Pour Cédric, la cuisine reste de la chimie
Le patron de L’Accent, à Astaffort, n’hésite pas à rendre visite aux producteurs afin de partager sa passion des produits du terroir. ©Story Buzz

Pour Cédric, la cuisine reste de la chimie

Cédric est le souriant patron de l’hôtel restaurant L’Accent, à Astaffort où il accueille ses clients dans un décor simple mais soigné, en toute convivialité, et les régale avec une cuisine goûteuse et inventive qui les plonge au cœur du terroir. Il a découvert récemment nos produits, qui correspondent complètement à son état d’esprit et sa recherche d’authenticité.

Quel est votre parcours ?

Je suis né et j’ai vécu dans les Yvelines. De formation, je suis préparateur en pharmacie. Mais, à l’âge de 30 ans, je me suis reconverti pour assumer ma passion : la cuisine. Je me suis formé sur le terrain pendant cinq ans en Belgique, puis comme chef dans un café restaurant parisien. En 2016, je suis arrivé à Astaffort comme chef au Bar du commerce. En 2019, je me suis lancé avec ma première affaire en reprenant L’Accent.

Comment êtes-vous tombé dans l’armagnac ?

En région parisienne, j’avais un ami d’enfance qui a suivi ses parents dans le Lot-et-Garonne. Lors d’un été, avec notre bande de copains parisiens, il nous a fait découvrir ce produit du terroir dans un cadre très festif. J’ai appris ensuite à l’apprécier en faisant des repas dans le Gers, au cœur de l’appellation.

Comment avez-vous croisé le chemin de la maison Armagnac Veuve Goudoulin ?

Le réseau a fonctionné. J’ai découvert ce producteur grâce à Claudine, de l’agence Story Buzz, qui avait à l’époque ses bureaux à Astaffort. Elle m’a parlé de l’opération commerciale de la saison estivale auprès des acteurs touristiques du secteur. Lors de leur visite au chai, mes clients ont pu bénéficier d’une remise.

Quel est votre armagnac préféré dans le catalogue ?

Je n’ai pas encore tout dégusté. Dans ma démarche pour proposer les meilleurs produits du terroir à mes clients, j’ai l’habitude de rendre visite à mes producteur fournisseurs. Ainsi, je peux mieux partager ma passion et leur savoir-faire. Lors de ma première visite, j’ai dégusté le 100 % Baco. C’était une vraie découverte de ce cépage.

Et en dehors de l’armagnac ?

J’ai un faible pour leur whisky particulièrement le tourbé. Il est clair que la Distillerie Miclo maîtrise le sujet. Cependant, les amateurs de ce spiritueux peuvent être un peu déroutés par les arômes apportés par les anciens fûts d’armagnac, surtout sur le single malt. Mais cela n’enlève rien à leur qualité.

Est-ce que vous pouvez partager une recette avec nous ?

Au cœur du Sud-Ouest, j’ai évidemment beaucoup de plats avec de l’armagnac : une sauce au foie gras et armagnac, un tartare de gravelax de canard mariné à l’armagnac… Mais, cette été, le cocktail de L’Accent sera avec de la Blanche : cassonade, citron vert, glace pilée, Blanche d’Armagnac, allongé avec du Perrier et du coulis de fruits rouges.

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