Pourquoi la mixité peine à prendre dans certaines disciplines ?

À l’occasion d’Octobre Rose, j’ai organisé deux initiations aux échecs dédiées aux femmes, avec un moment de sensibilisation au cancer du sein. L’ambiance était conviviale, avec des petits gâteaux maison et du café/thé offerts. Malgré tous ces efforts, seulement trois femmes ont participé à la première séance et deux à la deuxième.

Le club d'échecs de THionville a aussi fait circuler un flyer depuis un mois pour des cours réservés aux femmes à partir du 9 novembre, et jusqu’à présent, seules deux femmes se sont inscrites.

Je m’interroge alors : pourquoi est-il si difficile d’engager plus de femmes dans un domaine comme les échecs ? En réfléchissant, je me suis demandé si j’aurais moi-même envie de participer à des sessions masculines pour des disciplines comme la gymnastique rythmique ou la natation synchronisée, souvent perçues comme des sports féminins. La réponse serait peut-être non. Est-ce le même effet que les femmes ressentent vis-à-vis des échecs ?

Je ne suis pas certain que la comparaison soit valable, mais cela pose une question intéressante. Pourquoi certaines disciplines, comme la gymnastique rythmique ou la natation synchronisée, n’essaient-elles pas de favoriser la mixité ? Pourquoi fait-on tant d’efforts pour intégrer les femmes dans certains domaines traditionnellement masculins, et parle-t-on moins des autres groupes qui pourraient aussi être inclus, comme les personnes en situation de handicap ou les personnes transgenres ?

Ce sont des réflexions sur la place de la mixité dans le sport, et j’aimerais discuter davantage de la pertinence et de la nécessité de ces efforts dans certains contextes.

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