Pour Capgemini les technologies immersives (AR/VR/MR) ne sont plus un concept mais une réalité industrielle !

Qu’est-ce que la continuité 3D ? Quelles applications industrielles concrètes pour la réalité virtuelle, augmentée et mixte ? Quel impact sur la conception, la formation, la production, la maintenance, le support à distance et le marketing ?

L'Usine Digitale organise en partenariat avec Capgemini la 2ème édition de la matinée ARVR Business Day, le mardi 13 décembre à Paris.


 

POURQUOI SOMMES-NOUS PARTENAIRE DE LA MATINÉE RÉALITÉ VIRTUELLE ET AUGMENTÉE DE L’USINE DIGITALE ?

 

Capgemini est un acteur majeur de la transformation numérique des organisations. Nous adressons plus particulièrement le secteur industriel à travers notre entité dédiée aux services digitaux en ingénierie et manufacturing, qui représente 3000 ingénieurs et consultants en France (et 10000 dans le monde) afin d’accompagner les entreprises dans leurs mutations vers l’Usine du Futur et l’appropriation des outils, process ou de nouveaux business models.

En coordination avec les autres entités dont Capgemini Invent, nous avons à cœur de détecter de nouveaux gisements de performance, des moyens de sécuriser, fiabiliser, faciliter le travail des opérateurs sur site, de fluidifier la transmission de l’information grâce à une gestion maîtrisée de la donnée. Nous vérifions chaque jour que les technologies AR/VR se positionnent comme des éléments de réponse à ces enjeux : notre présence à cette Matinée est évidente pour partager nos expériences et le témoignage de nos clients utilisateurs.

 


QUELLES APPLICATIONS NOUS SEMBLENT À L’HEURE ACTUELLE LES PLUS UTILES POUR LES ENTREPRISES ?

 

La Réalité augmentée apporte une valeur ajoutée virtuelle (digitale) sur une réalité opérationnelle physique, elle crée ce lien digital avec le monde réel, qui offre des possibilités d’applications innovantes multiples dont les bénéfices et le ROI sont évidents et immédiats. Mais nos centres d’innovation les Applied Innovation Exchange nous font remonter des demandes des clients pour des solutions reposant sur des technologies qui ne sont plus émergentes mais restent très innovantes comme la réalité virtuelle ou mixte.

 

Les investissements dans ce domaine explosent comme a pu le rappeler le rapport AR/VR in Operations du Capgemini Research Institute publié en septembre dernier. Nous devons donc garantir à nos clients la bonne utilisation de ces technologies par rapport à leur contexte métier, pour leur usage spécifique, avec des mesures d’efficacité concrètes.

 

Grâce à la diversité des projets déployés chez nos clients, nous observons que l’AR et la VR sont majoritairement utilisées tandis que la réalité mixte est encore balbutiante. Mais quelles sont les spécificités de chacune de ces innovations :

 

- La réalité virtuelle offre des environnements immersifs, actuels ou futurs, réels ou simulés.

C’est une réponse parfaite pour des solutions de formation à distance ; elle reproduit une situation à laquelle le collaborateur est confronté dans toute sa complexité, et qu’il doit surmonter grâce à des éléments virtuels, cela sans avoir à se déplacer. Le coût de formation est ainsi réduit, en plus d’apporter un côté ludique favorisant l’apprentissage.

La réalité virtuelle permet également de visualiser leur futur produit, de se déplacer virtuellement dans leur future usine ou leur prochain bâtiment. Elle rend compte dès aujourd’hui de ce que sera demain, et permet de mieux appréhender les différentes phases d’un projet. C’est par exemple ce que suggèrent nos outils de Virtual Design déployés par nos équipes d’Aix en Provence, et notre application Andy3D Revamping qui hybride en une seule vue le résultat d’un laserscan et d’une modélisation 3D. Enfin, la réalité virtuelle anticipe les erreurs de conception et est désormais un atout indispensable à la phase de vérification et validation. Elle permet de jouer des scenarii de tests différents selon l’activation ou non de paramètres et de réduire sensiblement les durées et les coûts de phases de tests physiques. C’est par exemple l’objet du projet Virtual Train mené en partenariat avec Alstom.

 

- La réalité augmentée complète un dispositif existant en ajoutant des informations utiles en surimposition et assure une valeur supplémentaire à la réalité perçue.

Elle est largement utilisée dans les phases de production (assemblage, montage, contrôle), d’exploitation et de maintenance (inspection, assistance) et s’oriente vers le service clients. C’est dans cet esprit que nous avons développé l’application Andy3D Immersive Remote Assistance Platform qui fournit une assistance à distance à un technicien en opération. Grâce à double mode AR/VR, l’expert ou le technicien prend alternativement la main pour établir un diagnostic, identifier les zones de travail, aller chercher la réponse appropriée dans une base de données 3D et tenter de résoudre le problème sans engendrer de coûts de déplacements. La conversation s’établit en réel avec de la vidéo ou de l’audio, elle s’agrémente de données en réalité augmentée et peut basculer dans une étude approfondie et partagée du modèle 3D de la pièce ou du système impacté.

 

QUELS SECTEURS NOUS PARAISSENT LES PLUS À MÊME DE BÉNÉFICIER DE CES SOLUTIONS À L’AVENIR ?


Sur notre cible industrielle, l’ensemble des secteurs est concerné. La question n’est plus tellement de savoir si une industrie va choisir de passer à la réalité augmentée ou virtuelle, la question est quand. Et avec quelle ambition. Pour quel usage encore une fois.

Nous savons déployer ces technologies à grande échelle et nous pouvons industrialiser. Mais faut-il encore que cela soit utile ! Equiper toute une usine d’assemblage de casques de réalité augmentée pour accélérer la production n’est pas un problème technique ; il est en revanche peu probable que dans les faits, le port d’un tel casque toute la journée par l’ensemble des équipiers contribue à améliorer de manière significative la productivité. L’efficacité dans des cas d’assistance à distance est réelle et mesurable ; les coûts de mise en œuvre et d’achats de matériel restent raisonnables.

Former une communauté entière d’ingénieurs et de techniciens à la vérification et validation de systèmes en environnement virtuel est là aussi non discutable. Le temps gagné est indéniable, la réduction des coûts évidente. Le passage à l’échelle est alors justifié.

Enfin, le monde économique a aujourd’hui à cœur de se responsabiliser sur son impact écologique. Les motivations éthiques de réduction des temps de déplacements, de limitation de l’empreinte carbone, et d’amélioration de la qualité de vie de ses collaborateurs engagent au choix des technologies numériques et amènent de plus en plus à choisir la formation à distance plutôt qu’en présentiel.

 

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