Pick of the week - Les résultats de Natixis portés par la gestion d'actifs
Bonjour à tous,
Comme chaque semaine, retrouvez une sélection du meilleur de l'actualité Capital Market, Asset Management, Digital, Management et Réglementation bancaire.
Si vous aimez le Pick of the week, n'hésitez pas à le partager... et à lancer la discussion en commentaire.
Bonne lecture :)
Vincent
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Capital Markets et Banque
- NATIXIS soutenu par des profits plus élevés qu'attendu, le courtage taux comme point faible (Natixis a signé un trimestre solide, porté notamment par la gestion d'actifs. La BFI est en retrait, notamment sur les activités de taux mais la banque est finalement assez peu dépendante de ses activités de marché, avec un profil de risque prudent)
- Citigroup, JPMorgan Among Banks Fined $1.2 Billion in FX Probe (un nouveau cartel a été démantelé par les régulateurs, les chats en ligne restant l'outil privilégié des collusions entre acteurs de marché. Le montant des amendes montre que les régulateurs, de mieux en mieux informés, ne veulent plus rien laisser passer)
- Feu vert unanime des actionnaires d'Euronext au rachat de la Bourse d'Oslo (Euronext a gagné son bras de fer face au Nasdaq et met la main sur l'une des rares opportunités de croissance externe en Europe. Le prix est élevé mais Euronext a l'habitude des intégrations réussies et de la mutualisation des plateformes)
- Le président d'UniCredit n'exclut pas un sauvetage de Carige par les banques (le système bancaire italien reste fragile avec Carige comme maillon faible en ce moment. In fine, les autres établissements de la péninsule pourraient être amenés à se mobiliser pour soutenir l'établissement et éviter un risque systémique)
Asset Management et Banque Privée
- Fund managers offer to pay investors … but why, and will it catch on? (les fonds à frais négatifs arrivent, allant au bout de la logique de la course aux frais les plus bas. Pas de magie, ceci repose sur des programmes de prêt/emprunt de titres agressifs. Mais au final, tout ceci est-il soutenable et surtout dans l'intérêt du porteur de parts ?)
- Funds groups challenged over securities lending practices (les activités de prêts/emprunts ont le vent en poupe apportant un rendement complémentaire aux fonds et une source de revenus pour les sociétés de gestion. La transparence reste relative et le partage de valeur est de plus en plus sous pression)
- Deutsche Bank talks with UBS hit hurdle on asset manager deal (les fusions dans l'AM sont décidément compliquée, ici l'accord achoppe sur la capacité pour DB de garder le contrôle sur une activité stable faisant contrepoids à l'Investment Banking. Pas sûr que les discussions aboutissent, laissant DB face à un nouvel échec après Commerzbank)
- Les banquiers privés repensent leur relation clients (MiFID II a poussé les banques privées à retravailler reporting, offre et tarification. Mais pour le moment, rien de disruptif, on reste dans l'adaptation pour tenter de préserver au maximum le statu quo. La banque privée du futur, répondant aux besoin des Millenials reste à inventer)
Digital et Fintechs
- Banque postale : que propose sa nouvelle banque en ligne “Ma French Bank” ? (La Banque Postale sort enfin son offre de banque en ligne, avec un prix d'appel à 2 euros. L'offre semble compétitive mais il sera difficile de se différencier sur un marché très encombré et très agressif)
- Le paiement : la clé du commerce de demain (les paiements sont au centre des parcours et des attentions des banques et des Fintechs. L'avenir est au paiement invisible, sans aucune intervention du client, voire aux paiements déclenché directement par un assistant personnel, capable de choisir le bon achat, au bon prix, tout seul)
- BNP Paribas "The bank with an IT budget of more than EUR6 billion a year!" (c'est un budget considérable, utilisé également pour assurer la maintenance de systèmes lourds et souvent anciens. Le sujet n'est pas tant le budget que la capacité de remettre à plat totalement l'architecture pour basculer vers d'autres technologies)
- La néobanque Fidor plombe les comptes de BPCE (la dépréciation de 148 millions d'euros est douloureuse mais c'est le prix à payer pour tourner la page d'un investissement qui n'a jamais fonctionné entre choc des cultures et cannibalisation des banques régionales. BPCE est vendeur, à voir qui prendra la suite)
- Orange s'invite au capital de la Fintech à succès Raisin (Orange s'offre un ticket dans une Fintech offrant un accès à des produits d'épargne originaux et bien rémunérés. Il ne serait pas étonnant de voir OrangeBank intégrer cette offre à sa gamme de produits et ainsi trouver un moyen de différenciation par rapport aux concurrents néobanque)