Pourquoi les entreprises ont du mal à fidéliser leurs collaborateurs ?
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Pourquoi les entreprises ont du mal à fidéliser leurs collaborateurs ?

Si le terme fidélisation renvoie dans un premier temps à la relation particulière qui existe entre un client et une entreprise, visant à instaurer une relation durable et un climat de confiance, il peut aussi être utilisé pour qualifier la nature des relations qu’une entreprise entretient avec ses employés, et plus encore la nature des relations entre un manager et les membres de son équipe. 

La rémunération…

Le quotidien Express emploi a publié le 05 Avril 2016, les résultats d’analyse d’une enquête basée sur les raisons qui poussent un salarié à démissionner, le résultat est sans appel, la rémunération est la cause première des départs en entreprise (60% des interrogés placent ce critère en première position). Si les entreprises ont pour objectif de toujours augmenter leurs chiffres d’affaires, les collaborateurs conscients de leur potentiel sont prêts à démissionner pour travailler avec des entreprises disposées à répondre à leurs attentes financières. En 2019 la tendance est toujours la même.

L’évolution professionnelle…

Fini l’ère où les collaborateurs passaient plus de 5 ans sur le même poste, aujourd’hui l’évolution de nos activités veut qu’au-delà de 2, 3 ans le collaborateur ait fait le tour du métier pour les postes opérationnels (la donne est différente pour les cadres qui financièrement sont plutôt bien lotis). Et dans nos sociétés où la consommation est un principe de base, Nous consommons la durée de présence sur un poste comme un produit dont nous finissons par nous lasser. Pour contrer cette lassitude, les entreprises ont trouvé une solution, celle de proposer à leurs collaborateurs des évolutions horizontales : évolution qui consiste à quitter son poste pour un poste similaire ayant les mêmes degrés de qualification ou de catégorie professionnelle. A la différence des évolutions verticales qui consistent à évoluer vers un poste au-dessus de celui occupé précédemment.

Au-delà de cette pratique, les entreprises par le biais des managers identifient les profils à potentiel et favorisent leur développement au sein de l’organisme.

Les conflits de pouvoir…

Il est connu de tous que dans une semaine travaillée, Nous passons plus de temps avec nos collègues qu’avec notre famille. Il est donc préférable d’entretenir de bonnes relations avec ces derniers. Un bon environnement professionnel concourt à l’augmentation des résultats de l’entreprise.

Les relations des hommes étant ce qu’elles sont, une cohésion d’équipe ou la mise à l’écart d’un collaborateur se ressent. C’est dans cette mesure que plusieurs employés en raison d’un conflit avec le manager préfèrent changer de service, voire prendre une décision plus radicale de changer d’entreprise car estimant leur chance d’évolution interne réduite. Les témoignages recueillis à ce propos vont dans le même sens « quand un collaborateur est en conflit avec un responsable ses possibilités d’évolution sont quasi nulles ». Pour résoudre ce type de problème, l’intervention d’un supérieur hiérarchique extérieur au conflit, qui fera preuve d’impartialité est vivement souhaité.

Une nouvelle génération, de nouvelles pratiques…

Les générations X et Y sont composées d’employés d’ores et déjà présents en entreprise, et des futurs employés de demain. Leur relation à la hiérarchie est très différentes des précédentes conceptions. Les jeunes ont besoin d’être encadrés par des managers proches d’eux, de leur vision, parce qu’un manager est considéré comme un « capitaine de bateau », les membres de son équipage doivent s’identifier à lui pour faire partie de ce grand ensemble qu’est l’équipe. Alors oui nous ne choisissons pas notre leader mais nous sommes plus investis dans un projet quand notre manager est une personne qui représente ou comprend nos valeurs. Le management à adopter tend plus vers une association équilibrée et adaptée des quatre types de managements historiques à savoir : directif, persuasif, participatif et délégatif. 

La montée de l’auto entrepreneuriat…

De plus en plus de collaborateurs n’hésitent pas à démissionner de leur poste pour lancer leur activité et devenir patron à leur tour. Cette tendance est plus d’actualité auprès de jeunes qui très tôt se lancent dans l’auto entrepreneuriat. Souvent n’ayant pas de contrainte familiale ou professionnelle, ils se lancent dans cette aventure et n’hésitent pas à revenir dans le monde des entreprises en cas d’échec.  


Ainsi

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https://www.evoportail.fr/blog/2018/10/17/la-micro-entreprise-un-statut-sur-mesure-pour-les-jeunes-entrepreneurs

https://www.hays.fr/Article_blog_Hays_France_et_Luxembourg/Le_mauvais_management_premiere_cause_de_depart_des_collaborateurs/index.htm


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