Perdre Notre Avantage, Un Conte Africain

13 Mars, 2018

Nelson Mandela a apporté la paix à la nation divisée et violente de l'Afrique du Sud. Il était un homme avec un sens incroyable de l'humanité. Il était l'incarnation de ce que l’on appelle en Afrique du Sud "Ubuntu". Dans Ubuntu, les gens ne sont pas des gens sans autres personnes. Comme on dirait en Côte D’Ivoire « C’est l’homme qui fait l’homme »

Avant

En fait, c'est à croire que dans notre conscience collective en tant qu'Africain, nous utilisons cet amour pour expérimenter les parties les plus profondes de notre propre humanité à travers nos interactions avec les autres. Avec "Ubuntu" nous prenions soin les uns des autres et des enfants des uns et des autres. Ainsi nous devenions une famille bien que n'étant pas liés par sang. Nous avions construit des amitiés durables. Nous avions participé à des tournois de football, des tournois de volleyball et des tournois de basket-ball qui nous ont rendus meilleurs et encore plus forts. Quand l'un de nous avait mal, nous avions tous fait mal. Nos coeurs étaient ouverts, et nous étions joyeux.

Nous avons été prompts à donner un coup de main sans jugement ni préjugé. Nous avons compris que le succès était collectif.

Maintenant

Nous avons gagné plus d'éducation mais perdu dans la sagesse ancestrale. Bien que plus de nourriture existe sur le continent, nous avons plus de malnutrition. Tandis que les individus deviennent plus riches, ils deviennent également plus malades parce que nous nous dirigeons vers un modèle de régime alimentaire occidental. Maintenant, il semble qu'avec plus d'éducation, nous sommes devenus égoïstes ou égocentriques.

Nous tolérons la médiocrité partout;

• Nos gouvernements sont corrompus et incompétents pour la plupart.
• Les cumule de postes sont acceptés.
• Nos systèmes d'éducation sont de pire en pire.
• Nos systèmes de soins de santé sont des pièges mortels.

Pema Chodron a dit: «Nous pouvons laisser les circonstances de notre vie nous endurcir de sorte que nous devenons de plus en plus irrités et effrayés, ou nous pouvons les laisser nous adoucir et nous rendre plus aimables et plus ouverts à ce qui nous effraie. Nous avons toujours ce choix "

Ceci est comme un abandon des futures générations de dirigeants africains. Nous ne devons plus laisser cela continuer. Je suis aussi coupable que la plupart d'entre vous.

Kassime Berthe, MBA