Pour le futur

Pour le futur

Chère lectrice, cher lecteur,

Le premier réseau téléphonique de Suisse a été mis en service en 1880 dans la ville de Zurich. Depuis lors, les télécommunications se sont imposées un peu partout, notamment grâce aux lignes de cuivre qui desservent encore aujourd’hui de nombreux foyers suisses. Aujourd’hui, Swisscom étend avec détermination son réseau en fibre optique et sonne ainsi le glas du cuivre: la couverture en fibre optique devrait atteindre 57% fin 2025 (y compris les raccordements optiques bloqués) et 75 à 80% fin 2030. D’ici là, avec la fibre optique et la communication mobile 5G, les dernières technologies de réseau seront disponibles dans presque chaque commune de Suisse. Dans le même temps, Swisscom va progressivement démanteler le réseau de cuivre partout où la fibre optique est disponible.


Swisscom terminera d’installer la fibre optique dans l’ensemble des communes après 2030. Cette étape ouvrira la porte à l’arrêt complet du réseau de cuivre et permettra de réaliser des économies d’électricité représentant la consommation annuelle d’une ville d’environ 20 000 habitants. Les nombreux investissements engagés ainsi que le déploiement continu de la nouvelle technologie profitent également à tous les opérateurs de télécommunications suisses, qui peuvent exploiter le réseau en fibre optique de Swisscom à des conditions non discriminatoires pour fournir leurs propres services.

Deux motions très similaires

Le thème de l’itinérance est encore et toujours d’actualité. Tout comme le Conseil fédéral, la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des États (CTT-E) recommande le rejet de la motion «Des prix plafonds pour l’itinérance internationale» soumise par Prisca Birrer-Heimo. Elle est d’accord avec le Conseil fédéral sur le fait que le cadre légal n’autorise pas la fixation d’un prix plafond sur la base d’une décision unilatérale. Swisscom est du même avis. En outre, le contexte avancé dans la motion, selon lequel des prix plafonds d’itinérance inférieurs pour les clients suisses feraient baisser ces mêmes tarifs pour les touristes européens et les personnes en voyage d’affaires en Suisse, n’est pas réaliste. Cette motion ne se distingue que très peu de la motion «Mettre enfin un terme aux prix surfaits des services d’itinérance» soumise par Elisabeth Schneider-Schneiter, qui a été clairement rejetée par la CTT-E et par le Conseil des États à l’automne dernier.

Je reste bien entendu à votre entière disposition pour toute question ou information complémentaire. Au-delà de nos interlocuteurs régionaux, vous trouverez ici des informations passionnantes sur les enjeux politiques et publics.

Meilleures salutations,

Christian Neuhaus, affaires publiques

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