Plaidoyer pour la méditation de pleine conscience
Aujourd’hui, c’est indéniable, tout s’accélère, tout va plus vite : nous courons après la performance, l’efficacité.
Nous sommes dans l’hyperaction, en mode multitâches : nous avons plusieurs écrans ouverts en même temps, nous répondons à nos mails en réunion, nous regardons des séries en mangeant, nous suivant une émission en scrollant sur les réseaux sociaux …
Nous sommes également hyperconnecté.e.s, sans cesse sollicité.e.s à consommer toujours plus que de temps d’écran, d'informations en tout genre, de vidéos ou d'autres choses.
Or, notre cerveau n’est pas équipé pour autant de sollicitations.
Alors, il n'est pas étonnant que l’on entende de plus en plus parler de “charge" ou "surcharge mentale”, voire d'épuisement ou de “burn out”.
Il est temps et nécessaire que nous prenions soin de notre esprit et que nous prenions conscience de comment nous le sollicitons et ce à quoi nous l’exposons.
Après tout, nous le faisons déjà pour notre corps (ou nous sommes encouragé.e.s à le faire !) : depuis que nous vivons une vie très sédentaire, il est unanimement admis que nous devons pratiquer une activité physique. Car on le sait, notre corps n’est pas fait pour être toute la journée assis derrière un bureau, dans un canapé, devant des écrans, dans des voitures ou les transports en commun …
Face à la passivité de plus en plus grande de notre corps, il est devenu impératif de pratiquer une activité physique.
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De même que face aux effets néfastes de la "malbouffe", de la nourriture industrielle ultra transformée, nous sommes encouragé.e.s à être vigilant.e.s à la qualité nutritionnelle et à la variété des aliments dont nous nous nourrissons.
Alors face à la sollicitation de plus en plus grande de notre esprit, de notre attention, il devient maintenant impératif de pratiquer une activité de “pacification mentale”, une activité de prise en recul face à tant d'incitations en tout genre.
La méditation de pleine conscience fait partie de ces soins que certains qualifient “d’hygiène mentale”
Je la qualifie de pratique de discernement et de sagesse !
En effet, la méditation, en nous permettant de prendre conscience de nos automatismes, de nos schémas automatique de pensées et de réactions, nous entraine à de choisir ce sur quoi on porte son attention, à choisir ce qui nous "nourrit intellectuellement", ce qui nous est utile et à abandonner ce qui ne l'est pas.
Nous redevenons maître de ce à quoi nous portons et donnons de l'attention.
En ce sens, la pleine conscience nous permet ne plus être l’esclave d’un pilote automatique dont on aurait perdu le contrôle.
En pratiquant cette "écologie" de l’attention, on dépollue notre esprit, on l'apaise, pour prendre soin de nous, de ceux qui nous entoure ... de près ou de loin.
Responsable secteur public Randstad Normandie-Centre
1 ansCyril Blanchard