PORT AUTONOME DE KAR
PORT AUTONOME DE DAKAR
Un « gros chantier » pour remettre les pendules à l'heure. En effet, les politiques qui se sont succédés récemment au PAD n’ont pas pu redresser la barre, au contraire le visage du Port est de moins en moins reluisant.
Aujourd’hui, dans un contexte de rude concurrence sous régionale, et pour un pays qui importe l’essentiel de ses biens de consommation, les coûts de passage portuaires doivent non seulement contribuer à alléger le panier de la ménagère (un vœu pieux des nouvelles autorités), mais également, à capter davantage de trafic de transit et de transbordement.
Tout d’abord le PAD mérite un re toilettage complet, pour qu'il retrouve au moins, sa modeste lueur d'antan. Il est, depuis des temps, caractérisé par une pléthore sans précédent de personnels payés à ne rien faire, une armée de généraux, un modèle d'organisation qu'on ne trouve nulle part ailleurs dans le secteur.
Par ailleurs, avec les grands projets d'infrastructures modernes qui vont bientôt voir le jour (Bargny et NDayane), Dakar pourrait être repositionné, à condition que des mesures d’accompagnement soient envisagées, pour la simplification et dématérialisation des process, seul levier capable d’assurer une célérité des mouvements de marchandises, aussi bien à l’intérieur du port, à l’approche et sur des corridors de desserte appropriés (à l’instar du rail). Le guichet unique pourrait en constituer un des piliers, s’il embrasse l’ensemble des procédures du commerce extérieur.
Ensuite, il faut aussi reconnaitre également, que la récente décision de placer l'ensemble des autres ports secondaires sous l’autorité du DG du PAD, est une lourde responsabilité pour une gouvernance harmonieuse de cet ensemble hétérogène. Je veux juste parler de la nécessité d’une vision et d’une stratégie nationale portuaire, capable de distribuer harmonieusement les rôles, seule gage d’un secteur maritime et portuaire performant et attractif.
Ex PDG (CEO) Port de Djen Djen Algerie
8 moisExcellent article cher ami...