Pierre, je comprends ton désarroi. Quel désaroi ! Attention de ne pas vous méprendre sur le témoignage que je vous ai donné sur ce que je vie

Chers frères et soeurs

• de la Sainte Famille de Dieu, groupe que j'ai créé sur Facebook qui m'apportez votre soutien
• de la Fraternité des Templiers Catholiques du monde,
• de ma famille de la terre, dont fait partie ma cousine Patricia qui m'a dit, en réaction à mon précédent témoignage :
• "Pierre, je comprendre ton désarroi"
• cher amis de Facebook et de Linkedin.

A vous tous je dis

Ne vous méprenez pas,

• je ne suis pas du tout dans le désarroi,
• car dans le dernier évènement qui n'est pas la première que je traverse, dans l'Eglise où le Seigneur m'a appelé et envoyé pour le servir et servir ses enfants, ses fils et ses filles, la Sainte Famille ;

au milieu de tous mes frères qui ont reçu le même appel que moi

et qui ont été ordonné diacre comme moi,

• que ce soit en vue du sacerdoce
• où pour le rester toujours, en permanence,

ce que restent toujours ceux à qui le Seigneur par son Eglise confient de plus grandes responsabilités dans le service (le ministère) des tables :

• a table de la Parole (la table de la connaissance du bien et du mal)
• et la table de l’Eucharistie (la table de la vie)

qu'ils soient

• diacres comme moi, permanent
• prêtres après avoir été diacre comme moi
• évêques, après avoir été diacre comme moi, et prêtre,
• archevêques après avoir été diacre comme moi, puis prêtres, puis évêques,
• cardinaux après avoir été diacre comme moi, puis prêtres, puis évêques, puis archevêque,
• et même Pape qui a été diacre comme moi,  puis prêtres, puis évêques, puis archevêque et Cardinal, éligible à la Papauté.

Et qui à l'image des lévites (les serviteurs de Dieu), se sont pris pour ce qu'ils ne sont pas :

1. "Dieu le Père"
2. ou encore son Verbe, sa Parole
3. et son Esprit".

Je n'ai pas été appelé "pour les servir eux",

mais pour servir à leurs côtés,

• dans leur ministère apostolique,

le ministère (service) que Jésus a rendu à son Père et à ses frères,

en servant son Père, et ses frères

• en étant sur la terre, le diacre de son Père qui est aux cieux ;
• son serviteur, le Serviteur des serviteurs,

le Prince de tous ses princes que sont devenus ses Apôtres

à qui il a attribué sa Royauté,

• pour prendre part à son ministère diaconal

les faisant siéger dans sa chair, son corps de chair,

comme jadis les pharisiens s’étaient assis sur la chaire de Moïse,

• son trône,
• en se tenant en chair et en os, à sa place,
• pour remplir le même ministère(sa chair) en prenant sa place.

Ce ministère diaconal, c'est ce ministère dans lequel il a installé ses Apôtres,

après avoir lavé leurs pieds, disant à Simon-Pierre :

• "Si je ne te lave pas les pieds, tu n'auras pas de part avec moi,

c'est à dire, tu n'auras pas part au ministère que je vais remplir dans les Cieux, avec mon Père, l'Esprit Saint

le ministère de Grand-Prêtre

• sous entendu
• comme tes frères établis "prêtres", pour t'assister à la Table de mon Royaume, sur la terre.

Faisant alors d’eux des diacres (les serviteurs) qu'ils étaient devenus à ses côtés sur la terre,

depuis qu'il avait fait d'eux ses Apôtres,

• les envoyant préparer, à l'image de Jean le Baptiste,
• ses chemins dans les villes et villages où il s'apprêtait à passer,
• comme dans les maisons de ces villes et villages.

comme il leur demanda de l'assister quand :

il a par 2 fois multiplié les pains pour nourrir les foules, en leur demandant :

• de faire asseoir les foules (les faire mettre à table)
• et de leur donner eux-mêmes à manger, les poissons et les pains, qu'il avait multiplié

Comme il leur demandera de prêcher en son Nom et celui de son Père, l'Esprit Saint,

la Bonne Nouvelle du salut, l'Evangile du Salut, Lui-même,

• en l'accompagnant des signes que lui-même donna, en guérissant les malades, après avoir remis leurs péchés,
• et avoir expulsé les démons qui les possédaient et les faisaient chuter.

Faisant donc, ce Jeudi Saint, de ces diacres (serviteurs) qu'ils étaient

ses images, ses icônes, et celle de son Père, l'Esprit Saint, l'Esprit d'Elie,

• à qui il a cédé sa Place, dans son Eglise, le Cénacle
• où il lui a laissé présidé l'institution de son mémorial, le mémorial appelé :
• la cêne,
• puis, le Saint Sacrifice de la Messe,
• puis la Sainte Eucharistie

lors de cette cène ou repas pascal de la Nouvelle Alliance, mémorial de la Nouvelle Alliance

Son Trône et le Trône de sa gloire, son Esprit Saint, son Père.

comme Dieu jadis l'avait annoncé ici :

Yahweh fait mourir et il fait vivre,

il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter.

•  Yahweh appauvrit et il enrichit,
• il abaisse et il élève.

 De la poussière il retire le pauvre,

du fumier il relève l'indigent,

• pour les faire asseoir avec les princes,
• et il leur donne en partage un trône de gloire. 

Car à Yahweh sont les colonnes de la terre, et sur elles il a posé le globe.

•  Il gardera les pas de ses pieux (de sont qui se confient à lui, lui faisant confiance,

mais les méchants (ceux qui font la guerre) périront dans les ténèbres.

Car l'homme ne l'emportera pas par la force.

Yahweh! Ses ennemis seront brisés;

•  du haut du ciel il tonnera sur eux,
• Yahweh jugera les extrémités de la terre.

Il donnera la puissance à son roi,

et il élèvera la corne (le prince) de son oint (de son Messie). (1 Samuel 2, 6-9)

Ce avant de s'élever au Ciel (le jour de son Ascension),

pour servir son Père dans les Cieux,

• avec les 12 fils de l'ancien Israël, qu'il a rejoint dans le Shéol, les enfers,
• pour les ramener avec Lui dans son Royaume,

en les ressuscitant dans son Corps de chair donné pour eux aussi,

les faisant sortir de leurs tombeaux,

• et entrer dans la Jérusalem d'en Haut descendu du Ciel sur le Mont Sion,
• et dont l'ombre était sur la terre, la Jérusalem d'en bas,
• qui 70 ans plus tard sera détruite,

comme il l'avait annoncé, quand il a dit à la Samaritaine :

qu'il rencontra en Samarie près de Sichem,

près du puits de Jacob :

• "Femme, croyez-moi,

l'heure vient où

• ce ne sera ni sur cette montagne,
• ni dans Jérusalem,

que vous adorerez le Père.

Vous adorez ce que vous ne connaissez pas;

• nous, nous adorons ce que nous connaissons,
• car le salut vient des Juifs.

 Mais l'heure approche,

• et elle est déjà venue,
• où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit (en l'Esprit, dans l'Esprit et en vérité (en la Vérité, dans la Vérité, l'Esprit de la Vérité, l'Esprit de Vérité) ;

ce sont de tels adorateurs que le Père demande.

 Dieu est esprit,

• et ceux qui l'adorent
• doivent l'adorer en esprit et en vérité." (Jean 4, 21-24)

Dans l'Esprit de Vérité, l'Esprit de la Vérité,

• et donc, l'Esprit de Jésus qui a dit :

Je Suis la Vérité (Jean 14, 6)

dans l'Esprit Saint mon Père qui est en moi et en qui Je Suis (Jean 10, 38)

• l'Esprit Saint, l'Esprit de Vérité mon Père
• en qui Je Suis depuis le Jeudi Saint
• et qui après avoir été en moi, est venu avec moi en Lui, établir sa demeure en vous devenu ma chair, mon corps, mon Trône et son Trône,

le Trône de notre Gloire manifesté jadis dans la Nuée lumineuse,

dans le Feu de la Nuée éclairant Israël "la nuit" dans le désert"

• et depuis mon incarnation dans ma chair devenu votre chair,
• la chair donnée à mon Eglise, mon Epouse,
• dans le Pain de Vie descendu du Ciel que Je Suis.

Ce trône qu'est ma chair, dont je leur ai parlé le Jeudi Saint ici :

où il les a fait asseoir eux aussi dans sa chair, son trône,

• pour qu’ils siègent avec lui
• et jugent les 12 anciennes tribus d’Israël, qu’il a ressuscité pour les juger,

faisant entrer les justes (les saints de l'Ancienne Alliance)

dans la Jérusalem Nouvelle, sur la Terre Nouvelle dans les Cieux Nouveaux, créés au renouvellement de toutes choses :

• Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit.
•  Et voilà que le voile du sanctuaire se fendit en deux, du haut en bas,
• la terre trembla,
• les rochers se fendirent,
• les sépulcres s'ouvrirent

et les corps de beaucoup de saints défunts ressuscitèrent.

Et, sortis des sépulcres, après sa résurrection,

• ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup.  (Matthieu 27, 52)

Rejoignant le dimanche de la Résurrection, les Apôtres et la Vierge Marie sur le Mont Sion, dans le Cénacle,

comme en a témoigné l'auteur de l'Apocalypse ici :

1 Je regardai encore et voici que l'Agneau se tenait sur la montagne de Sion,

et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Pére écrits sur le front.

Le signe de croix dont son marqués les nouveaux baptisés,

quand ils sont accueillis à la porte de l'Eglise, par le Père et le Fils, manifesté par ses serviteurs les diacres, les prêtres ou les évêques

• entrant ensuite dans l'église avec le diacre ou le prêtre ou l'évêque qui les a marqué de ce signe de la croix sur le front, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,
• les conduisant "jusqu'à la porte du Royaume de Dieu, qui marque la limite que ne doivent pas dépasser les fidè

Et j'entendis un son qui venait du ciel,

pareil au bruit de grandes eaux et à la voix d'un puissant tonnerre;

• et le son que j'entendis ressemblait à un concert de harpistes jouant de leurs instruments.

Et ils chantaient comme un cantique nouveau devant le trône,

et devant les quatre animaux et les vieillards;

• et nul ne pouvait apprendre ce cantique,
• si ce n'est les cent quarante-quatre mille qui ont été rachetés de la terre (sortis des tombeaux).

Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges.

Ce sont eux qui accompagnent l'Agneau partout où il va.

• Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'Agneau;
• et il ne s'est point trouvé de mensonge dans leur bouche, car ils sont irréprochables.

 Puis je vis un autre ange (envoyé) qui volait par le milieu du ciel,

tenant l'Evangile éternel,

• pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple.

Il disait d'une voix forte:

• " Craignez Dieu et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue;
• adorez Celui qui a fait le ciel et la terre, la mer et les sources des eaux. "

Et un autre ange suivit, en disant:

• " Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité! "

Et un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte:

• " Si quelqu'un adore la bête et son image,
• et en prend la marque sur son front ou sur sa main,
• il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu,
• du vin pur versé dans la coupe de sa colère,
• et il sera tourmenté dans le feu et dans le soufre (le feu de la Géhenne),
• sous les yeux des saints anges et de l'Agneau.

Et la fumée de leur supplice s'élèvera aux siècles des siècles,

• et il n'y aura de repos, ni jour ni nuit, pour ceux qui adorent la bête et son image,
• ni pour quiconque aura reçu la marque de son nom. "

C'est ici que doit se montrer la patience des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi en Jésus.

•  Et j'entendis une voix venant du ciel, qui disait :
• " Ecris :

Heureux dés maintenant les morts qui meurent dans le Seigneur! "

" Oui, dit l'Esprit,

• qu'ils se reposent de leurs travaux,
• car leurs oeuvres les suivent. 

et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Pére écrits sur le front.

• Puis je regardai,

et voici que parut une nuée blanche,

et sur la nuée quelqu'un était assis qui ressemblait a un fils de l'homme ayant sur sa tête une couronne d'or,

• et dans sa main une faucille tranchante.

Et un autre ange sortit du sanctuaire, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée "

• Lance ta faucille et moissonne;
• car le moment de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mure. "

Alors Celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre,

• et la terre fut moissonnée.

Un autre ange sortit du sanctuaire qui est dans le ciel,

• portant, lui aussi, une faucille tranchante.

Et un autre ange, celui qui a pouvoir sur le feu, sortit de l'autel,

et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant:

• " Lance ta faucille tranchante,
• et coupe les grappes de la vigne de la terre, car les raisins en sont murs. "

Et l'ange jeta sa faucille sur la terre, et vendangea la vigne de la terre,

et il en jeta les grappes dans la grande cuve de la colère de Dieu.

• La cuve fut foulée hors de la ville,
• et il en sortit du sang jusqu'à la hauteur du mors des chevaux, sur un espace de mille six cents stades. (Apolcalyse 14, 1-20)

Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et étonnant:

sept anges qui tenaient en main sept plaies, les dernières,

• car c'est par elles que doit se consommer la colère de Dieu.

Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu,

• et au bord de cette mer étaient debout les vainqueurs de la bête, de son image

et du nombre de son nom (les 144 000), tenant les harpes sacrées.

Ils chantaient le Cantique de Moïse, le serviteur de Dieu,

• et le cantique de l'Agneau disant:

" Grandes et admirables sont vos oeuvres Seigneur, Dieu tout-puissant!

Justes et véritables, sont vos voies, ô Roi des siècles!

• Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait votre nom?
• Car vous seul êtes saint.

Et toutes les nations viendront se prosterner devant vous, parce que vos jugements ont éclaté. (Apocalypse 15, 1-4)

Nous reconnaissons ici, dans ces nations qui viendraient pour se prosterner devant Dieu et l'Agneau, Jésus :

les nombreux nouveaux disciples issus des nations païennes, convertis au Christ,

• et venant se prosterner devant Dieu le Père et l'Agneaux
• pour chanter ce cantique nouveau.

Voilà, non, je vous assure que je ne suis pas dans le désarroi,

je ne suis ni dans l'anxiété ; l’angoisse ou la détresse ;

• grâce à la présence en moi de cette paix qu’a promis à ses Apôtres qui lui sont fidèles (Je vous laisse ma Paix, je vous donne ma Paix)
• c’est-à-dire « qui lui restent unis », dans l’Esprit Saint,

l'Esprit Saint qui est « cette Paix, ce repos promis à ceux qui ployant sous le poids du fardeau, sont venus à lui pour le lui confier,

Et recevoir en échange « le sien qui est doux et légers »,

• car « ce joug c’est son Esprit Saint, son Père, le Consolateur des affligés.

Je n’irai pas à dire que cette épreuve ne me fait pas souffrir moralement,

car d’être humilié ainsi devant toute la communauté paroissiale qui m’a vu dans le chœur pendant 3 mois,

• puis ne m’a plus vu dans qu’on leur explique pourquoi,
• et qui continu à me voir au milieu d’eux chaque dimanche,

comme de voir un aussi de mes frères diacres permanent comme moi, mais qui lui est de ce diocèse,

monter de temps en temps dans le chœur pour servir,

• alors que moi je suis privé du chœur de l’Eglise depuis presque 2 ans,

cela ne peut que me causer des souffrances intérieures. 

Disons que je souffre « dans la paix du cœur »,

la consolation que me procure l’Esprit Saint, mon hôte intérieur,

portant ma souffrance avec moi,

comme je l"ai voulu le Jeudi Saint 16 avril 1981,

quand je me suis livré totalement à lui, dans mon acte d'offrande signé de mon sang,

• pour communier s'il le voulait bien,
• aux souffrances de son Corps Mystique qui est l’Eglise persécutée comme il l’a été lui-même,
• en réparation de toutes les blessures portées contre son Corps Mystique

et laisser déborder de son Sacré Coeur, par mon coeur,

les flots de tendresse infinis qui sont renfermés en lui,

en devenant martyr de son Amour.

Il avait prévenu ses Apôtres,

quand il leur parla des grands prêtres (évêques comme Aaron) et prêtres (de l’ancienne alliance, les fils d’Aaron) qui l’ont persécuté en rejetant l’autorité que lui avait donné son Père pour enseigner dans les Synagogues et le Temple :

• Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite ;  

Le serviteur (le diacre) n'est pas plus grand que le maître (Jésus qui fut le diacre de l’Esprit Saint son Père, jusqu’au jour de son élévation au Ciel, pour être établi grand-prêtre dans le Royaume de Dieu son Père. 

•  S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi;  
• s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre.
• Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom,  
• parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. 

Ils ne connaissent pas le Seigneur qui a fait de moi son diacre et m’a envoyé pour préparer sa voie,

• la voie de l’enfance spirituelle par laquelle il m’a fait monter à lui et à son Epouse,
• me faisant redescendre par Lui dans son Eglise,
• pour la servir en union avec Lui et son Père.

Si je n'étais pas venu,

et que je ne leur eusse point parlé (confié toutes les grâces que le Fils et le Père m’ont accordées dans les expériences mystiques qu’ils m’ont fait vivre,  

•  mais maintenant leur péché est sans excuse.
• Celui qui me hait (qui m’écarte pour me faire taire), (Jean 15, 20-23)

 Il hait aussi mon Père,

qui a fait de moi l’image de son Fils Serviteur des serviteurs, le Prince des diacres,

 le Prince de tous ces diacres devenus prêtre ou évêques

et qui se prennent pour « des pères »,

alors qu’ils ne sont que l’image bien imparfaite, comme moi,

de leur Père et mon Père qui est aux Cieux,

et de son Fils son serviteurs,

qui leur a dit pourtant,

quand il a fait d’eux les icônes du Prêtre qu’il fut le Jeudi Saint

• quand il s’est offert en sacrifice, et du Grand-Prêtre qu’il est devenu au Ciel :
•  après qu'ils se soient disputés entre eux
• pour savoir, qui après le édpart de Jésus,
• siègerait à sa place.

Il y eut aussi parmi eux une dispute :

 lequel d'entre eux devait passer pour le plus grand.

•  Et il leur dit :

 " Les rois des nations leur commandent en maîtres,

 et ceux qui exercent empire sur elles se font appeler Bienfaiteurs.

•  Vous, ne faites pas ainsi;
•  mais que le plus grand parmi vous devienne comme le plus jeune (celui qui est Pape, deviennent comme celui qui est diacre)

 et celui qui gouverne comme celui qui sert.

 Qui, en effet, est le plus grand,

• celui qui est à table (pour présider l’Eucharistie) comme le prêtre,
•  ou celui qui sert (comme les diacres) ?

 N'est-ce pas celui qui est à table ?   

• Parce qu’il est « l’icône de mon Père, l’Esprit Saint, l’Esprit d’Elie,
• qui a présidé l’institution de mon mémorial, avec moi, dans ma chair, qui lui ai s

Servi de Trône

•  Or moi, au milieu de vous,
•  je suis comme celui qui sert.

Vous, vous êtes ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves;

et moi, je vous attribue la royauté comme mon Père me l'a attribuée,

• afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume;
•  et vous siégerez sur des trônes, jugeant les douze tribus d'Israël. (Luc 22, 26-30)

Sous entendu, parce qu’en vous faisant don de mon corps de chair,

j’ai fait de vous « les trônes de ma gloire, de mon Esprit Saint et de moi-même,

• quand je suis venu établir ma demeure en vous, dans ma chair donné par mon Père le Jeudi Saint, en mon Nom,
• pour continuer à servir mon Père et ses enfants, par vous mes serviteurs, les diacres permanents, les diacres prêtres, les diacres évêques, les diacres cardinaux et le diacre Pape, mes compagnons de service,

sans oublier de leur dire :

Vous, ne vous faites point appeler Rabbi,

• car il n'est pour vous qu'un seul maître, et vous êtes tous frères.

Et (vous qui êtes tous frères) ne donnez à personne sur la terre le nom de Père,

• car il n'est pour vous qu'un seul Père, celui des cieux.

Et qu'on ne vous appelle pas non plus Maître,

• car vous n'avez qu'un Maître, le Christ.

Le plus grand d'entre vous sera votre serviteur (votre diacre).

Quiconque s'élèvera sera abaissé,

et quiconque s'abaissera sera élevé. (Matthieu 23, 8-12)