Pourquoi organiser un colloque en esthétique ?
Lors du congrès qui a suivi les confinements, j’ai rencontré de nombreuses stagiaires et toutes, nous étions ravies de nous retrouver après deux années entrecoupées de confinement.
La distanciation physique imposée pendant ces deux années a montré à quel point l’absence d’échanges, de papotage entre consœurs et l’impossibilité de se rencontrer pendant plusieurs mois a manqué cruellement. Et au détour d’une réflexion avec Sylvie, une de mes stagiaires, elle prononce cette phrase qui se grave instantanément dans mon inconscient : « Ce qui est dommage avec ce genre de salon, c’est qu’il n’y a nulle part pour se poser et juste discuter. Il n’y a que des stands de fournisseurs où on peut acheter, mais pas de lieu pour échanger. »
Echanger pour mieux progresser
Effectivement, ces quinze dernières années, j’ai toujours été frustrée personnellement de rencontrer dans les allées des collègues et amies pour échanger des nouvelles en étant balloter par le flux des passants. Même pour discuter avec un fournisseur ou un commercial, il n’existe pas de lieu « neutre », sans pression commerciale pour échanger, aucun endroit pour se poser. La seule solution est de sortir pour aller dans la brasserie du coin discuter avec la frustration de sortir du salon, de se couper de l’émulation de celui-ci.
Et ces espaces d’échanges informels sont de plus en plus importants : la profession évolue, se spécialise, s’adapte aux exigences d’une clientèle de plus en plus friande d’ultra personnalisation. Et pour pouvoir mener ces évolutions, la confrontation des idées, l’inspiration provenant des réussites (ou des échecs) des consœurs, il faut échanger entre nous, avoir des agoras ouvertes à la discussion, mais pas seulement.
Approfondir ses connaissances pour gagner en confiance
Pour pouvoir affiner les réponses aux clientes, les prendre en charge de plus en plus finement, il faut aussi continuer à se cultiver. Se cultiver en étant curieuse, en assimilant des connaissances non spécifiques à notre métier, mais qui donne une autre profondeur à nos soins. Des connaissances transverses à plusieurs pratiques du domaine qui ne sont abordés que d’une manière spécifique dans une formation métier, alors que nous avons besoin d’une vision d’ensemble pour mieux comprendre notre pratique, affiner le discours auprès de notre clientèle. Un exemple est le colloque sur la ménopause que j’organise en Octobre (lien vers le colloque "Vivre la ménopause autrement"), pendant deux jours et demi, des médecins, des praticiens de bien-être, des esthéticiennes, des experts techniques apporteront leurs connaissances aux esthéticiennes présentes.
Et effectivement ce colloque sera le premier colloque dédié aux esthéticiennes dont le thème sera consacré à la ménopause ! Les médecins ont leurs colloques, les historiens d’art ont leur colloque (mon père en faisait régulièrement 😊), les coachs sportifs ont leurs colloques … Et pourquoi pas nous, les esthéticiennes ?
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Mais qu’est-ce qu’un colloque ? Une définition que l’on peut en donner est « réunion de professionnels partageant et confrontant leurs informations et leurs opinions sur un thème ou un domaine donné ». Ce n’est pas une formation en tant que telle car les divers intervenants exposent le fruit de leur travail, de leurs connaissances afin d’enrichir votre réflexion, mais un colloque ne vous forme pas à une technique métier.
Le colloque est un moment qui nourrit ces deux besoins exprimés ci-dessus : vision globale sur un sujet impactant dans notre métier et espaces discussions pour s’approprier ces connaissances, pour échanger avec les experts présents et ses consœurs.
Et c’est assez étonnant que dans un métier comme le nôtre, où le lien est primordial, que ce type d’événements n’existe pas. En effet, ce n’est pas que pour la qualité des interventions qu’on y vient, c’est aussi pour ce qui se dit entre les interventions et pendant les repas. L’intérêt du colloque va souvent bien au-delà de la seule communication ; des collaborations, des amitiés, des projets y naissent, des contacts sont pris, des relations se nouent.
Participer à un colloque, c'est prendre un temps d avance
Enfin, un colloque pour les esthéticiennes montre aussi la vitalité et la valorisation de notre profession. L’esthétique se professionnalise. Un courant vers l’expertise et l’excellence guide notre milieu. Tant mieux ! Voilà pourquoi il était temps de créer notre colloque pour nous faire avancer sur des sujets que nous avons à maîtriser pour répondre au mieux aux besoins de notre clientèle.
Deux jours et demi pour gagner du temps, pour assimiler de nouvelles connaissances, pour réseauter avec des esthéticiennes qui ont la même passion que vous, pour avoir une richesse d’échanges source d’idées pour développer cet accompagnement particulier et vous permettre de vous singulariser par rapport à vos consœurs autour de votre institut.
Un colloque, c’est prendre de l’avance sur les autres, c’est avoir des connaissances à 360° sur un sujet et développer des amitiés avec des professionnelles animées par la même flamme que vous ! Pour en savoir plus sur ce premier colloque d'esthétique, rendez-vous sur le site "Vivre sa ménopause autrement"