Peut-on renvoyer un employé qui aurait menti sur son CV ?
Vous êtes recruteur, responsable des ressources humaines, bref l’employeur, et vous vous rendez compte que l’un de vos employé a menti sur son CV, que faire ?
Bien que le recrutement doive bien évidemment reposer sur une confiance mutuelle, le gouvernement, afin d’éviter ce genre d’incident, cherche à mettre en place un site gratuit pour authentifier les CV. Ainsi, avec l’accord du salarié, les employeurs pourront bientôt avoir accès notamment aux diplômes des candidats. Cette décision est-elle trop forte ? Pousse-t-elle à l’abandon de la confiance mutuelle ? Il se peut, en effet, que cette démarche instaure un climat de méfiance entre le recruteur et le futur salarié.
Cette démarche représenterait cependant un certain réconfort pour les employeurs qui craignent de plus en plus les fausses déclarations des candidats sur leur CV et en entretien d’embauche et appréhendent de se retrouver aux Prud’hommes par la suite. Car licencier un salarié pour faute : mensonge du CV, n’est pas systématiquement accepté par la justice. La décision revient aux Prud’hommes qui doit déterminer si le mensonge (révélé dès le début) aurait impacté ou non la décision d’embauche du recruteur. Le licenciement peut donc être, dans le cas par exemple où la qualité de travail n’est pas en cause, rejeté.
Les mensonges les plus fréquents :
Diplômes : Le mensonge le plus fréquent reste, en France, celui qui consiste à enjoliver fortement son diplôme. On retrouve le classique changement du DEUG en Licence (voire en master), la simple formation dans une école de renom transformée en diplôme obtenu en formation initiale etc…
Pour lire la suite cliquez ici !
D'autres articles en cliquant ICI !
Consultant certifié en transition professionnelle/Formateur /Juriste généraliste - MARD
8 anscet arrêt semble plus sévère à l'égard du salarié qu'un arrêt plus ancien : Cass Soc 16 février 1996 n° pourvoi 96-45565 in legifrance.fr