’impuissance et l’incompétence pour en faire une culture dont nous devons nous y conformer même si cela nous frustre. Nous ne pouvons en aucun cas avancer, ni développer notre esprit, ni même notre conscience. Nous en avons fait une tradition, une habitude robotique de se faire dominer, et être commander par des personnes secondées aujourd’hui par des organisations pour assurer des tâches de contrôle avec plusieurs services de renseignement des états. Nous vivons sous la menace des activités douteuses de nos états, qui ruinent notre vie de citoyens et tout cela sous le prétexte de la protection de notre sécurité, celui de l’état, des droits fondamentaux, des biens économiques, de la souveraineté de l’état, de la sécurité des biens, du potentiel scientifique, ainsi que des libertés publiques. On a même régi des lois et des accords supranationaux pour étendre cette menace devenue un pouvoir de violence, et une capacite d’anéantir tous ceux qui veulent y résister. Pourtant, toutes ces lois légalisent l’espionnage et l’intrusion dans la vie des personnes, incitent aux actions extrémistes, au mafiosisme et au terrorisme organisé. Il n’est pas difficile d’observer la propagation des armes de destruction massive et des hautes technologies consacré au crime organisé. Tout se fait au nom de la sécurité et de la protection des états, des citoyens et des ressources. Mais en fait, nous contemplons une surveillance politique non pas sur les politiciens mais sur les citoyens qui se rassemblent pour se rebeller contre les régimes dictatoriaux et paternalistes notamment dans les pays Arabes. Sommes-nous devant un processus de monopolisation des cerveaux humains sous allégation du maintien de l’ordre ? en fait, le principe de l’ingérence dans les vies privées des personnes reflète une volonté politique d’éreinter le citoyen, de casser son ambition et sa dignité d’homme. Les états arabes sont passés d’une culture traditionnelle mâle, a une politique paternaliste et autoritaire qui fragilise les principes démocratiques et s’oppose farouchement au libéralisme, a la tolérance, a la vie collective et au bienêtre du citoyen. Il est clair qu’il n’y a pas de leadership ni de bons décideurs qui puissent promouvoir la logique, le bon jugement et l’émotion positive aux peuples. Il n’est pas non plus difficile de comprendre les pouvoirs déchus dans les états Arabes qui même après les révolutions, n’ont pas pu changer leur mentalité. Ils continuent encore à mener des politiques incitatives qui expriment les interdictions, la suspicion de la bonne foi, et la menace qui plane sur les peuples comme un fantôme. Ils ont développé la monarchie golfe, des peuples consommateurs, et des services publics hégémoniques, au nom de la prospérité, de la justice sociale et des principes de l’Islam. Une culture de l’ignorance et des interdits qui comprime la cohésion sociale, et rend le citoyen malheureux et perdu dans un vide émotionnel sans pareil. Ce sentiment sème la terreur et l’angoisse dans l’esprit humain, et particulièrement le fait de se sentir seul, incompris et détruit. De quelles réalisations et stratégies parlent t ils justement ? et que signifient t ils en parlant de la protection sociale et de l’unification des peuples qu’ils martyrisent et divisent ? un autoritarisme comme un cyclone qui détruit tout à son passage, société, valeurs et principes. Les peuples arabes vivent une culture barbare soude a un régime politique destructeur et indiffèrent à l’humanisme. Tout est liquidé, l’enfance, la jeunesse, l’intelligence, et la beauté de la nature. Ce qu’il faut comprendre est que si nous ne luttons pas contre le système monarchique, nous ne pourrons jamais ni s’unir ni se protéger contre les ennemis de l’humanité entière. Durant le cinquième siècle de l'empire romain, le comportement de critique envers l’empire romain est qualifié d'infraction et de délit pénal contre la dignité de la République romaine de la Rome antique. Mais à la fin de l'empire romain, les prédécesseurs ont identifié l'état avec la personne selon le principe du citoyen. Les états arabes actuels jouissent de la même protection juridique que celle accordée aux divinités du culte de l'état selon une tradition monarchique bien enracinée. Les critiques contre les plus hauts représentants de l'état font toujours l'objet de poursuites et d'emprisonnement, car ils sont considérés comme une trahison et une atteinte à la notoriété du pouvoir. Mais avec l'amenuisement de la monarchie absolue en Europe, les critiques ne sont plus considérées comme un crime. Pour les monarchies absolues, il n’y a aucune séparation de pouvoir, et aucune garantie d’une égalité de loi possible. Les hauts représentants des états arabes sont comme des rois, intouchables. Le principe des monarchies héréditaires renforce la transmission du pouvoir monarchique de génération en génération, ce qui contribue inlassablement a perpétuer la mentalité paternaliste et a empêcher l’apparition d’états libres sans discriminations visées et sans restrictions déraisonnables.