Pour un nouveau paradigme

Un marché de l’emploi en rémission…

La tendance amorcée en 2020, à savoir le retour au niveau d’emploi d’avant-crise en France, a été confirmée par l’INSEE : 965 000 emplois ont été créés en 2021, dépassant ainsi nettement le niveau d’avant-crise, le chômage a reculé, et le taux d’activité des 15-64 ans est à 73 %, son plus haut niveau depuis 1975. Des chiffres encourageants qui pourraient laisser penser que l’une des inégalités sociales accentuée par la crise sanitaire, à savoir l’accès à l’emploi, serait en passe de s’atténuer.

…menacé par la lame de fond de la grande démission ?

C’était sans compter sur l’arrivée fracassante de la « Grande Démission », venue tout droit d’outre Atlantique : en effet, plus de 2 ans de crise sanitaire et de confinements à répétition, mais aussi de fortes tensions sociales ont marqué les collaborateurs. Les aspirations de certains ont évolué vers la quête de sens, au gré des transformations des modes de travail et d’interaction. Les statistiques publiées par le Département du Travail américain en 2021 faisaient ainsi état de 47 millions de démissions sur l’année. Parmi les raisons invoquées, les bas salaires, le manque de perspectives, mais également le sentiment de manque de considération et de respect au travail. Sur ces démissionnaires, nombreux sont ceux qui ont renoncé à leur emploi sans en avoir trouvé un autre.

C'est le moment, plus que jamais, de mettre l'accent sur une transformation profonde des entreprises, en faveur d’un nouveau paradigme, marqué par un capitalisme plus responsable.

Une responsabilité collective pour des entreprises plus justes et inclusives

À l’heure actuelle, la question de savoir si ce phénomène a gagné l’Europe, et plus particulièrement la France, fait débat. Au fond, peu importe : c’est le moment, plus que jamais, de mettre l’accent sur la nécessité d’une transformation profonde des entreprises, en faveur d’un nouveau paradigme, marqué par un capitalisme plus responsable, plus transparent, plus inclusif, dans une logique de partage de valeur avec ses parties prenantes – et donc les salariés – et son environnement. Nous avons tous un rôle à jouer pour accompagner les entreprises dans cette transition, y compris les acteurs financiers, les gestionnaires d’actifs engagés tels que Mirova ont d’ailleurs ouvert la voie il y a déjà plusieurs années.

Perpétuer le cercle vertueux de l’emploi en France

C’est animés par la volonté d’incarner ce nouveau paradigme que nous gérons la stratégie Insertion Emplois Dynamique*. Nous cherchons en effet non seulement un impact financier, mais également environnemental et social, à la fois à travers nos actions d’engagement et de plaidoyer, mais aussi via nos choix d’allocation du capital. Nous visons ainsi à financer des projets et des entreprises qui s’adressent aux plus démunis et contribuent à créer des emplois stables, tout en présentant des modèles de gouvernance vertueux. Afin de les identifier, nous examinons des critères quantitatifs mais aussi qualitatifs, qui sont pour nous les deux faces d’une même pièce visant à maximiser l’impact.

Avec notre stratégie dédiée, les épargnants peuvent perpétuer le cercle vertueux de l’impact social, et ce depuis près de 30 ans.

* La stratégie est exposée aux risques suivants : risques actions, de gestion discrétionnaire, de taux et de crédit, de contrepartie, de liquidité et de valorisation, de perte en capital, de change, risque en matière de durabilité, risque lié à la gestion des garanties financières.