PME/DIGITAL, repensons la croissance en France !

PME/DIGITAL, repensons la croissance en France !

Le défi de la Croissance ou des croissances en Entreprises

En France, la moitié des Petites et Moyennes entreprises ne souhaitent pas grandir - que ce soit à l’international ou à l’échelon national, voire même régional -, mais d’abord se stabiliser[1]. Ce qui ne va pas sans poser de véritables difficultés sur le plan macroéconomique en termes d’emplois et de développement des territoires. Alors que notre pays connaît des succès incontestables en matière de créations d’entreprises, il y a à l’évidence ensuite un déficit de dynamique entrepreneuriale pour permettre à ces jeunes pousses de changer d’échelle. L’enjeu est donc d’abord de nature culturelle. Nous devons parvenir à capitaliser sur l’esprit d’entreprise initiale qui anime les créateurs pour entretenir la flamme et donner à ces entrepreneurs l’envie de croître et d’innover. Ce défi ne concerne pas uniquement les dirigeants d’entreprises mais également leurs salariés dont le niveau d’engagement est un des plus bas d’Europe (rapport Gallup 2013). Il faut encourager l’intrapreneuriat et la mobilisation des collaborateurs de l’entreprise dans ses projets de croissance pour faire naître une réelle dynamique. Ce mouvement passe par de nouveaux modèles managériaux sur le mode collaboratif, avec des organisations en mode projet et des clusters de compétences. Banque Populaire peut l’accompagner en finançant cette innovation managériale avec ses prêts Innov&Plus dédiés à l’immatériel.

 Innover & digitaliser pour libérer la croissance

 Les entreprises françaises investissent insuffisamment dans la R&D et obèrent ainsi leur dynamisme en termes d’innovations technologiques. La France ne consacre globalement que 1,23 % de son PIB à des dépenses de recherche privée contre 1,85 % en Allemagne. Il s’en suit un cercle vicieux qui fait que le sous-investissement en R&D affaiblit les avantages concurrentiels de nos entreprises qui voient leurs marges diminuer et donc leurs capacités financières à investir se réduire alors même que les dépenses de R&D sont encore largement réalisées en auto-financement. A nous de renverser la vapeur pour enclencher un cercle vertueux en apportant aux entreprises une capacité de financement complémentaire des dispositifs publics existants comme le Crédit impôt recherche.

 La croissance à long terme des entreprises passe également plus que jamais par leur capacité à s’adapter à la nouvelle donne de leur environnement et en particulier à la révolution digitale qui est en marche. La transformation digitale est effectivement un enjeu majeur pour la croissance des entreprises mais qui est malheureusement encore insuffisamment pris en compte par  un grand nombre de PME. Le digital rebat les cartes de l’organisation de l’entreprise, brouille les rôles et rapproche la production, la distribution et le service client. Or en France le taux d’accès des entreprises au très haut débit reste faible en deçà de la moyenne des pays de l’OCDE. Et si les acteurs publics se mobilisent nous devons nous aussi apporter des outils de terrains aux PME pour les aider à se moderniser. Nous proposons par exemple avec notre solution Direct et Proche la création d’un site internet vitrine ou de e-commerce en partenariat avec le groupe Publicis.

 Grandir, consolider par des build up et se déployer à l’international.

 Le pari est d’arriver à créer en France autant d’ETI (entreprise de taille intermédiaire) qu’en Allemagne qui en compte à ce jour deux fois plus. Pour cela il faut en effet favoriser les opérations de croissance externe dans une logique de build up. Banque Populaire Ingénierie financière a été créé dans cet esprit pour accompagner ces opérations de croissance externe et de fusions acquisition et renforcer la pérennité des entreprises. Quant à l’international, l’urgence commande d’augmenter notre effort alors que nous perdons des parts de marchés depuis le début des années 2000. Le nombre d’entreprises françaises exportatrices est ainsi passé de 132 000 il y a 16 ans à 121 000 aujourd’hui quand il y en a 210 000 en Italie, 294 000 en Allemagne. Mais pour exporter une entreprise doit avoir une taille suffisante, être suffisamment robuste et disposer d’un avantage concurrentiel certain. Tout est lié. Lorsqu’elles réunissent tous ces critères les entreprises qui franchissent le grand pas de l’international trouvent chez Banque Populaire et chez chez notre filiale Pramex des experts capables de les conseiller et des les accompagner dans leurs opérations d’import-export mais aussi d’implantations hors de nos frontières.

Alors prêt pour la croissance !?

 [1] Source http://www.observatoire.bpce.fr/

Cet article est une reprise d'un post de Christophe Descos

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