Pick of the week - Les gérants à la merci des fournisseurs d'indices
Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l'actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n'hésitez pas à le partager... et à lancer la discussion en commentaire.
Bonne lecture :)
Vincent
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Capital Markets et Banque
- Using finance to step up energy transition // La finance, accélérateur de la transition énergétique (cette prise de position du patron de Natixis est d'importance et montre l'étendue de la transition en cours. L'intégration de l'impact environnemental des opérations dans le calcul du RWA est à ce titre une pratique intéressante)
- CITIGROUP : la banque de détail à l'international en soutien des résultats trimestriels (les résultats de Citi sont corrects ce trimestre, portés par la banque de détail. Les activités FICC sont en progression encourageante mais les activités sur Equities restent encore sous pression dans un marché qui reste nerveux)
- Goldman Sachs porté par le trading d'actions et les prêts (suite des publications de résultats, Goldman Sachs continue peu à peu sa bascule vers la banque de détail. Les activités de prêt sont en forte croissance mais les activités de marché sur actions ont également contribué aussi à tirer les résultats de la banque)
- Morgan Stanley: Bénéfice en baisse de 10% au 2e trimestre, le trading pèse (la banque privée est en soutien mais la faible volatilité a pesé sur les activités de trading. Par rapport aux autres géants de Wall Street, MS ne bénéficie pas de l'amortisseur de la banque de détail pour limiter les difficultés sur les activités de marché)
Asset Management et Banque Privée
- Les gérants veulent se libérer du joug des fournisseurs d'indices (le prix des indices aurait augmenté de 50% en quelques années ce qui est une barrière à l'entrée pour les petits gérants. Si on ajoute une grille tarifaire complexe, il y a de quoi déclencher l'ire des sociétés de gestion et des consultations côté régulateur. Le statu quo ne durera pas)
- The Next Big Thing in ETFs: Less Transparency (autre tendance, la nature profonde des ETFs commence à être détournée par les gérants actifs. Certains commencent à produire des ETFs sans publication quotidienne des positions, avec des indices customisés, rendant le produit difficile à appréhender. Est-ce que les clients suivront ? Pas sûr)
- T Rowe Price latest fund manager to cover research costs globally (peu à peu les gérants financent la recherche sur leur P&L. C'est une perte importante pour les gérants qui réduisent de manière drastique leurs dépenses de recherche. Résultat, la couverture de la part des prestataires se réduit, notamment sur les Mid et Small caps)
- Standard Life Aberdeen battles to prove its worth (SLA n'arrive toujours pas à convaincre le marché sur sa stratégie, 2 ans après la fusion. Les synergies en termes de coûts sont réelles mais les pertes d'actifs sous gestion continuent à inquiéter, dans un contexte difficile pour les gérants actifs. Il faudra encore du temps)
Digital et Fintechs
- Quand le papier commercial passe au digital : coup d’envoi réussi de la place de marché d’Orange NowCP (le premier échange des Neu CP sur la plateforme vient d'être effectué. C'est une belle illustration du potentiel de digitalisation offert par une plateforme partagée avec un RL dans la journée contre 2 jours à l'heure actuelle)
- Boursorama affirme sans complexe ses ambitions face aux néobanques (l'objectif de 3 millions de clients en 2021 est ambitieux mais Boursorama s'en donne les moyens. L'offre Ultim concurrence les neobanques et Boursorama reste dans une logique de conquête agressive. La rentabilité attendra, place aux gains de parts de marché)
- N26 is now one of the highest valued FinTechs globally (nouvelle levée de fonds massive pour N26 qui atteint une valorisation de 3,5 milliards ! La croissance se poursuit avec des moyens financiers énormes permettant de préparer la conquête du monde et de devenir un acteur global)
- Banque mobile : le marché français a triplé en deux ans (il y a 18 neobanques désormais en France, toutes ne survivront pas. La clé du succès pour les néobanque est de construire une offre simple, claire, ciblant une clientèle bien définie. Les vertus de la simplicité au niveau marketing sont trop souvent oubliées par les banques)